Je pense me souvenir avoir rencontré Soulages dans un livre alors que j'étais en classe de troisième. Je n'avais pas compris l'intérêt. La reproduction, assez petite, représentait une sorte d'aplat noir imparfait. Quelques années plus tard, j'ai vu au centre Pompidou une œuvre de Soulages de mes yeux et j'ai compris.
Inauguré l'an dernier, le musée Soulages se situe à Rodez, préfecture de l'Aveyron et ville natale de l'artiste. C'est une merveille architecturale qui laisse une large place à l'acier Corten, un acier auto-patiné très utilisé par les architectes. Ce musée se dresse à l'emplacement de l'ancienne place du foirail. Pierre Soulages a effectué une donation au musée et ce sont environs 500 œuvres qui sont disponibles dans le fonds du musée. Il est possible d'y voir des premières œuvres comme les travaux préparatoires à la réalisation des vitraux de l'abbatiale de Conques avec des esquisses et des essais de verres, des eaux fortes, des sérigraphies, des brous de noix ou des gouaches sur papier et des peintures représentantes de la période "Outrenoir" qui a fait la renommée de l'artiste.
A quelques centaines de mètres de la cathédrale de Rodez, le musée ouvre une vue sur les proches collines et officie à la manière d'un promontoire invitant à découvrir la région. Après une longue polémique et un refus assez massif de ce projet de musée par la population, la première pierre est posée en 2005 en présence de l'artiste. Il sera inauguré en 2014 en présence du président de la République François Hollande et de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti. Sur un an, ce sont 250000 personnes qui franchiront le seuil de ce musée détenteur du label des musées de France.
Pour neuf euros en tarif plein, le droit d'entrée au musée Soulages donne accès aux deux autres musées de la ville, le musée Fenaille et le musée Denys-Puech. Le billet est valide pour un mois. Il existe un tarif réduit pour les demandeurs d'emploi, les groupes, les membres de sociétés savantes et autres et l'entrée est gratuite pour les jeunes de moins de 18 ans ainsi que pour les étudiants. Evidemment, pour l'occasion vous êtes invités à découvrir la vieille ville de Rodez qui vaut vraiment le détour.
Depuis le hall d'entrée où se trouvent la billetterie et la boutique, vous descendez à l'étage inférieur où se trouve le musée par lui-même. Dans une obscurité contenue, vous découvrez les premières œuvres et c'est le choc. Vous pouvez les observer à quelques centimètres de distance, les yeux dans les yeux oserai-je dire. Une salle lumineuse est consacrée aux travaux des vitraux de Conques représentés par de grands panneaux de bois couverts de ruban adhésif venant figurer les dessins des plombs des vitraux. Dans des vitrines, des essais de verres voisinent des outils de verrier tandis qu'un film défile sur un écran.
Il est possible de visiter le musée comme on le souhaite. On peut choisir l'ordre chronologique du cheminement de l'artiste ou se laisser porter par l'instinct. Une salle est consacrée aux premières peintures, celles de la fin des années 40 et du début des années 50. S'il est intéressant de voir ces premières œuvres qui osaient le figuratif et la couleur, je dois reconnaître que ce n'est pas la partie que j'ai su le mieux apprécier. Etait-ce la période qui le voulait ? J'ai trouvé les couleurs tristes et fades, comme salies. La période suivante, celle durant laquelle Pierre Soulages s'essaie à la gouache et au brou de noix sur papier est, à mon sens, fondamentale et marque durablement la suite des recherches artistiques de l'auteur. Pierre Soulages entre délibérément dans l'abstraction en semblant s'inspirer de l'idée de l'idéogramme.
S'il est bien un pan du travail de Pierre Soulages que j'ignorais totalement, c'est celui qui concerne les impressions. Lithographies, sérigraphies mais aussi et surtout, les eaux fortes. Plusieurs pièces sont exposées d'une manière très didactique, avec la pièce de cuivre ou de bronze et le résultat imprimé sur papier. J'ai trouvé cela vraiment très intéressant.
Ce que le grand public connaît le mieux de l'œuvre de Pierre Soulages, ce sont les peintures et, plus particulièrement, la série "Outrenoir". C'est cette dernière qui a beaucoup amusé les humoristes et a conduit à faire croire que Pierre Soulages peindrait en noir sur du noir pour donner, à la fin du bout, une toile toute noire. Bon. Ma foi. J'invite juste les gens à aller voir. Pour moi, c'est encore la partie la plus passionnante de l'ensemble de l'œuvre. D'abord, il n'est pas vrai de dire que Pierre Soulage n'utilise systématiquement que le noir. Ensuite, bien évidemment, ces peintures ne se limitent pas à un infâme barbouillage de mauvaise peinture sur un méchant support. Comme souvent, il est absolument nécessaire de connaître le cheminement de l'artiste dans la recherche de son art pour en comprendre la teneur. Pour cela, oui, il est intéressant de visiter le musée en suivant la chronologie. On comprend alors que Pierre Soulage est allé au plus pur, à l'essentiel, qu'il a enlevé le gras et le superflu pour ne garder que ce qui est important. Et c'est magique et c'est beau.
Lorsque l'art est sorti du rôle dans lequel on l'avait cantonné qui consistait, du moins pour l'art occidental, de représenter le réel ou le réel très imaginaire (on peut faire entrer toutes les peintures à caractère religieux là-dedans comme pas mal de portraits de puissants et aussi, pour faire bon compte, une belle quantité de paysages), il a gagné en liberté. Avec l'abstraction, il est entré dans le magique total. Dès lors, alors que l'on paraissait octroyer à l'artiste le droit de faire n'importe quoi n'importe comment, on a pu craindre qu'il aille sur le chemin de l'escroquerie intellectuelle caractérisée. Cela aurait été sans compter sur le fait que l'artiste n'est pas nécessairement un escroc. Je ne suis pas autorisé à m'exprimer avec légitimité sur le sujet mais je suis persuadé que l'exercice de l'art n'est pas quelque chose de serein et de facile. On ne peut pas penser un instant qu'un artiste comme Pierre Soulages réalise ses peintures en balançant des coups de brosse plongée dans un pot de peinture sans réflexion, sans doute, sans intention. Enfin si, on peut le penser mais alors on se trompe. Ou on prend un malin plaisir à se tromper, comme ça, juste par goût de la beaufitude affirmée et revendiquée. Un peu comme on peut porter un jogging et un bob pour affronter le monde du dehors. On peut très bien ne pas aimer le travail d'une vie, celui de Pierre Soulages. On peut ne pas y être sensible. Cela est très légitime et ne demande pas d'explication. On n'a pas le droit d'insulter l'artiste au motif que l'on refuse l'effort de se confronter à son œuvre. C'est bien trop simple et bien trop proche des idéaux fascistes qui font frisotter les poils du cul de certains. C'est vrai quoi. Merde ! Il y a un quart de million de personnes à être venus voir les œuvres de Soulages dans ce musée en un an, des personnes venues du monde entier, des personnes de tous les âges. Elles ne peuvent pas toutes s'être trompé de porte. Osez la curiosité, que diable ! Ayez le courage d'être bouleversé, d'être étonné, d'être surpris, d'aimer ou de détester.
Si le musée Soulages est une réussite architecturale, c'est aussi parce qu'il est fort agréable à vivre. Je le prouve ici, les photographies semblent être autorisées. Il est possible de profiter des bancs placés un peu partout pour se reposer ou pour se plonger dans une peinture durant un instant. L'accès au musée est bien évidemment facilité pour les personnes à mobilité réduite et les visiteurs peuvent profiter d'un système de guide dans leur cheminement avec une application à charger sur un téléphone intelligent. Une salle qui a bien retenu mon attention est celle dédiée aux peintures sur toile. Une salle lumineuse, quasi clinique, un véritable écrin pour les peintures.
Le musée dispose d'une grande salle pour les expositions temporaires. Elle est actuellement occupée par une installation de Claude Lévêque intitulée "Le Bleu de l'Œil". Je parlais de magie tout à l'heure et cela prend tout son sens ici. Des ombres et des lumières. L'art n'est finalement qu'un subtil dosage de l'un et de l'autre. De l'ombre, de la lumière, de la couleur. On pénètre dans la salle et on perd pied, on perd aussi ses repères et la notion d'espace, de distance, de profondeur. Il est à noter que l'exposition de Claude Lévêque va du musée Soulages jusqu'au musée Fenaille en passant par le centre de la ville.
Musée Soulages
Si vos pieds ne vous conduisent pas d'eux-même jusqu'à Rodez, préfecture du département de l'Aveyron, provoquez le voyage ! J'y suis allé pour visiter le musée Soulages, j'y ai découvert une ville charmante et riche en lieux à découvrir. Peut-être que je vous reparlerai de la ville un autre jour mais, pour aujourd'hui, je vais essayer de vous donner l'envie d'aller visiter le musée Soulages où je compte revenir dès qu'il me le sera permis. Inauguré en 2014, ce musée connaît un succès mérité et permet, dans un cadre magnifique, de découvrir ou de redécouvrir l'œuvre de l'un des artistes contemporains majeurs.
1 De Tournesol - 12/08/2015, 13:25
Celui qui chante se torture
Quel cri en moi quel animal
Je tue ou quelle creature
Au nom du bien,au nom du mal?
Seuls le savent ceux qui se turent
Aragon
Je pense moi aussi que l'exercice de l'art n'est ni serein ni facile.Pas facile de dire:voila comment je vois le monde,voila ce que je ressens.S'exprimer,c'est toujours au risque du rejet,surtout quand on innove(quand on copie ,on a deja une idée des réactions que l'on peut susciter)
2 De Tournesol - 12/08/2015, 13:27
Ah,je suis pas un inconditionnel de Soulages,mais merci pour votre texte et vos photos.Un musee d'art contemporain moins loin de la Dordogne:Rochechouart.:-)
3 De Liaan - 12/08/2015, 13:31
Mais c'est un véritable dépliant publicitaire, un argumentaire que vous nous proposez là, Michel. Il ne nous manque que l'indication des lignes de bus qui desservent le musée.
Un peu de provocation :
L'image 4 : préparation pour les vitraux de Conques.
Cela me fait repenser à une histoire de Momo le coursier de Margerin : sur une course, il paume sur la route le carton à dessins qui contenait des projets. Le carton évidemment s'ouvre et les automobiles roulent sur les feuilles des dessins, papiers qui se retrouvent imprimés par les traces des pneus. Momo pense à la catastrophe en livrant ce qui reste des dessins et les gens de l'agence de publicité destinataire trouvent géniale cette impression.
Ces vitraux me font penser à des traces de pneus.
Je sais, je ne suis qu'un béotien imbibé de Nég'ita (imperméable à l'art abstrait, mais très perméable au mauvais alcools).
Mais si on peut plus rigoler à c't'heure.
4 De arielle - 12/08/2015, 13:32
Oui, voilà bien un musée qui me tente depuis que je sais qu'il existe mais c'est bien loin...Merci pour le reportage photographique de toute beauté.
5 De Astar - 12/08/2015, 13:34
Merci pour votre texte .Je suis une grande admiratrice de Soulages .J'irai visiter le musée en Septembre .
6 De Liaan - 12/08/2015, 13:35
Quand on vient de voir "Le bleu de l'œil" (Claude Lévêque), en sortant, faire gaffe aux poteaux dans la rue, on doit avoir "la vision qui fait du shimmy" comme le disait le Capitaine Haddock.
7 De arielle - 12/08/2015, 13:58
@Tournesol :Dès que l'œuvre est proposée au regard du public, elle ne lui appartient plus, libre à chacun de s'y projeter et de se l'approprier comme il veut. Une œuvre, elle me parle ou elle ne me parle pas, tout le reste n'est que littérature. Bien sur que je me prive sans doute de quelque chose en occultant en partie le contexte historique et la bio de l'artiste mais justement que rien ne vienne polluer le regard que je porte ça me botte :-))
Et ne parlons pas des considérations techniques dont m'abreuvent tous les artistes de l'association. Ils sont terribles entre eux mamamia, c'est trop drôle. Par contre lorsque l'artiste n'est pas pédant et me fait part de ce qu'il l'a inspiré, j'écoute volontiers et avec plaisir...
8 De Tournesol - 12/08/2015, 14:02
A l'oppose(?)de l'Abstrait,j'aime bien aussi certains hyperrealistes rencontres au hasard des expos.
@arielle : le musee Vasarely n'est pas loin de chez vous par contre,et le musee Picasso d'Antibes.On attend un reportage de même qualité sur votre blog?:-))
9 De Tournesol - 12/08/2015, 14:14
Oui des que l'oeuvre est exposee elle n'appartient plus...et ceci peut etre terrifiant pour l'artiste.
Oui le beau s'impose hors du contexte mais Guernica?Si on ne sait pas que c'est le premier bombardement ce civils,dans une guerre civile,comment l'interpreter?une crise de turista apres un mauvais repas dans une gargotte Espagnole?
10 De Tournesol - 12/08/2015, 14:22
Si un oiseau savait dire pourquoi il chante...(P.Valery)
Il ne chanterait pas.Vos artistes parlent de details techniques par pudeur.Un chirurgien ne dit pas:j'ai bien cru ne pas pouvoir accomplir ma mission qui est de sauver toute vie,non,il dit cette putain de lame etait en vraie merde cristallisée,le patient avait des arteres en dentelle,j'ai bien cru que je boufferais pas avant 16h.(ou que je serais jamais a l'heure pour le film)
11 De Lib - 12/08/2015, 14:25
https://www.youtube.com/watch?v=tsv...
12 De arielle - 12/08/2015, 14:52
@Tournesol : Vous alors ! Tout en écrivant, je pensais justement à Guernica. Oui, il y a bien sur des exceptions comme dans toutes régles:-)))
Vasarely, je n'aime pas. Le musée Picasso depuis sa rénovation je n'y suis pas retournée et puis un reportage de même qualité que celui de Michel, j'en suis bien incapable.
Bien sur à l'association, ce musée est décrié... par certains artistes qui ne parlent pas technique par pudeur, je vous l'assure. Ils parlent "techniques" parce qu'ils se posent en ceux qui savent et pour mieux se démolir les uns les autres. Parmi eux, ceux qui ont bien craché sur le figuratif pour y revenir petit à petit :-)))
Et puis il y a, c'est rare, les pudiques qui n'ont pas besoin de parler ou si peu. Mes préférés, bien sur car quand ils ouvrent la bouche, ceux-là m'interpèlent (à tarte).
13 De arielle - 12/08/2015, 14:59
@arielle :Culte !
14 De Tournesol - 12/08/2015, 15:16
@arielle : euh,si on sait,s'il n'y a pas de risque,ce n'est pas de l'art.Ca peut être de l'artisanat,en étant gentil.Qui applique une technique est technicien.Il y en a de bons,mais ce ne sont pas des artistes.Un ami de mes parents,Epko,sous contrat avec une galerie d'art,faisait du Epko en s'autocopiant.triste.
15 De arielle - 12/08/2015, 17:42
@Tournesol : J'ai pas de bonne définition de l'art. Il y a une phrase d'Alain qui me convient, mais que dit-elle déjà ? Trouvée !
"Tous les arts sont comme des miroirs où l'homme connaît et reconnaît quelque chose de lui-même qu'il ignorait."
Bouh, que c'est beau.
Il faut un minimum de technique ( par exemple en gravure c'est indispensable) ensuite il y a ce qu'on en fait. La prise de risque c'est encore autre chose, certains oui ne se renouvelle pas d'autres sont constamment dans la recherche pour le pire ou le meilleur. Perso chacun fait comme il veut. Etre sous contrat, c'est l'assurance de perdre toute créatitvitè mais il faut bien bouffer. J'en connais qui ont gardé leur liberté en bossant à côté pour peindre, ce n'est pas facile non plus.
J'ai une place de rêve dans l'asso, je suis la seule a ne pas être "artiste" donc ils m'aiment tous bien ;-)
Mais "certains" ont du mal à accepter le regard extérieur de la néophyte que je suis et on en revient au "savoir", eux "savent" pas moi. Bon nous sommes un groupe d'individus avec tout ce que cela implique hein...Et le jour où je n'y trouverai plus mon compte, j'irai voir ailleurs. Hi, hi.
16 De Boumbah! the RIPer - 12/08/2015, 18:40
Je ne veux nullement jouer les oiseaux de mauvais augure mais j'ai la tristesse de vous annoncer le défuntage de Uggie.
17 De Tournesol - 12/08/2015, 19:07
@arielle : :-)
@Boumbah! the RIPer : condoleances a ses amis et sa famille:-))
18 De Liaan - 12/08/2015, 20:55
À Tianjin (Chine), on demande des vitriers.
19 De tournesol - 12/08/2015, 20:58
on peut y aller à pied?
20 De michel - 12/08/2015, 21:01
@Liaan : En Egypte, on embauche un recolleur de tête.
21 De arielle - 12/08/2015, 21:16
Chez moi on demande un électricien, joli court circuit avec feu d'artifices inclus et début d'incendie. Y a encore du boulot quand même sur cette terre. Beurkkk, ça pue le caoutchouc brûlé !
22 De fifi - 13/08/2015, 01:04
@arielle :Les préservatifs ne sont plus ce que c'était. A bientôt.
23 De Sax/Cat - 13/08/2015, 07:53
J'ai le regret d'avouer que la peinture contemporaine me fait à peu près autant d'effet que la musique du même métal.
24 De tournesol - 13/08/2015, 08:08
@fifi : tu fumes apres l'amour?
je sais pas,j'ai jamais regardé.
25 De arielle - 13/08/2015, 09:36
@fifi : Sacré Fifi. Rires !!!!
26 De tournesol - 13/08/2015, 09:56
puisqu'on en est là:j'etais il y a peu chez un couple d'amis dont la fille,blonde de 16 ans allait passer la nuit avec un groupe de garçons.Sa mère:et tu n'as pas peur en étant la seule fille au milieu de tous ces garçons?Reponse:au contraire,j'espère bien m'éclater l'abricot. Stupeur sidérale des parents. Mam'zelle le remarque et dit: ben quoi,on est pas toujours obligé de se fendre la pèche?
27 De Sax/Cat - 13/08/2015, 10:22
@tournesol : Bof à 16 ans, l'abricot doit déjà être bien éclaté ;-)
28 De Sax/Cat - 13/08/2015, 10:25
Que c’est bon d’être demoiselle
Car le soir dans mon petit lit
Quand l’étoile Vénus étincelle
Quand doucement tombe la nuit
Je me fais sucer la friandise
Je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise
Je me fais picorer le bonbon
Je me fais frotter la péninsule
Je me fais béliner le joyau
Je me fais remplir le vestibule
Je me fais ramoner l’abricot
Je me fais farcir la mottelette
Je me fais couvrir le rigondonne
Je me fais gonfler la mouflette
Je me fais donner le picotin
Je me fais laminer l’écrevisse
Je me fais foyer le cœur fendu
Je me fais tailler la pelisse
Je me fais planter le mont velu
…
Et vous me demanderez peut-être
Ce que je fais le jour durant
Oh ! Cela tient en peu de lettres
Le jour, je baise, tout simplement
C.Renard
29 De tournesol - 13/08/2015, 10:25
certes, mais il est une constante: les parents ne le savent pas!!
30 De michel - 13/08/2015, 10:30
@tournesol : Si, si. Josef Fritzl était bien au courant.
31 De Sax/Cat - 13/08/2015, 10:52
@michel : Il n'est sûrement pas le seul. Mais lui s'est fait prendre.
32 De arielle - 13/08/2015, 11:14
@tournesol : Sauf exceptions à la constante. Gniark. :-)
33 De Sax/Cat - 13/08/2015, 11:37
@arielle : ça serait donc une constante variable ?
34 De arielle - 13/08/2015, 11:52
@Sax/Cat : Ouais, un truc à géométrie variable ;-)
35 De tournesol - 14/08/2015, 10:53
@Sax/Cat : je connaissais le texte mais pas l'auteur,merci!