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vendredi 28 février 2020

Tous propulsés

Bleu blanc rouge

vendredi 27 septembre 2019

Remparts losangés

Dès le début, les frères Renault comprennent que la course apporte une promotion inespérée pour une marque automobile. Ils l’attaquent d’abord dans la catégorie des voiturettes, se distinguant dans les épreuves de ville à ville du début du siècle. Le Paris-Vienne1902 traduit pour Renault un passage à la catégorie supérieure, puisque sont engagées trois « voitures légères » Type K à côté de quatre petites voiturettes. La course est rude et la traversée des Alpes comporte le passage de l’Arlberg, à 1 500 m d’altitude… Exposés à tous vents, engoncés dans leurs manteaux de cuir, les valeureux pilotes bravent les éléments et les routes empierrées à flanc de montagne. A côté des grosses et puissantes Mercedes du comte Zborowski et Panhard d’Henry Farman, on donne peu de chances au Type K. Pourtant sa légèreté fait merveille dans ces routes escarpées et, à l’arrivée, Marcel Renault triomphe ! Il a parcouru les 1 300 km à l’incroyable moyenne de 62,5 km/h !

source Renault Classic

Renault K
Ainsi donc, les dés étaient jetés. Les bolides Renault allaient faire parler la poudre dans le monde de la course automobile. Et pour faire les courses, quoi de mieux qu'une 4cv équipée d'une galerie et de sa remorque monoroue ? Les plus jeunes qui ne sont pas dupes ne manquent pas de se questionner et de se demander si l'on ne les prendrait pas pour de parfaits idiots. Vraiment ? La 4cv voiture de course ? Vous plaisantez ?

Les plus jeunes restent dubitatifs
Bon, ok. Alors, on passe à plus sérieux et on sort la R8 Gordini qui représente peut-être le mieux ce que Renault a pu faire pour faire rouler vite la jeunesse française. Une Gordini, il faut que ce soit bleu. Du moins est-ce préférable. Et puis, il faut des bandes blanches. Deux. Des jantes Gotti de 13 pouces pour abaisser un peu l'auto et permettre le montage de pneumatiques plus larges. On a là l'archétype de la sportive française des années 60, une voiture assez nerveuse pour que l'on se prenne pour un pilote et assez accessible pour autoriser les bourses plates à jouer les Fangio de banlieue.

R8 Gordini
R8 Gordini

Si l'on a un peu plus de sous, si l'on souhaite passer à la catégorie supérieure, si l'on veut draguer plus efficacement et ne pas rentrer la queue basse dans sa petite chambre de bonne, il y a l'Alpine (basse elle aussi) que l'on ne présente plus. Sa ligne est tellement ancrée dans les mémoires que Renault n'a pas pu faire mieux que de s'en inspirer pour faire renaître la marque.

Alpine-renault

lundi 1 octobre 2018

Périvroom #3

On ne va pas non plus y passer l'année. Pour peu que la question du véhicule de collection vous intéresse, cette édition de PériVROOM valait le déplacement. Beaucoup de Bugatti, de belles automobiles d'avant la première guerre mondiale, de rugissantes monoplaces, quelques motocyclettes. Vraiment, ce n'était pas mal du tout. Je n'ai pas regretté.
Tenez, par exemple, une SIMCA Coupé de VIlle. La base est une banale Aronde et, a priori, il n'y a pas à faire étalage d'un enthousiasme particulier. Sauf que, tout de même, l'auto est jolie et qu'elle est carrossée par Facel-Véga. Ce n'est pas si courant. On m'objectera que les VLR Delahaye étaient carrossés eux aussi par Facel-Véga et que ces véhicules tous terrains n'ont pas grand chose de luxueux.

Simca Coupé de Ville
Une Renault, une Corre. Ce qui est amusant, c'est qu'il y a presque autant d'années qui séparent ces deux autos qu'il y en a entre la plus récente des deux[1] et notre époque. On peut constater qu'il y aura eu plus de bouleversements dans la conception des automobiles dans les 50 premières années que dans les 50 suivantes. Enfin à la condition d'accepter de dire n'importe quoi et de ne pas tenir compte des incroyables progrès de ces vingt dernières années qui nous mènent vers la voiture autonome, bien sûr. Par contre, je pense que l'on peut plus aisément se mettre aux commandes de la petite Renault et s'insérer dans le trafic actuel qu'au volant de la Corre.

Match Corre-Renault
Puisque l'on en est à causer de Renault, nous voyons là l'imposante automobile de 1909 qui tente de faire la course avec une Bugatti. C'est la Bugatti qui va gagner. N'empêche, il y a moins de trente ans entre ces deux automobiles. Tout de même, on reconnaîtra qu'elles n'ont pas été tout à fait conçues pour le même usage, la même destination. Dans la Renault, vous amenez famille et bagages mais vous gagnez moins souvent les courses de vitesse.

Renault contre Bugatti
Une Peugeot 402 Darl'mat et une Bugatti. On pourrait se dire qu'il n'y a guère de rapport entre ces deux marques mais ce serait méconnaître l'histoire de l'une des premières Peugeot, la Bébé Peugeot a bien été conçue, dans les années 10, par Etorre Bugatti.

Peugeot et Bugatti
La 402 est vraiment très jolie. Ça, on ne peut pas le réfuter. Elle date de 1939. Il ne resterait que quelques rares exemplaires de ce beau cabriolet. Peut-être six. Ce qui est un peu dommage, c'est que cette belle carrosserie n'ait pas eu droit à un moteur digne d'elle. Elle doit se contenter d'un "vulgaire" quatre cylindres développant entre 50 et 60 chevaux. Pas de quoi impressionner les autos plus puissantes.

Peugeot 402 Darl'mat
On reste chez Peugeot et on perd une roue avec un side-car de course. Je ne me souviens plus du modèle de la moto. C'est, me semble-t-il, un 350cc à soupapes latérales. Sans doute des années 30. On le voit mal sur la photo mais le singe prend son rôle très au sérieux. Sans doute bien incapable d'atteindre des vitesses folles, cet attelage ne fait cependant pas qu'amuser la galerie !

Side-car Peugeot
Je parlais de la collaboration entre Bugatti et Peugeot.Eh bien figurez-vous que les premières motos Norton étaient équipées d'un moteur Peugeot ! Celle que je vous présente ci-après est, c'est marqué, une Manx. C'est le modèle emblématique de la marque, celui qui nourrit les rêves les plus fous, une machine de légende. Une Manx, quoi ! Ce qui est très regrettable, c'est qu'elle n'ait pas couru.

Norton Manx
Une qui a roulé et plutôt bien, la Magnat Debon pilotée par un solide gaillard équipé de pied en cap dans l'esprit qui sied à l'exercice.

Magnat Debon
Deux Bugatti, deux âges. La plus ancienne, celle qui porte le numéro 7, est une type 13 ou "Brescia". Elle date de 1913. L'autre est une type 35 des années 20. On remarque qu'entre les deux, Bugatti adopte le radiateur en forme de fer à cheval qui sera une marque de fabrique jusqu'aux modèles actuels.

Bugatti 13 et 35

Pour être certain que ce sera bien une Bugatti qui gagnera, le mieux est encore de faire courir une Bugatti contre une Bugatti. C'est la scène que l'on pouvait voir lors de ce PériVROOM à de multiples reprises.

Bugatti contre Bugatti

Mais la surprise venait de la lutte acharnée à laquelle nous avons pu être témoins entre deux ancêtres, une Brasier et une Despine, et une puissante Caterham. Peut-être les anciennes faisaient-elles obstruction et peut-être même la Caterham remporterait-elle la course si on l'avait laissée passer. Mais tous les coups semblaient être permis.

Les ancêtres mènent la course

Spécialement pour le Liaan

Dauphine qui veut se faire voiture de course

Note

[1] la Renault

samedi 31 mars 2018

Bagnoles de France

Deux Chevaux

Renault de quatre chevaux fiscaux

Quatrelle Gordini

lundi 4 septembre 2017

D'autres autos des Vintage Days

Elle était présente lors de la précédente édition des Vintage Days et ça a été un réel plaisir de la revoir, c'est la 2cv AZU décorée aux armes de l'apéritif corrézien Salers.

Citroën 2cv et Solex

On reste chez Citroën avec une Rosalie et une 2cv. Les Citroën des années 1930 étaient bien représentées avec au moins quatre Rosalie dont une était en compagnie d'une jolie Chevrolet Corvette.

Citroën Rosalie et 2cv

Chevrolet Corvette et Citroën Rosalie

On passe chez Renault avec une sympathique Dauphine. Alors la question est : véritable Gordini ou pas ? Je n'en sais pas beaucoup plus que ce que l'image laisse paraître.

Renault Dauphine

Nous restons dans la production hexagonale avec une très sympathique Panhard Dyna Z.

Panhard Dyna Z

Si nous passons les Alpes, nous trouvons cette belle Lancia Flavia assez rare en nos contrées en en cet état. Une belle restauration pour une belle automobile au tempéramment sportif.

Lancia Flavia

Enfin, très rare en France et même peut-être exemplaire unique sur le territoire national, une Mercedes Benz 200 cabriolet de 1933. Une année qui rappellera quelque chose aux plus férus d'Histoire parmi vous. Cette auto de grand luxe devait sans doute être enviée par les pontes du régime nazi qui arrivait aux commandes du reich. Il n'en reste pas moins que l'automobile est belle et sa restauration d'un très haut niveau.

Mercedes Benz 200 cabriolet 1933

dimanche 21 février 2016

Salon du véhicule ancien

Aujourd'hui encore et contre quatre euros, vous pouvez découvrir les véhicules exposés au salon du véhicule ancien qui se tient au parc des expositions de Marsac-sur-l'Isle, à côté de Périgueux. Beaucoup de véhicules, automobiles et motocyclettes à voir. Des plus anciennes qui datent du tout début du 20e siècle aux plus récentes des années 80. Le temps passe, on vieillit. Si l'on peut voir des modèles "convenus" il y a là aussi de vraies raretés. Je regrette un peu que l'exposition soit trop tassée mais ça a été la condition pour exposer un maximum de pièces. Les motocyclettes sont trop peu présentes et bien trop peu mises en valeur et je le regrette beaucoup d'autant plus qu'il y a quelques très beaux et intéressants modèles.
Pour aujourd'hui, je vous propose une première rapide sélection des photographies réalisées avec un Canon 60D, un flash Canon 580 EX et un zoom 10-20 Sigma.

Entrailles de 2cv

DS Citroën sans toit

Deux Gordini

Oh lord !

Bombinette NSU

Triumph TR3 A

DDR power

dimanche 13 septembre 2015

L'italienne et la française à Groléjac

Aujourd'hui s'est déroulé la quatrième édition de l'exposition de véhicules anciens à Groléjac. Pour commencer, deux automobiles à l'allure sinon à vocation sportive. Une Renault, une Alfa-Romeo. Une française et une italienne. A les voir, on peut penser que quelques années les séparent mais ce n'est pas le cas. Elles sont contemporaines. S'il me faut reconnaître avoir quelque sympathie pour la Renault, ma préférence va tout de même vers l'Alfa qui ressemble moins, à mon goût, à une voiture de tourisme bricolée. Il faut se souvenir qu'à une certaine époque, bon nombre de jeunes "gordinisaient" un peu tout et n'importe quoi en affublant leur voiture des deux célèbres bandes blanches. Ainsi, pour peu que l'on ait su poser deux longues portées sur la face avant de sa R8 Major et peindre ces deux bandes sur une peinture bleue, on avait une vraie voiture de course.

Renault R8 Gordini
Alfa Romeo 1750 GT Veloce

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