Mot-clé - bon goût

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lundi 26 juillet 2021

Dingues tongs

Pieds d'Escoire

vendredi 23 juillet 2021

Coup d'œil dans le rétro

samedi 17 juillet 2021

Parfaite

BMW

mercredi 2 juin 2021

Promesse gouvernementale

Véritables charentaises de l'estimable Michel Loiseau

mardi 16 février 2021

Quand l'appétit va

lundi 12 octobre 2020

Visuellement, BMW monocylindre

vendredi 9 octobre 2020

Rêve d'alcoolique

samedi 26 septembre 2020

Herbe

dimanche 6 septembre 2020

Sprouatch

lundi 13 juillet 2020

Crâneur !

samedi 11 juillet 2020

Biquère

samedi 27 juin 2020

Nationalisme aviné

mercredi 12 juin 2019

Se refaire la cerise

Le clafoutis


Ingrédients

  • 500 grammes de cerises équeutées mais avec les noyaux
  • 125 grammes de farine
  • 100 grammes de sucre en poudre
  • 1 pincée de sel
  • 3 œufs
  • 30 centilitres de lait

Préparation

Mettez dans un saladier la farine, le sucre et le sel. Mélangez et ajoutez les œufs un à un en les incorporant au fouet doucement en veillant à ne pas faire de grumeaux. Versez le lait et mélangez bien.

Placez les cerises dans un plat beurré. Versez la pâte par dessus et enfournez pour une quarantaine de minutes.

samedi 25 mai 2019

Qui c'est qu'a gagné un panier garni ?

Panier frais

vendredi 24 mai 2019

Bête rave partie

4e jour du mois de brumaire

vendredi 23 novembre 2018

Palombes d'un doute

S'ils sont majoritaires, il n'y a pas que des salopards dans le genre humain. Quoi de mieux pour contrer les misanthropes et les fâcheux que de vous narrer un cas exemplaire ? Car oui, ne vous en déplaise, j'ai la chance de connaître de bonnes gens, des êtres humains pour qui les termes de gentillesse, de bonté, d'altruisme, ne sont pas galvaudés.
Récemment, je m'ouvrais à ces personnes des difficultés rencontrées pour se nourrir lorsque l'on a un maigre budget grandement amoindri par les nécessaires acquisitions de whiskies écossais hors de prix, de grands crus bordelais et de conséquents cigares de la Havane. Sans trop me plaindre, je disais ce quotidien constitué de pâtes et d'eau du robinet, je disais l'évitement des devantures trop alléchantes des pâtisseries, boucheries et charcuteries, des épiceries et marchands de fruits et légumes, sources de dépit et d'envies insatisfaites, je disais ce refus des livres de cuisine aux textes et illustrations insupportables pour qui s'en va au lit la queue basse et le ventre vide trop souvent. Les temps sont durs pour un pauvre hère tel que vous me voyez.
Ces personnes avaient par devant elles deux oiseaux chassés par une de leurs connaissances, des palombes. Les palombes, j'en avais entendu parler, comme les poulets ou le saucisson à l'ail, et je pensais que cela tenait de la légende, que cela ne pouvait exister ailleurs qu'au paradis qui accueillera les bons et les miséreux pour une vie meilleure faite de prière et de dévotion dans l'amour de dieu. Et ces personnes, bénies soient-elles, émues par mon malheur, touchées par ma triste condition, dans un geste gratuit (je n'aurais pas eu les moyens sinon) m'offrent deux palombes. Plumées et vidées. Charge à moi de les préparer.

Je me retrouve en mon étroit logis avec ces deux oiseaux et je me gratte le sommet de la tête. Que vais-je en faire ? Comment les préparer ? Quelle recette ? Je demande et me renseigne par-ci par-là et ça m'ennuie. On me conseille ceci, on me dit que c'est mieux comme ça. Non mais oh ! Après tout, j'ai le droit de donner mon point de vue sur la question, non ? Je vais faire à mon idée. Et voilà ce que cela donne.
J'ai d'abord coupé les oiseaux en deux dans le sens de la longueur avec un bon gros couteau bien solide. Ça a fait tchak ! et tchak ! et j'avais quatre morceaux. Dans une cocotte en fonte, j'ai fait fondre de la graisse de canard et j'ai fait revenir ces moitiés de palombe jusqu'à ce qu'elles soient bien colorés. J'ai fait flamber avec un peu d'alcool de prune. J'aurais voulu de l'armagnac mais je n'ai pas retrouvé la bouteille.
J'ai enlevé les palombes et j'ai mis à blondir deux échalotes et un oignon auxquels j'ai ajouté deux gousses d'ail écrasées et détaillées en éclats. J'ai coupé une belle tranche de jambon de cul noir du Périgord et en ai tiré des dés pas trop petits. Je les ai glissés dans la cocotte et ai remué. Un peu de sel, beaucoup de poivre et une légère pluie de farine de froment est venue recouvrir le contenu. J'ai mélangé l'ensemble d'une cuillère de bois bien vive. Les palombes sont revenues dans la cocotte et j'ai couvert à moitié de vin de Bergerac. J'ai attendu un instant que les vapeurs d'alcool s'échappent en remuant souvent et j'ai couvert, baissé le feu et laissé mijoter pour un peu plus d'une heure. Une demi-heure avant de déguster, j'ai ajouté des pommes de terre de belle qualité coupées en deux.
A l'heure de me mettre à table après le bénédicité, je peux vous assurer que je me suis bien régalé. J'ai bu un peu de ce même vin de Bergerac pour accompagner le plat.

Palombe à ma manière


PS J'avais oublié de préciser que j'ai aussi mis une belle carotte et du vert de poireau coupé très fin. Un délice, je vous dis !

dimanche 4 novembre 2018

Quarts de rouge quart de siècle

C'est un mystère. Une bouteille pleine chez moi ? Normalement, ça ne dure jamais très longtemps. Souvent, j'ai soif, j'ai le gosier avide. Comment cette bouteille a-t-elle pu rester intacte si longtemps ? Je ne me l'explique pas. Vingt cinq ans que le raisin a été cueilli, qu'il a été foulé et pressé, que son jus a commencé à fermenter. Vingt cinq ans ! Un quart de siècle. 1993 !
1993, c'est une année qui m'a marqué pour plusieurs raisons et pas que des bonnes. J'ai plein de souvenirs dans la tête de cette année là mais aucun de cette bouteille. Ce vin a vingt cinq ans et maintenant il est temps de se demander si c'est encore buvable. La meilleure méthode pour s'en assurer, c'est de trouver un tire-bouchon et d'ouvrir puis de goûter. Je vais pas le faire ce matin. Déjà, ça pourrait laisser penser que je suis un buveur invétéré. Et puis, honnêtement, j'ai plutôt envie de me refaire du café, pour tout dire.
C'est du Madiran. Il y a des vins qui vieillissent plus mal que ça. Peut-être il y a une chance pour que ce soit encore du domaine du buvable. Je connais un type, à Périgueux, qui se fait une spécialité de rachat de caves. Il achète des lots de bouteilles et après, avec des amis, il les boit. Il m'a raconté avoir bu un Graves de 1913 et qu'il était bon. Admettons. Connaissant le bonhomme et quelques uns de ses amis, je doute un peu qu'il soit en mesure de goûter les qualités d'un vin.
L'affaire, avec une bouteille de vin un peu vieille, c'est qu'il n'y a aucune certitude. Moi, je ne sais pas dire, comme ça, en regardant la bouteille, si ce qu'elle contient est bon ou mauvais. Bien sûr, si le vin est décomposé, je ne me fais pas d'illusion. Là, il y a quelques signes qui laissent penser que ça peut valoir le coup de tenter l'aventure. Le niveau n'a pas trop baissé, l'aspect semble "normal". Au pire, ça finira dans l'évier.
Pour voir, j'ai recherché ce que l'on dit de ce domaine Mouréou. Apparemment, ce n'est pas de la piquette. Ce que je pense faire, c'est de trouver du confit de canard. J'éplucherai quelques pommes de terre que je ferai cuire dans de la graisse de canard et que je parfumerai avec un peu de persil et d'ail. Alors, j'essaierai ce vin. Deux cas : ou il est buvable et ça ne gâchera rien ou il est mauvais et il restera le canard et les pommes de terre. Je vous raconterai sans doute dans les prochains jours.

madiran-moureon.jpg

mardi 30 octobre 2018

Pour le Québec

Hier, je n'ai pas franchement réussi à dessiner. C'est qu'il faisait un peu trop froid, je dois dire. Aujourd'hui, ça va mieux. J'utilise une bonne partie de la matinée à répondre à la demande d'un client qui voulait une nouvelle fonctionnalité sur son site Internet. Il espérait que ça allait être une intervention gratuite, je lui ai fait comprendre qu'il n'allait pas en être question. Après tout, faut bien aussi que je pense de temps à autres à me faire payer.
Avec Ha! Ha! Ha! Éditions, nous avons vendu deux des derniers exemplaires de la "Serpette", un petit livre formidable. Il nous a été demandé de les dédicacer. J'aime bien faire des petits dessins de dédicace. Il faut d'abord trouver un semblant d'idée et ce n'est pas toujours simple. Des deux livres commandés, l'un est pour un couple québécois. C'est facile de trouver des idées en lien avec le Québec. Surtout si, comme moi, on n'hésite pas un instant à tutoyer les poncifs et les idées reçues. Et donc, un bûcheron québécois, un !

samedi 27 octobre 2018

Espérance de vie

Le pinceau que j'utilise en ce moment est en fin de vie. Les pinceaux n'aiment pas l'encre de chine. Pourtant, je l'entretiens bien, je le nettoie soigneusement. C'est d'ailleurs curieux, le pinceau semble perdre ses qualités presque d'un seul coup. Pour un dessin, il a bien sa souplesse et sa nervosité, on finit l'encrage, on nettoie le pinceau comme d'habitude, on le reprend un peu plus tard pour un nouveau dessin et là, plus rien. Les poils sont en vrac, tout mous, ne tenant plus la charge. C'est mystérieux.
J'utilise le même type de pinceaux depuis plus de quinze ans, du beau pinceau en poils de martre, du pinceau relativement cher, et c'est chaque fois la même chose. Une ou deux fois, j'ai tenté l'expérience du pinceau en poils synthétiques. Je ne m'y suis pas retrouvé du tout. Je ne m'y suis pas fait. Hier, j'ai fait un encrage et j'ai senti que le pinceau merdait. Ce matin, j'en ai fait un dernier avec ce pinceau. Ce n'est plus possible. Bon, j'en ai en réserve. Il n'y a pas péril en la demeure.
Ce qui est dommage, c'est que ce qui ne va plus sur ces pinceaux, c'est toujours les poils. Le manche, lui, n'a aucun problème. C'est pourquoi je ne jette pas mes vieux pinceaux. Je me dis que c'est dommage de mettre à la poubelle ces beaux manches en parfait état. Pourtant, je sais bien que je n'en ferai plus jamais rien. A la limite, je les utilise encore pour des boulots grossiers.

On a appris que l'on avait moins de risques de développer un cancer en mangeant de la nourriture "bio". Je suis d'accord pour penser que les produits "sains" sont moins nocifs que les produits transformés par l'industrie agro-alimentaire. Je suis d'avis que le pire est dans beaucoup de produits industriels massivement transformés, triturés, mélangés, cuits et riches en excipients, exhausteurs de goût, colorants, conservateurs, blanchisseurs et autres joyeusetés.
Or, je me refuse à manger ou boire avec l'idée que je suis en train de me soigner ou que je prends soin de ma santé. Je suis contre les "alicaments". Et il se trouve qu'il me semble avoir remarqué qu'une partie de celles et ceux qui privilégient les produits "bio" le font avec cette peur de la maladie ou du problème de santé. Ils ne consomment plus pour le goût, pour le plaisir, mais pour lutter contre le risque.
Moi, j'aime bien le gras et le sucre et ce qui a du goût. J'aime avoir plaisir à picoler ou bouffer. L'argument du "bio" ne me touche pas et en aucun cas n'est un argument recevable. Ce n'est pas une opposition viscérale. Je ne refuse pas de manger "bio" tant que je trouve ce que je cherche en matière de plaisir. Ce n'est seulement pas un argument suffisant pour me faire acheter un produit par rapport à un autre qui ne serait pas "bio". Je suis bien plus attaché à la qualité du produit.
Le marketing n'a pas mis longtemps à comprendre que les gens aiment cultiver leur peur et à saisir que le "bio" devenait un argument fort au moment de faire un choix. Alors, on a vu des étiquettes "bio" fleurir sur tout et n'importe quoi. On a vu aussi de savoureuses dérives. Parmi celles-ci, il y a ces beaux fruits "bio" bien emballés dans une barquette en matière plastique avec un beau film plastique. Ça m'amuse à chaque fois. En plus, le "bio" mérite d'être plus cher même si, dans le fond, il n'y a guère de raison. Certains produits demandent sans doute que l'on travaille plus si l'on choisit de les produire en "bio" plutôt qu'en usant de pesticides et autres joyeusetés mais pour d'autres, on se demande un peu. Un exemple ? Le miel. La production de miel "bio" consiste à placer les ruches à proximité de cultures ne faisant pas appel à des intrants chimiques non compatibles. Bon, déjà, faut croire au fait que les abeilles n'iront pas butiner tout et n'importe quoi mais admettons. En quoi cela revient-il plus cher pour l'apiculteur ? Ah oui, il devra aller plus loin ? Peut-être, peut-être…
Un autre biais, c'est de penser qu'il n'y aurait rien de chimique dans le "bio". La vie est très étroitement liée à la chimie. Nous sommes le résultat de chimies diverses, nous produisons, consommons et relâchons des produits chimiques. Tout ce qui est vivant a une part sombre de chimie en lui. C'est comme ça. On peut le regretter. Le bio ne signifie pas nécessairement "plus propre" ou "plus sain". On trouve du vin ou de la bière "bio". Pense-t-on sérieusement que ces produits évitent l'alcoolisme ou qu'ils ne nous tueront pas ?

dimanche 14 octobre 2018

La charentaise foulée au pied

Les Charentaises ont attrapé le scorbut

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