vendredi 5 juin 2020
Mot-clé - Alfa Romeo
mercredi 2 octobre 2019
Angoulême, ça repart
L'histoire dit que, en ce début des années 60, vexé de ne pas pouvoir racheter Ferrari, Ford conçoit sa GT 40. Cette sportive devra être performante et battre les Ferrari sur leur terrain. Ce sera fait et bien fait. Conçue en Grande Bretagne, elle sera produite à 126 exemplaires. Des répliques seront fabriquées dans les années 90. Je ne sais pas si celle présente à Angoulême est une authentique d'époque.
L'Austin 7 a sans aucun doute été la petite voiture la plus répandue pendant longtemps en Grande Bretagne. Très répandue, elle a donné naissance à tout un tas de versions sportives après un passage entre les mains d'une foule de mécaniciens et préparateurs acharnés. Elles étaient assez nombreuses, sous différentes formes, à Angoulême.
Largement diffusée en Italie, la berline Lancia Appia des années 50 a plus souvent été une automobile familiale qu'une habituée des épreuves sportives. Pourtant, certaines ont bien été engagées dans des compétitions où elles ont su briller dans leur catégorie. Celle-ci était magnifiquement restaurée.
Une qui ne cache pas son ambition de faire parler la poudre dans des épreuves sportives, c'est cette Alfa Romeo Type 308. Son 8 cylindres gavé par un compresseur délivre allègrement près de 300 chevaux qu'il convient de maîtriser depuis l'habitacle qui n'accueille que le pilote accroché au large cercle de bois.
Et pour en finir, une française qu'il n'est pas nécessaire de présenter et qui n'a, apparemment, pas d'appétence particulière pour le sport. Elle a été tellement diffusée et pendant tellement d'années avec quelques améliorations et transformations mineures qu'elle est aujourd'hui encore, comme la 2cv ou la 4cv, presque connue de tous et de toutes les manifestations.
dimanche 29 septembre 2019
Vues à Angoulême
Avant de se lancer dans le marché de niche de l'automobile laide et moche, Lancia faisait de belles voitures. A Angoulême, on pouvait avoir la chance de croiser une magnifique Flaminia Sport Zagato qui montre que les carrossier et constructeurs italiens sont capables du meilleur.
Toujours d'Italie nous viennent ces Alfa Romeo. La première est une Giulietta spider, la seconde une Alfetta GTV. Là aussi, on pourra applaudir au traits de crayon même si la GTV due à Giugiaro présente un peu trop d'angles à mon goût. Cependant, je la considère comme tout à fait convaincante et bien représentative de son époque.
Du Japon nous arrivait une Honda S800. Alors, ce n'est pas une automobile que je trouve remarquablement jolie. Les canons esthétiques ne sont pas les mêmes partout à la surface de la planète. Même les Américains qui rêvent de lisser tout ça en imposant leur goût au reste du monde n'y parviennent pas tout à fait. Si le cinéma américain et la musique ont réussi à le faire, si les baskets et les jeans sont aujourd'hui partout, si les hamburgers et les "cola" sont courants, les goûts "made in USA" n'ont pas percé dans tous les domaines. Les Japonais ont compris assez tôt que pour réussir, il fallait étudier et comprendre les attentes occidentales. Les Japonais sont assez pragmatiques. Si les demandes sont d'avoir de l'esprit anglais, on va s'inspirer de ces productions anglaises en les améliorant sur certains points. Si la demande est d'avoir du clinquant, on fait du clinquant. Si la demande est de faire du fiable, on le fait aussi. Et alors, chez Honda, on a compris que l'on voulait de la petite sportive performante, vive et fiable. La réponse arrive avec ce petit coupé dont le point fort est assurément le moteur capable de grimper à près de 10000 tours tout en étant très compétitif d'un point de vue financier.
En ce début des années 60, c'est le chant du cygne pour Facel Vega qui se lance dans une ultime tentative pour relever la tête. La confiance a été durement éprouvée avec le catastrophique moteur Pont-à-Mousson des Facellia. On sort la Facel III qui ressemble beaucoup à cette Facellia mais qui adopte un moteur Volvo de 1800cc fiable. Cela ne suffira pas et Daninos jette l'éponge en 1964. La dernière marque de prestige française est morte sans que l'on s'en émeuve beaucoup. La toute dernière Facel est cependant la Facel 6 qui ne fut produite qu'à 44 exemplaires dont la plupart fut vendue après la fermeture de l'entreprise.
jeudi 26 septembre 2019
Angoulême encore
On commence par quoi ? Au programme d'aujourd'hui, cinq automobiles et, pour commencer, la Peugeot dont je vous montrais le poste de pilotage. Je reviendrai sur cette auto ultérieurement. Il fallait avoir la foi et le cœur bien accroché pour oser rouler à vive allure au volant d'une machine pareille. Il fallait avoir confiance en ses pneumatiques étroits, il fallait croire qu'il n'y avait pas vraiment besoin de freiner. Il fallait être un peu fou.
La voiture qui suit est une Ferry 750 de 1955. C'est une automobile sportive, ça se voit du premier coup d'œil. La mécanique est d'origine Renault et bon, ma foi, ça devait bien faire l'affaire dans sa catégorie. Apparemment, c'est le fils du constructeur qui a conduit l'auto jusqu'à Angoulême. Ce fils, c'est Luc Ferry, le philosophe, professeur et ministre de la Jeunesse, de l'Éducation nationale et de la Recherche dans les deux premiers gouvernements de Jean-Pierre Raffarin. Ça ne me le rend pas très sympathique mais on s'en fout. Bref. Je me fous de ce Luc Ferry.
Une petite Austin Healey Sprite pour sa bouille rigolote et, pour rester dans l'anglaise, une Allard. Je n'ai pas grand chose à dire au sujet de ces automobiles et je ne trouverai rien de mieux à en dire que l'on pourra trouver mieux dit ailleurs.
Et pour terminer, une bien attirante Alfa Romeo qui est une automobile que l'on saurait aujourd'hui encore conduire aisément. Je n'en ai jamais conduit mais je pressens que l'on doit sûrement pouvoir s'amuser avec ce petit bolide rouge.
samedi 24 février 2018
Revenons à Marsac
Dans un monde idéal, je serais un photographe compétent et il n'y aurait pas de visiteurs autre que ma pomme. Dans ce monde idéal, aussi, j'aurais tout loisirs pour mettre en scène les véhicules présentés. Évidemment, j'aurais aussi des assistants, du matériel d'éclairage et une ou deux lignes de coke pour faire le job.
Or, il se trouve que je ne suis pas dans ce monde idéal et il faut bien faire avec (ou plutôt sans) sauf à ne rien faire du tout, bien sûr. Cessons de geindre et passons aux photographies.
Pour commencer, une Renault Frégate Transfluide (à convertisseur de couple). Mal née, équipée d'un moteur pas assez puissant et manquant d'agrément, cette automobile voulait contrer le succès insolent de la Traction Avant de Citroën. Celle présentée ici vaut surtout par une particularité qui n'en fait pas un monument de la construction automobile. Elle est équipée d'une direction à droite. Bon.
Française aussi et déjà présente l'an passé, sans doute la plus ancienne des automobiles exposées, une de Dion Bouton "face à face". C'était au temps des balbutiements du véhicule automobile. On se cherchait. On avait le moteur, on avait le principe de base mais ça manquait de cohérence. Pourquoi placer chauffeur et passagers en face à face ? Une illusoire idée que l'on pouvait ainsi se faire la conversation ? Héritage des véhicules hippomobiles ? Je ne sais pas. Le volant n'était pas né et on s'asseyait bien haut. L'automobile n'était pas encore entrée dans l'ère de la démocratisation et il est presque certain que ces engins étaient plus des curiosités amusantes que de véritables moyens de transport.
Plus populaires mais avec moins de roues, deux 125 latérales de chez Motobécane-Motoconfort surprises à l'état d'un marchand de la bourse d'échanges. Ces sympathiques petites moto ne brillaient pas par leur énergie et leur vitesse mais elles étaient destinées à permettre à l'ouvrier d'être à l'heure à l'usine.
Elle date des années 20 du vingtième siècle et elle est née chez Citroën. C'est peut-être une B12 ou une B10. La ligne générale de ces voitures va perdurer jusqu'à la fin des années 30.
On passe la Manche et on rencontre une très appétissante Alvis. Quel modèle ? Je m'interroge. Peut-être une "20". Elle était venue par la route et n'avait pas eu le temps de se faire une toilette.
De fort sympathiques collectionneurs anglais présentaient, en plus de cette Alvis, un beau plateau de véhicules. Comme il se doit, ces véhicules étaient tous venus par la route et pour certains d'entre eux depuis la Grande Bretagne à l'image de cette Jaguar MK1 particulière. En effet, il s'agit d'une véritable auto de course avec quelques préparations croustillantes au niveau du moteur et du châssis. Entre autres gloires, elle a été utilisée pour reconnaître la route du rallye de Monte-Carlo. Julian, son propriétaire, n'est pas peu fier de cette voiture. Il avait aussi amené une Aston Martin DB2 mais je vous en reparlerai.
D'Italie, cette magnifique et exceptionnelle Alfa Romeo 8C. Quel regret de n'avoir pas entendu le rugissement de ce 8 cylindres en ligne. On imagine le plaisir que l'on doit ressentir à piloter cette machine rare et puissante, à ressentir les trépidations et vibrations de la route et du moteur. Mamma mia !
Liaan m'a communiqué une image d'un prototype de l'américain Budd qui aurait inspiré la Traction Avant Citroën.
dimanche 13 septembre 2015
L'italienne et la française à Groléjac
Aujourd'hui s'est déroulé la quatrième édition de l'exposition de véhicules anciens à Groléjac. Pour commencer, deux automobiles à l'allure sinon à vocation sportive. Une Renault, une Alfa-Romeo. Une française et une italienne. A les voir, on peut penser que quelques années les séparent mais ce n'est pas le cas. Elles sont contemporaines. S'il me faut reconnaître avoir quelque sympathie pour la Renault, ma préférence va tout de même vers l'Alfa qui ressemble moins, à mon goût, à une voiture de tourisme bricolée. Il faut se souvenir qu'à une certaine époque, bon nombre de jeunes "gordinisaient" un peu tout et n'importe quoi en affublant leur voiture des deux célèbres bandes blanches. Ainsi, pour peu que l'on ait su poser deux longues portées sur la face avant de sa R8 Major et peindre ces deux bandes sur une peinture bleue, on avait une vraie voiture de course.
vendredi 20 septembre 2013
Groléjac, de nouveau des voitures anciennes
Des motos, des autos, des tracteurs. On retourne voir les voitures.
On revient du côté des voitures exposées à Groléjac. Et on commence avec une Alfa Romeo qui était assez commune il n'y a pas si longtemps et que l'on prend plaisir à revoir aujourd'hui.
Plus ancienne, moins sportive mais aussi plus française, une Celtaquatre Renault.
Encore plus ancienne, une Citroën 5cv dans son jus et qui roule.
Maintenant, le V8 d'une anglaise Daimler.
On revient en France avec une Renault Dauphine Gordini.
Et une autre Dauphine plus commune.
Pour terminer la séance d'aujourd'hui, une rare et magnifique Delage. Une voiture d'exception. Quel modèle ?
Demain, encore des photos !