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jeudi 9 avril 2020

Faut-il être chevreau laid pour rouler en Corvette ?

Chevrolet Corvette

lundi 2 mars 2020

Utilitaire

Pick-up

jeudi 30 mai 2019

Bel Air

Chevrolet Bel-Air break 1955 Pro Stock

mercredi 12 septembre 2018

Dernière salve des Vintage Days

Il reste encore pas mal de photographies mais je vais arrêter là. C'est un camion Berliet, un GBU. C'est un gros camion, un très gros camion. Dans l'après-guerre, mission est donnée à Berliet [1] de plancher sur un tracteur d'artillerie. Naîtront les impressionnant T6 et T12. Ces deux camions ne sont pour autant pas de vrais Berliet. A la vérité, ce sont des Rochet-Schneider, marque lyonnaise elle aussi, qui fusionnera avec Berliet. Les T6 et T12 sont des 6 et 8 roues motrices à (gros) moteurs essence (très) gourmands. L'idée est, pour l'armée française, de remplacer les Pacific "Dragon Wagon" autant monstrueux qu'américains. Et donc, les T6 et T12 sont présentés aux autorités militaires qui acceptent d'en essayer quelques modèles. Dans les faits, ces camions seront produits à peu d'exemplaires et ne donneront pas vraiment satisfaction.
Mais cette expérience permettra de travailler à un nouveau camion, ce sera le TBU dans la version "tracteur" et le GBU dans la version "porteur". C'est un gros camion aux éléments assez surdimensionnés. Lui aura une carrière assez longue au sein de l'armée française et servira souvent de camion lourd de dépannage. Celui présent aux Vintage Days tractait un canon de 105mm et faisait la fierté de son propriétaire.

Berliet GBU
Toujours dans cet après-guerre mais de l'autre côté du channel, chez Jaguar on conçoit un modèle qui va devenir légendaire et qui n'est absolument pas destiné à l'armée de la couronne d'Angleterre. En 1948 apparaît l'une des plus belles automobiles du monde, la Jaguar XK 120. Françoise Sagan ne s'y trompera pas et adoptera, un temps, ce beau roadster anglais. Il est à noter que cette année seront fêtés les 70 ans de la XK 120. J'ai entendu dire qu'une exposition de ces voitures sera organisée à Périgueux durant le mois d'octobre.

Jaguar XK 120
Après guerre aussi, mais celle d'avant, celle de 14-18, chez Renault on veut contrer l'insolent succès de Citroën. Alors, on sort le modèle NN de 6cv. Fidèle à une certaine tradition, on conserve le capot "crocodile" caractéristique de l'époque avec le radiateur renvoyé derrière le moteur. Celle présentée ici est, me semble-t-il un modèle d'après 1925. Je peux me tromper. Il s'agissait possiblement de la plus ancienne des automobiles présentes à ces Vintage Days.

Renault NN1 ou NN2
Dans les années 50, aux États-Unis d'Amérique, c'est la gloire de l'automobile. Les marques redoublent d'imagination pour proposer de nouvelles carrosseries et attirer l'automobiliste avide de dépenser ses dollars pour montrer qu'il a les moyens de rouler dans un nouveau modèle. Chez Chevrolet, on sort une nouvelle Deluxe Sedan comme celle qui était présente à Périgueux. Ces voitures américaines représenteront durant encore quelques années une certaine idée du luxe et de la modernité sur le vieux continent. Que ce soit chez Peugeot, Renault ou SIMCA, on tentera de copier ce style américain. Par exemple, je ne peux pas m'empêcher de voir les ailes arrières de cette Chevrolet sur une Frégate Renault.

Chevrolet Deluxe
En Grande-Bretagne, on a épuisé l'idée de la XK. Il y a eu la 120, la 140 et enfin la 150[2]. Place à un nouveau modèle qui va faire date et nourrira bien des rêves et phantasmes motorisés, la e-Type. Celle-ci date de 1969, c'est écrit dessus. Elle a un moteur à six cylindres de 4,2 litres. C'est une voiture sportive pleine de qualités et de défauts. Je me souviens avoir lu le long récit de la restauration d'une e-Type et les surprises et difficultés rencontrées, les frais imprévus, les périodes d'abattements et, finalement, la résignation. Posséder une e-Type n'est pas donné à tout le monde. D'abord, ce n'est pas donné mais question entretien, pardon ! Mieux vaut avoir les moyens. Il n'en reste pas moins que nous sommes là en présence d'une légende automobile.

Jaguar e-type

Notes

[1] alors que Marius Berliet a dans un premier temps été accusé de collaboration avec l'occupant

[2] sans doute la moins belle de la série

dimanche 9 septembre 2018

Question de genre aux Vintage Days

La polémique a failli exploser. Quel est le genre de ces Vintage Days, au juste ? Sont-ce des journées ou des jours ? Féminines ou masculins ? Je ne m'étais pas posé la question. Pour moi, les Vintage Days sont féminines et je n'expliquerai pas pourquoi, j'en suis bien incapable. C'est perturbant. Et cela me fait penser aux difficultés que l'on peut rencontrer dès lors que l'on cause des véhicules.
Par exemple, si je vous montre l'automobile suivante, vous serez d'accord avec moi pour dire qu'il s'agit d'une Renault 4cv. Féminine, donc, la 4cv. Et pourquoi donc ? Ce ne sont pas quatre juments. Parce qu'il est question d'une voiture, d'une automobile, d'une Renault ?

Renault 4cv découvrable
Donc, d'accord, si l'on parle d'une automobile, tout ce qui se rapprochera d'elle sera au féminin. Ces Peugeot sont donc des dames. La 201 et la 504. La 201, ça colle, c'est une berline. Mais la 504, c'est un coupé. Un coupé avec un V6. Ce n'est pas si simple qu'il y paraît.

Peugeot 201
Peugeot 504 coupé V6
Peugeot 504 coupé V6
Deux américaines. Américaines ou américains ? Admettons que l'on parle ici d'un "pick up" Chevrolet et d'un "hot rod" Ford. Masculins, donc, ces véhicules. Oui, peut-être. Ce n'est tout de même pas si certain. Déjà, cette question de genre pour des termes en langue anglaise… Ce sont une Chevrolet et une Ford. En français, on pourrait parler d'une Chevrolet "plateau" ou "utilitaire". Mélange de genre. Pour la Ford, c'est plus simple. C'est une automobile ou une voiture modifiée.

Chevrolet 1937 et Ford 1930
Pas modifié mais bien restauré, un utilitaire Citroën, un HY. Là, on sent que c'est couillu, que ça transpire la testostérone. Le HY, c'est un mâle (pour un bien ?). C'est un fourgon et non une fourgonnette. Pas de confusion possible à propos du genre. On dira que c'est un Citroën.

Citroën HY
Si je ne me trompe pas, nous sommes maintenant en présence d'une Chenard et Walcker à traction avant. Dame ! C'est qu'il ne faut pas croire que, avant guerre, la traction avant est une exclusivité Citroën ! Chenard et Walcker ne passera pas la guerre. Déjà, la marque était tombée dans l'escarcelle de Chausson en 1936. Après guerre, Peugeot reprend les petits utilitaires Chenard et Walcker à traction avant et lance les D3 et D4 avec ses moteurs en lieu et place du petit moteur bicylindre deux temps d'origine. Donc, nous sommes en présence d'un cas de marque transgenre passée des automobiles (féminin) aux utilitaires (masculin). Ah ! C'est pas simple !

Chenard et Walcker T24C
Pour en finir avec ce sujet qui me donne mal à la tête, un dernier cas encore plus étrange. Ici, le genre change en fonction du nombre de roues. Si ça a quatre roues, c'est une Morgan, si ça n'en a que trois, c'est un cyclecar. Quoi que l'on en puisse penser, le cyclecar est dans la tradition. Bien sûr, le moteur S&S est un peu trop gros, trop rutilant, pas assez anglais. Mais ça doit être sacrément amusant de jouer avec les radars aux commandes d'un semblable engin sur les routes du Périgord !

cyclecar Morgan

samedi 28 juillet 2018

Mec amer, Ikea Guy Degrenne

Et si le président Trump avait raison ? Et si les États-Unis d'Amérique étaient, de droit, le maître du monde ? En d'autres termes, et si les USA avaient reçu pour mission divine de conduire la marche du monde et, au-delà, de l'Univers avec un "U" majuscule ? Si l'on accepte cette proposition, si l'on admet que les États-Unis d'Amérique ne constituent pas un pays tout à fait comme les autres, alors, oui, sans doute faudrait-il que ce pays élu redevienne le phare dispensant sa lumière, sa pensée, de par les continents et les mers.
Quel pays mieux que les USA a su faire rêver la planète entière ? La vieille Europe semble figée dans ses traditions, ses habitudes, ses vieilles pierres, ses vieilles guerres, ses vieilles cultures. Plus à l'est, l'empire russe fait peine à voir. La Chine, le Japon, le sud-est asiatique, le sous-continent indien, l'Australie, la Polynésie ? Ne parlons pas du cas de l'Afrique, la grande oubliée et passons sur le cas des Amériques centrale et du sud. Que reste-t-il ? Les États-Unis d'Amérique.
Les rêves viennent des USA. La culture est américaine. Le cinéma, la littérature, la musique et les moyens de diffusion de tout cela sont américains. Internet, les GAFAM sont américains. Coca-Cola, Mc Donald, Marlboro ? Américains aussi ! La NASA, la CIA, le FBI ? Américains ! L'expansionnisme américain a façonné les esprits à un point tel que partout sur la planète (ou presque) on pense américain, on rêve américain, on consomme américain. On peut bien s'en inquiéter ou le regretter, c'est un fait. Qui a marché sur la Lune et qui a osé faire exploser des bombes atomiques sur des populations civiles ? Qui se donne tous les droits ? Qui pense détenir ses droits directement de dieu ? Les Américains.
Donald Trump gesticule et déblatère tant qu'il peut. Il veut que les USA redeviennent ce qu'ils, à son avis, n'auraient jamais dû cesser d'être : la première puissance mondiale. On le dit idiot mais peut-être est-il très lucide et apeuré. Peut-être voit-il les menaces qui pèsent sur son pays, l'effondrement du modèle patiemment mis en place tout au long du XXesiècle. Parce que oui, il est possible que l'on assiste à la fin de l'hégémonie des USA, à sa chute inexorable. Il n'est peut-être pas stupide de penser que le rêve américain a vécu, que les derniers soubresauts viennent signifier l'agonie amorcée.
Ce que l'on a appelé "le bloc occidental" après la deuxième guerre mondiale est en réalité complètement inféodé à la pensée américaine. Ce conflit qui, dans le fond, n'aurait dû concerner que l'Europe a été "récupéré" par les USA. Je suppose qu'il faut se réjouir de l'aide des Américains et de ne pas être aujourd'hui dans un pays sous la botte des Nazis, hein ! Je suppose que sans les Américains l'issue de cette guerre aurait été tout autre. Je reconnais cela. Ce que je pense cependant, c'est que les USA ont imaginé que leur implication dans le conflit allait leur permettre de faire main basse sur tout un marché qui leur échappait. Il allait falloir reconstruire, équiper.
De 1917, date de l'implication des USA dans le premier conflit mondial, à aujourd'hui, ça fait un siècle que la vieille Europe a commencé à baisser la tête face aux États-Unis d'Amérique. Parce que les pays d'Europe n'ont pas su et pas voulu s'unir, parce que l'on a exacerbé les nationalismes, les USA ont pu agir sans trop d'entraves. Aujourd'hui, le maître du monde pourrait bien être la Chine qui avale les matières premières, qui construit pour le reste du monde, qui gagne en puissance. La Chine va pouvoir faire la pluie et le beau temps et imposer ses règles du jeu. Les USA ne vont pas accepter cela mais oseront-ils faire la guerre à une puissance telle que la Chine ?
On nous dit qu'il nous faut changer de mode de vie. Abandonner l'automobile (et la moto, bien sûr) pour le vélo, manger moins de viande, privilégier les productions locales, respectueuses de l'environnement. De toutes façons, nous n'aurons plus le choix. Le monde aura vécu son siècle d'excès en tous genres, il aura épuisé une bonne part des ressources et il va se retrouver le cul par terre. C'est bien fait pour sa gueule. Qu'il crève.

A Fossemagne, il y avait une exposition de véhicules de collection. Devant l'église, une Citroën (D quelque chose), une Alpine Renault, une R5, une Peugeot 202 et une Chevrolet Corvette de 1978. Normalement, ça aurait dû être cette dernière qui aurait su attirer les regards. Eh bien non, les gens s'en foutaient un peu de cette pompeuse américaine. Si c'est pas un signe, ça !

Chevrolet Corvette


Mec amerri cas gris de gaine

samedi 4 novembre 2017

ABC

ABC ? Quoi « ABC » ? Ben oui, comme ça, parce que je l'ai décidé. ABC parce que ça me plaît. Vous trouvez quelque chose à y redire ? Si vous êtes pas content, vous pouvez toujours aller voir ailleurs. Je ne vous retiens pas. J'ai bien le droit de faire ce que je veux, non ? Bon.
Donc, quelques automobiles croisées à Périgueux pour continuer la série commencée il y a déjà plusieurs jours. On débute par une Alpine Renault A110 qui, on peut le voir sur l'image en noir et blanc, n'est pas bleue mais blanche ce qui est plus rare et nettement moins bleu. On peut noter que si c'est moins bleu ce n'est pas vraiment rouge ou jaune non plus. C'est d'ailleurs l'une des spécificités du blanc de ne pas être d'une autre couleur. Ici, bien sûr, le fait que la photo ait été traitée en noir et blanc ne permet pas bien de se rendre compte de la blancheur claire du véhicule. Il vous faut me faire confiance.

Alpine Renault
Mais cessons un instant de nous intéresser aux voitures blanches pour nous diriger vers une Bugatti qui, comme par hasard, n'est pas bleue non plus. Puisque cette image n'est pas transformée en noir et blanc, vous pouvez tout à loisir discourir de la couleur réelle de l'automobile. On note une idée forte de Ettore Bugatti qui, malheureusement fut abandonnée, de placer les chambres à air de secours autour des feux avant. Tout à l'avant, sous le radiateur, on peut apercevoir la manivelle de l'essoreuse à salade bien utile lorsque l'on se sert de son véhicule pour un pique-nique à la campagne. On remarque le conducteur agir sur une manette de la main droite avec l'air de celui qui a l'air de ne pas avoir l'air. En fait, je le dénonce, il agit sur le levier commandant les freins arrières et il tente d'abuser un inspecteur du contrôle technique en lui faisant croire que ces freins sont parfaitement fonctionnels. A l'arrière-plan, un complice est en train de distraire le contrôleur en lui disant : " Oh ! Regardez ! Une soucoupe volante vient de s'écraser sur la cathédrale saint Front ! ".

Ville Renaissance et Bugatti
Toujours pas très bleue mais nettement plus américaine, une Chevrolet Sting Ray née du croisement de Sting, le chanteur du groupe Police, et Ray Charles, le célèbre coureur de marathon que l'on ne présente plus. De cette union apparaît cette automobile rouge de honte. En arrière, une personne présente pour la manifestation visant à défendre les idées chrétiennes et les valeurs de la famille ne cache pas sa désapprobation et a sorti son bréviaire de poche pour tancer l'équipage coupable de quelques envolées liturgiques bien senties. Grâce lui soit rendue. Chevrolet Corvette Sting Ray

dimanche 17 septembre 2017

Vu aujourd'hui

Chevrolet Impala 1963

Autour de l'eau ?

mardi 5 septembre 2017

Vin d'âge d'aise

On continue notre récapitulation des véhicules en présence lors des Vintage Days et on commence par une Porsche 356.

Porsche 356

Juste à côté, une DS devant une Renault Caravelle pour une invitation au voyage.

Citroën DS et Renault Caravelle

Un peu plus loin, une Panhard Dyna X bien reconnaissable.

Panhard Dyna X

Quelques années séparent ces deux Citroën, d'abord une C4 puis une Rosalie.

Citroën C4

Citroën Rosalie

Sur une base de 2cv Citroën, une amusante Lomax trois roues qui donne le sourire aux spectateurs comme aux occupants du véhicule.

Lomax

Plus américaine, plus cossue, plus puissante, plus connue, une Chevrolet Corvette modèle 1956.

Chevrolet Corvette 1956

Peu courante et assez rare, une Volkswagen Karmann Ghia type 34 bien agréable.

Volkswagen Karmann Ghia type 34 1966

lundi 4 septembre 2017

D'autres autos des Vintage Days

Elle était présente lors de la précédente édition des Vintage Days et ça a été un réel plaisir de la revoir, c'est la 2cv AZU décorée aux armes de l'apéritif corrézien Salers.

Citroën 2cv et Solex

On reste chez Citroën avec une Rosalie et une 2cv. Les Citroën des années 1930 étaient bien représentées avec au moins quatre Rosalie dont une était en compagnie d'une jolie Chevrolet Corvette.

Citroën Rosalie et 2cv

Chevrolet Corvette et Citroën Rosalie

On passe chez Renault avec une sympathique Dauphine. Alors la question est : véritable Gordini ou pas ? Je n'en sais pas beaucoup plus que ce que l'image laisse paraître.

Renault Dauphine

Nous restons dans la production hexagonale avec une très sympathique Panhard Dyna Z.

Panhard Dyna Z

Si nous passons les Alpes, nous trouvons cette belle Lancia Flavia assez rare en nos contrées en en cet état. Une belle restauration pour une belle automobile au tempéramment sportif.

Lancia Flavia

Enfin, très rare en France et même peut-être exemplaire unique sur le territoire national, une Mercedes Benz 200 cabriolet de 1933. Une année qui rappellera quelque chose aux plus férus d'Histoire parmi vous. Cette auto de grand luxe devait sans doute être enviée par les pontes du régime nazi qui arrivait aux commandes du reich. Il n'en reste pas moins que l'automobile est belle et sa restauration d'un très haut niveau.

Mercedes Benz 200 cabriolet 1933

dimanche 3 septembre 2017

Les jours millésimés épisode 1

Depuis vendredi et jusqu'à aujourd'hui, Périgueux résonne au son des moteurs de véhicules anciens et vit à l'heure des années trente à soixante-dix avec force animations. J'ai passé une grande partie de ce samedi à faire le plein d'images d'automobiles anciennes et il se pourrait que vous en ayez à bouffer dans les jours à venir. Si j'ai trouvé cette édition moins enthousiasmante que celle de l'an passé, c'est en grande partie en raison de l'absence des véhicules d'exception qui étaient présents dans l'enceinte de la propriété Brou de Laurière. Pas de Bugatti, pas de Delahaye ou de Talbot pour 2017. Par contre, il m'a semblé voir bien plus d'américaines qui ne jouaient pas la carte de la sobriété.
Le matin, on pouvait admirer un grand nombre de véhicules sur l'esplanade Badinter et assister à la grande parade dans les rues de la ville. L'après-midi, on voyait déjà bien moins de modèles exposés mais on pouvait tout de même en trouver de beaux exemplaires dans les rues et sur les places de la ville. La place Montaigne était réservée à l'espace "néo rétro" avec beaucoup d'américaines et des stands dédiés à la personnalisation des carrosseries. Cette partie m'a semblé un peu pauvre et assez peu intéressante. Je ne m'y suis pas attardé.
Et donc, quelques photos...

Citroën Rosalie

Citroën Traction Avant

Citroën 2cv

Renault 1000kg Goelette

Mobylette

125 Motobécane

Buick 1948

De Soto 6

Chevrolet Corvette

jeudi 31 août 2017

Comme là-bas, l'Amérique près de chez vous

Chevrolet utilitaire


Et je profite de ce que l'on me donne la parole pour apprendre ou rappeler à ceux qui auraient l'occasion de passer par Périgueux à partir de demain et jusqu'à dimanche la tenue de la troisième édition des Vintage Days. Il va y avoir des autos, des motos, des défilés, des personnages à photographier. Faites-moi penser à recharger la batterie de l'appareil photo !

jeudi 24 novembre 2016

Le cocotier est une espèce de palmier

Aimez-vous les palmiers ? J'avais une photo d'une Chevrolet Bel-Air "améliorée" prise lors des Vintage Days de Périgueux. Le décor ne me plaisait pas beaucoup et j'ai commencé à détourer l'automobile en vue de la placer en une autre place. Mais où la mettre ? Je me suis dit qu'elle serait tout à sa place sur une belle plage. N'allez pas chercher pourquoi, vous n'êtes pas dans ma tête et avez toutes les raisons de vous satisfaire de cela.
Ce qui est formidable avec le monde moderne, c'est qu'il a donné Internet. Avec Internet, rien de plus aisé que de lancer une recherche pour voler une photo. C'est ce que je me suis permis de faire sans me sentir coupable de quoi que ce soit. Je suis conscient d'avoir voleré la photo de cette plage paradisiaque mais je m'en fous un peu, pour tout dire.
D'un côté, j'avais la voiture américaine, de l'autre la plage et son cocotier qui est un palmier. J'ai combiné le tout et ajouté un peu de sable sur les pneumatiques afin que ce soit un poil plus crédible.
Un de ces quatre, très prochainement j'espère, je vous parlerai d'un autre palmier pourvu de plein de feuilles. Une certaine sorte de palmier à dates, ose-je dire.

Bel-Air

lundi 12 septembre 2016

Véhicules anciens à Groléjac

Peut-être deviens-je difficile. L'an dernier, l'absence de tracteurs agricoles lors de l'exposition de véhicules anciens de Groléjac avait créé une déception dont j'avais eu bien du mal à me remettre. Cette année, pas beaucoup plus de tracteurs mais, me semble-t-il, aussi moins d'automobiles vraiment anciennes. Il ne doit pas être facile d'attirer les collectionneurs d'autant plus que les manifestations de ce genre ont tendance à se multiplier.
Mais tout de même, quelques véhicules bien intéressants dont ceux que je vous propose aujourd'hui avec une sélection un peu rapide. Pour commencer, un utilitaire pas si courant avec un Peugeot Q3A joliment restauré.

Peugeot Q3A

Pour poursuivre, deux cabriolets, l'un arrivé des Etats-Unis d'Amérique et l'autre d'Italie avec une Corvette et un bien agréable spider Fiat

Fiat 124 spider

Chevrolet Corvette début des années 60

Et pour rester dans le sujet, une Peugeot 403 cabriolet et une Renault 4cv découvrable rares.

4cv découvrable

Peugeot 403 cabriolet

Pour terminer, une classique Citroën Traction Avant que l'on prend toujours plaisir à croiser.

Citroën Traction Avant 7cv

dimanche 20 septembre 2015

Musée Agricole et Automobile de Salviac

Chevrolet sedan 210 yellow cabEn ces Journées du Patrimoine on peut se demander ce qu'est ce patrimoine. En gros et pour faire simple, on peut dire que c'est l'ensemble des biens matériels et immatériels, artistiques et historiques, qui constituent une forme, une sorte, de mémoire commune. C'est un gros fourre-tout dans lequel on peut mettre ce que l'on veut selon ses goûts personnels ou culturels.

Benoît Jouclar n'a que 38 ans. Bientôt 39. La légende veut qu'il ait commencé à amasser sa collection à l'âge de 14 ans lorsqu'il est allé chercher le Farmall Cub de son grand-père, paysan de ce Lot proche du Périgord Noir, à quelques encablures de Sarlat. Sa collection est devenue le Musée Agricole & Automobile de Salviac il y a une dizaine d'années et c'est lui, Benoît Jouclar, en vrai passionné, qui organise les visites avec un discours bien rodé. Au programme pour qui souhaiterait suivre la visite guidée, démarrage de Mc Cormick Deering à la manivelle ou de Société Française Vierzon au chalumeau et à l'huile de coude !

Mc Cormick Deering

Société Française Vierzon

Sur 6000 mètres carrés, dans des bâtiments, sous des tunnels agricoles ou en plein air, on peut voir beaucoup de machinisme agricole, du véhicule utilitaire, du véhicule militaire, de l'automobile ancienne et de la moto d'autrefois. Le machinisme agricole se taille la part du lion et c'est bien naturel puisqu'il est à l'origine de la collection. Cela ne s'arrête pas aux tracteurs presque trop attendus. On peut voir des batteuses, des faucheuses, de l'araire, de la charrue à traction animale, de la charrette ou encore un alambic, un four à pain, des pressoirs à raisin. En vingt-cinq ans, notre homme a su récupérer, accueillir ou acheter tout ce qui constitue une collection pléthorique.
Ce que l'on pourrait éventuellement regretter, c'est que le tout n'est pas très organisé. On trouvera aussi, peut-être, qu'il y a un peu trop de doublons. Et c'est vrai que si les tracteurs étaient présentés par ordre chronologique, on y gagnerait en compréhension. Et il est vrai aussi que l'on peut se lasser de voir cette profusion de modèles du même type. Ceci dit, on se réjouira du fait que, justement, la visite et l'accès à l'intégralité de la collection (ou peu s'en faut) soit libre. A chacun d'y trouver son compte à son allure.

HSCS G35
L'une des plus belles pièces de ce musée, à mon avis et pour la partie agricole, est ce HSCS G35 fabriqué en Hongrie. C'est un des représentants de ces tracteurs à boule chaude au rang desquels on notera les Lanz et Société Française Vierzon. Ce HSCS mériterait d'être restauré. Il ne doit pas être aisé de trouver des pièces et je ne sais rien de son état réel.
Les paysans, fils de paysan, petits-fils de paysan ou autres personnes ayant un intérêt pour la chose trouveront ici de quoi réveiller bien des souvenirs. Le tracteur du papa, le premier tracteur à être arrivé à la ferme, il y a beaucoup de chances pour qu'il soit là quelque part.

Chevrolet sedan 210 yellow cab
A l'entrée du site, vous êtes accueilli par ce taxi new-yorkais Chevrolet. Un peu plus loin trône une Traction Avant Citroën. Encore un peu plus loin, le Société Française Vierzon utilisé pour les démonstrations de démarrage. Vous vous acquittez du billet d'entrée et libre à vous de conduire votre visite ou, pour un peu plus cher, de suivre la visite guidée. Il faut prendre son temps pour découvrir et je ne pense pas que l'on puisse tout voir en une fois.
A l'intérieur du bâtiment principal sont exposées la plupart des voitures et les motos. Pour les motos, quelques belles pièces mais beaucoup de populaires de petite cylindrée des années 50. Tout de même quelques pièces remarquables comme une 250 Terrot. Pour les automobiles, deux Ford T, une Citroën SM, une étonnante Traction Avant utilitaire (une création non officielle) ou quelques véhicules dans leur état de "sortie de grange" qu'il est très bien de conserver tel quel selon moi.

Citroën; Renault et Willys
Ford T
Ford T
La dame ne fait pas partie du décor
Mais parce qu'il n'y a pas que les moteurs dans la vie, Benoît exécute son numéro préféré avec son grand bi "boneshaker" et son fidèle compagnon de jeu à quatre pattes.

Démonstration de Boneshaker
Je pense qu'il me faudra revenir pour une nouvelle visite. Le maître des lieux est accueillant et à la disposition de son public, il y a aussi beaucoup à découvrir dans les alentours. Si vous passez par Salviac, si vous êtes du côté de Sarlat, n'hésitez surtout pas, la découverte de ce musée vaut le coup.

lundi 29 juin 2015

Nationale 20 et mécaniques anciennes

Pour satisfaire la curiosité insatiable de mes plus fidèles visiteurs tout en nourrissant le goût de l'un d'eux pour les culs, je me suis résolu à faire une seconde sélection des photos faites hier à Brive-la-Gaillarde des vieilles voitures participant à la promenade sur la route nationale 20 "historique". Et cette fois, c'est fini, je n'y reviens pas.

Deux chevaux pas végétariens
Culs d'allemandes
Amilcar
Peugeot 201 de course
Chevrolet 210 Sedan 1957
Citroën AMI6 et remorque

mardi 14 avril 2015

Les cabossés de Trélissac

Renault AlpineIl y a quelques années de cela, une collègue me parle du rassemblement des cabossés qui se tient chaque deuxième dimanche du mois sur le parking du centre commercial "la feuilleraie" à Trélissac. Parce que je n'y pensais pas, parce que je n'avais pas envie de me déplacer, je n'y étais jamais allé jusqu'à ce dimanche dernier.

Qui est derrière cette manifestation ? Qui est l'organisateur ? Je n'en sais rien. A première vue, il n'y a pas de réelle organisation. C'est ouvert à tous les véhicules qui sortent de l'ordinaire, qu'ils soient anciens ou récents. Ce dimanche, parce que je devais passer par Périgueux, je suis passé voir ce qu'était cette réunion informelle. Je n'ai pas été déçu.
Des autos et des motos. Peu d'utilitaires, juste représentés par quelques pick-up d'origine américaine. Beaucoup d'américaines aussi du côté des motos avec des Harley Davidson personnalisées mais aussi des sportives japonaises et quelques motos plus ou moins anciennes dont une 125 SL Honda magnifiquement restaurée.

Thomann
La plus ancienne des motos était cette Thomann entretubes "dans son jus". Je ne connais ni son année de production ni le modèle. Elle est équipée d'un moteur culbuté. De quelle cylindrée ?

moteur culbuté Thomann
Des américaines aussi du côté des voitures. Une Chevrolet Bel Air de 1957, une splendide Auburn, des AC Cobra, Ford Mustang, Lincoln. Des machines au gros cœur de V8. Pas mal de Porsche et de Volkswagen (notamment des Kombi), quelques représentantes de l'industrie automobile française des années 50 à 80, des italiennes et des anglaises, aussi, pour ce plateau très éclectique.

Renault Alpine

Parmi les voitures qu'il me plairait d'essayer, cette Alpine. J'ai toujours eu un faible pour cette voiture. Elle n'était pas la plus puissante mais elle savait se montrer agile face à ses concurrentes de l'époque dans les rallyes où on la trouvait en nombre. Sa robe jaune nous change un peu de celle bleue par laquelle elle est plus connue.

Alpine Renault

Pour rester en France et dans la teinte, j'ai aussi été attiré par une Simca Rallye 2 qui m'amuserait sans doute aussi. Arrivée après la R8 Gordini mais reprenant grosso modo le même principe avec sa caisse trois volumes et son moteur arrière, la Simca 1000 a été la bagnole du kéké qui se prenait pour un pilote. Par la suite, le même kéké s'est rabattu sur les Golf et autres 205 GTI ou 104 ZS ou encore Ford XR3 ou XR2 quand ce n'était pas sur une R5 Alpine ou une Autobianchi Abarth. De Simca 1000 à vocation sportive, il y a eu la Rallye 1, la Rallye 2 et la Rallye 3. Ça s'est arrêté là. Dans cette période de fin des années 70 et début des années 80, on pouvait encore s'amuser sur les routes. On pouvait aussi s'y tuer en toute sérénité, c'est vrai, mais bon. Au moins, avec ces petites bombes qui freinaient comme elles le pouvaient, on pouvait s'amuser à piloter en roulant à des vitesses qui, aujourd'hui, feraient rigoler la plus abominable des bagnoles actuelles. Cela prouve que la vitesse n'est pas ce qui importe le plus dans le plaisir que l'on peut prendre à conduire "sportivement" une voiture. Pour tout vous dire, je me suis beaucoup amusé avec ma coccinelle qui ne devait pas atteindre les 120 km/h réels ou avec la Fiat 126 qui, elle, devait taper un bon 110 km/h en descente. Aujourd'hui, tout cela est impossible à comprendre si l'on est au volant d'une voiture moderne.

Simca Rallye 2

Pour le plaisir des yeux, certains propriétaires levaient le capot de leur belle auto. C'est le cas pour la Jaguar présentée ci-après. Ça vous avait tout de même une autre gueule que ces moulins encapsulés que l'on vous sert aujourd'hui. On ne voit plus rien qu'une sorte de couvercle en plastique d'où émergent la jauge à huile, le bouchon de remplissage de liquide de refroidissement et celui de remplissage d'huile. A cette époque, Jaguar était encore une marque qui faisait rêver.

Jaguar
Il y avait ces deux pick-up américains qui ont su me faire de l'œil. J'ai un très net penchant pour tout ce qui est utilitaire. C'est une sorte de perversion mentale. Je suis plus sûrement attiré par un gros Berliet que par une saloperie de Ferrari. Et donc, il y avait un pick-up laisse faussement (mais bien fait) dans son jus et un autre esthétiquement moins intéressant à mes yeux bien que non dénué d'intérêt en plus d'être de la même marque que le précédent et plus rouge.

Pick-up Chevrolet
Pick-up Chevrolet
Et puis, tenez, pour terminer, une belle VW Karmann qui masque une AC Cobra.

AC Cobra et VW Karmann
S'il fait beau le 10 mai prochain, en plus de fêter l'élection de Mitterrand, j'irai peut-être bien y refaire un tour, au rassemblement des Cabossés.

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