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lundi 17 février 2020

A la bonne place

2cv

jeudi 6 février 2020

Rencontre d'AMIs

AMI8

vendredi 18 octobre 2019

Renault-Citroën

Une photo qui date d'il y a quelques années sur laquelle je retombe. Je me dis que le traitement pourrait être meilleur. Je repars du fichier RAW[1] et je commence à machiner les curseurs et courbes mis à ma disposition par le logiciel de traitement d'image. J'utilise toujours Aperture, logiciel de chez Apple abandonné depuis. Je pourrais utiliser d'autres logiciels et notamment Affinity Photo mais le résultat serait à mon avis relativement semblable.
En réalité, cela fait quelques années que je suis revenu au logiciel Digital Photo Professional de Canon pour "développer" les images que je réalise. Ce n'est peut-être pas le plus performant, ce n'est peut-être pas le plus efficace, mais il me suffit bien. Pour les images plus anciennes, elles ont été importées dans Aperture et j'ai la flemme de tout récupérer pour éventuellement les retrouver dans ce logiciel Canon.
Je ne sais pas combien j'ai pu faire de photos avec mes boîtiers numériques depuis 2006. Je me souviens de mes premiers pas avec un boîtier reflex numérique. Je n'avais pas bien compris l'intérêt d'enregistrer les images en RAW et je n'avais pas plus compris la manière de bien traiter ces fichiers. Alors, je me contentais de faire du jpeg et je faisais plutôt confiance aux réglages par défaut. Un peu comme lorsque, autrefois, j'amenais une pellicule à développer au photographe et que je découvrais les diapositives ou les tirages avec, souvent, beaucoup de déception. J'ai mis du temps à comprendre que les tireuses traitaient les films confiés avec des réglages par défaut.
Là, je retombe sur cette photo prise à Fossemagne. Je me dis que je dois certainement réussir à mieux la traiter. Je pense y être parvenu. Pour les curieux, la version précédente se trouve là.

mercredi 16 octobre 2019

Au coin de la rue

Citroën Bruxelles

samedi 12 octobre 2019

Une Rosalie

Rosalie

jeudi 3 octobre 2019

D'autres automobiles à Angoulême

En matière automobile comme en d'autres domaines, la longueur ne fait pas tout. Du moins peut-on se rassurer en le pensant lorsque l'on en a une petite. Une petite voiture, c'est bien en ville, ça se faufile aisément, ça se gare facilement. Une Mini, une Fiat 500 ou une Smart, ça a des avantages indéniables. Mais, ne nous le cachons pas, ça ne reflète ni la grandeur d'âme ni la taille de son ego. Parce que la marque avait pris l'habitude de fournir des automobiles à la présidence de la République depuis la Traction avant 15/6 de Coty jusqu'à la DS 21 de Giscard en passant par la SM de de Gaulle Pompidou, Citroën conçoit une CX Prestige en utilisant la plate forme de la version break. Du coup, on a une automobile plus longue, avec plus de place pour les jambes des passagers arrière. On voit là que Citroën ne visait pas la clientèle, de niche il est vrai, des passagers cul-de-jatte. Aujourd'hui, cette automobile passe plutôt inaperçue et elle n'intéresse pas grand monde. Certains se demandent même pourquoi elle est exposée à l'occasion du centenaire Citroën. Personnellement, j'ai eu l'occasion d'essayer une CX Prestige premier modèle, en boîte automatique, il y a des années de cela alors que mon grand-frère avait plus ou moins l'ambition de l'acquérir. L'insonorisation améliorée ajoutée au confort de la suspension et de la boîte automatique rendaient cette voiture très agréable. Mon frère changea d'idée et la vente ne se fit pas.

Prestige mais sans chichi
Je baguenaudais sur l'esplanade de la place du champ de Mars, l'appareil en bandoulière. Un quidam m'avise, chapeauté, le cigare aux lèvres. Il me demande de le photographier. Pourquoi le refuser ? Il hésite. Devant une Citroën Visa ? Non ! Ce sera devant l'Alpine. Bon choix. Il ne me demandera pas de lui faire parvenir l'image, peut-être la trouvera-t-il ici ? Ce serait étonnant mais sait-on jamais.

Prendre la pose
Parfois, on entend des bêtises. Ainsi, assez souvent j'ai pu entendre que la SIMCA 1000 avait copié la R8. Permettez que je pouffe quelque peu. La SIMCA sort un an avant la Renault. C'est vrai que ces deux automobiles ont une ressemblance certaine. La SIMCA doit une bonne part de sa conception aux FIAT 850 et 600. Elle date de ces temps où on ne trouvait pas sot de mettre le moteur à l'arrière. L'idée n'a rien de nouveau et on peut même dire qu'elle est vieille comme l'automobile ou presque.
Enfin bref. Toujours sur cette place du champ de Mars, deux SIMCA 1000 avec deux jeunes de dans le temps en train de s'émouvoir devant la voiture de leur jeunesse. Ils en ont eu une pareille, pas de la même couleur, ils aimaient bien.

Les jeunes et leurs voitures
Une autre SIMCA évoque moins de souvenir auprès du public. La SIMCA 8 a été largement diffusée en France, c'est une FIAT produite sous licence, mais elle est aujourd'hui passée dans les oubliettes de l'histoire. On se souvient plus de ses contemporaines de chez Renault, Citroën et Peugeot. Ce n'est peut-être pas sans raisons. Cette automobile n'a pas une ligne particulièrement réussie, la forme de la grille de radiateur peut faire penser à celle des 202, 302 ou 402 Peugeot, on peut même confondre cette voiture avec une Panhard Dyna X. C'est un peu trop torturé, un poil raté.

Simca 8
Pour le grand public d'un certain âge, la Volvo P1800 est la voiture du Saint interprété par Roger Moore. C'est un joli coupé assez puissant et doté d'une excellente fiabilité générale. Celle-ci est celle d'un copain, par ailleurs Sanglassiste émérite et amateur de motocyclettes intéressantes. Il présentait sa Volvo en sortie de re-restauration. La mécanique a été refaite de fond en comble et la suédoise est toute pimpante, prête à écumer les routes en toute quiétude. A noter que dans la famille, on aime les belles carrosseries. Le frère du propriétaire de la Volvo roule en Facellia. Les gens de goût ne peuvent pas être totalement mauvais.

Volvo P1800

mercredi 2 octobre 2019

Angoulême, ça repart

L'histoire dit que, en ce début des années 60, vexé de ne pas pouvoir racheter Ferrari, Ford conçoit sa GT 40. Cette sportive devra être performante et battre les Ferrari sur leur terrain. Ce sera fait et bien fait. Conçue en Grande Bretagne, elle sera produite à 126 exemplaires. Des répliques seront fabriquées dans les années 90. Je ne sais pas si celle présente à Angoulême est une authentique d'époque.

Ford
L'Austin 7 a sans aucun doute été la petite voiture la plus répandue pendant longtemps en Grande Bretagne. Très répandue, elle a donné naissance à tout un tas de versions sportives après un passage entre les mains d'une foule de mécaniciens et préparateurs acharnés. Elles étaient assez nombreuses, sous différentes formes, à Angoulême.

Austin

Largement diffusée en Italie, la berline Lancia Appia des années 50 a plus souvent été une automobile familiale qu'une habituée des épreuves sportives. Pourtant, certaines ont bien été engagées dans des compétitions où elles ont su briller dans leur catégorie. Celle-ci était magnifiquement restaurée.

Lancia
Une qui ne cache pas son ambition de faire parler la poudre dans des épreuves sportives, c'est cette Alfa Romeo Type 308. Son 8 cylindres gavé par un compresseur délivre allègrement près de 300 chevaux qu'il convient de maîtriser depuis l'habitacle qui n'accueille que le pilote accroché au large cercle de bois.

Alfa Romeo
Et pour en finir, une française qu'il n'est pas nécessaire de présenter et qui n'a, apparemment, pas d'appétence particulière pour le sport. Elle a été tellement diffusée et pendant tellement d'années avec quelques améliorations et transformations mineures qu'elle est aujourd'hui encore, comme la 2cv ou la 4cv, presque connue de tous et de toutes les manifestations.

Citroën

lundi 23 septembre 2019

Quelques Citroën peu courantes

Et si on faisait de la publicité ? Et si on montrait la fiabilité de nos productions ? Et si on traversait le Sahara ? L'ingénieur Kégresse a eu l'idée de remplacer les roues arrières de la B2 10HP par un train de chenilles. Pour cette première expédition, on ajoute des radiateurs latéraux à la B2, on greffe une carrosserie bien carrée dans laquelle on met les réserves d'eau et de carburant, les pièces de rechange et l'outillage, les effets personnels et les casse-croûte. En cette année 1922, André Citroën projette de relier Touggourt à Tombouctou avec ses machines chenillées. A dos de chameau, il faut plusieurs mois pour effectuer la traversée du Sahara. Avec l'automobile, on compte bien réaliser le trajet en moins d'un mois. Ce sera fait. Deux ans plus tard, ce sera la Croisière noire et, en 1931, la Croisière jaune. Les films, les photos et les conférences permettront, par la retentissante publicité, rentabiliser les expéditions.

B2 10 HP modèle K1
En 1937, la marque est sous la coupe de Michelin et de Pierre Boulanger. Celui-ci a l'idée de construire une petite automobile populaire légère, simple, capable de transporter quatre personnes et 50 kg de bagages. Le centre d'essai est basé à la Ferté-Vidame. En 1939, à l'aube de la déclaration de guerre, un prototype plus ou moins abouti de la TPV est prêt a entrer en production. On peut y reconnaître celle qui deviendra la 2cv dans ses lignes générales mais elle est bien différente. Son petit moteur de 375cc est refroidi à l'eau, la carrosserie est en magnésium[1]. Citroën refuse de livrer ces voitures aux mains des Allemands et elles sont cachées dans des greniers pour quelques décennies.

TPV
A la fin des années 60, Citroën se met à croire au moteur à piston rotatif de l'ingénieur Wankel. Sur une base qui rappelle l'AMI 8, on installe un moteur de ce type en plus d'une suspension hydro-pneumatique. Les premiers modèles sont vendus à des clients essayeurs pour des tests de fiabilité. Légende ou réalité, on dit que face aux pannes et casses Citroën aurait racheté les voitures afin de les détruire. Quelques unes de ces M35 existent toujours et si l'on ne peut raisonnablement pas dire que ce sont de belles automobiles on se réjouit de pouvoir en voir lors d'expositions de voitures anciennes.

M35
M35
Maintenant que Citroën est tombé dans le giron de Peugeot, il est question de rationaliser la production. La plate-forme de la 104 sert de base à la naissance de la Visa qui, à mon avis, remporte haut la main la palme de la voiture la plus laide de tous les temps. Je me souviens encore avec dégoût de ma première rencontre avec cette "chose" ignoble et l'envie de vomir et de sortir les armes de destruction massive me viennent à l'esprit illico.
Née avec le bicylindre amélioré de la 2cv, elle adopte bientôt le moteur Peugeot de la 104. Malgré son esthétique toute particulière, améliorée toutefois pour la deuxième version, il y a un modèle qui me plaît bien un peu pour ses qualités routières et sa vélocité. C'est la Visa II Chrono, un petit bolide très efficace.

Visa II Chrono

Note

[1] erratum : ce sont les bras de suspension qui étaient en magnésium

dimanche 22 septembre 2019

Les 100 ans aux 80 ans

Sentant sans temps les cent ans sans taon… J'ai le droit, c'est mon blog et on est dimanche. Je fais ce que je veux. Demain c'est l'automne et c'est pas dommage. Bon. A Angoulême — décidément on n'en sort pas — on fêtait le siècle des automobiles Citroën. Je vous laisse faire le calcul. Dans l'histoire de l'industrie automobile française, il y a un avant et un après Citroën. L'ingénieur aux lorgnons a donné un rude coup de pied dans la pétaudière de l'époque. Il s'était mis dans la tête de s'inspirer de ce qui se passait aux États-Unis d'Amérique et de permettre à tout un chacun de posséder une automobile, rien que ça.
Pour commencer, deux 5HP Citroën. La première de 1923 avec ses ailes plates, la seconde de 1924 avec ses ailes galbées. C'est une petite automobile qui a connu une large diffusion et qui a su compter sur un "capital sympathie" énorme. La petite "citron" ou "trèfle" misait sur une simplicité mécanique et une robustesse certaine.

Citroën 5HP 1923
Citroën 5HP 1924
La première Citroën était la Type A. Parce que chez Citroën l'imagination était au pouvoir, la deuxième série débuterait par un B. Il y a eu la B2, la B12 et la B14. C'est une B14 qui intéresse le photographe sur la photo suivante.

Citroën B14 1926
Parfois, il pouvait arriver que vous tombiez en panne au bord de la route et c'est alors une dépanneuse C4 qui venait peut-être à votre secours. En voyant cette dépanneuse, j'ai eu un moment de doute. Dans quel album de Tintin les Dupondt sont-ils au volant d'une automobile semblable ? J'ai hésité et me suis persuadé que c'était dans Tintin au pays de l'or noir. Sauf que c'est une Ford. Pas grave.

Citroën C4 dépanneuse 1928
L'école de la caisse carrée va bientôt laisser la place à des carrosseries plus aérodynamiques, plus basses, plus profilées. La crise de 1929 est passée par là, l'économie va mal, Citroën est au bord de la faillite, une grande grève a lieu en 1933. La Rosalie connaît un beau succès mais ce n'est pas suffisant. Fin 1934, Michelin, principal actionnaire, prend les rênes de l'entreprise et travaille désormais à sortir la Traction avant. André Citroën meurt en 1935. La Rosalie sera produite jusqu'en 1938.

Rosalie et je ne sais qui
A propos de Traction avant, une automobile déjà croisée de multiples fois lors de manifestations automobiles, la Galy Spéciale. On ne se doute pas nécessairement que nous sommes en présence d'une base de Traction avant.

J. Galy spéciale 1948

lundi 9 septembre 2019

Quand les 2cv piègent les touristes

Toc authentique


Das capitale

lundi 2 septembre 2019

A Paris au galop on dépasse les deux chevaux

2cv pour touristes

mercredi 17 juillet 2019

Ne serait-ce pas une 2cv que l'on aperçoit là ?

mardi 28 mai 2019

Motorisation

Moteur

vendredi 8 mars 2019

Améliorer sa deux chevaux

mardi 26 février 2019

Salon Périgueux Classic Auto - cinquième boum









vendredi 22 février 2019

Salon Périgueux Classic Auto - quatrième pétarade

Toujours des Citroën et nous commençons avec une Traction Avant. C'est un grand classique des expositions de véhicules anciens, un peu comme les 2cv et 4cv. Souvent, elle est noire, sobre et, disons-le, austère. Malgré tout, elle peut se targuer d'une élégance certaine, presque naturelle, sans ostentation superfétatoire.

Une traction avant parmi tant d'autres
A coup sûr élégante bien qu'un peu plus tapageuse, une ID 19 cabriolet. C'est un modèle sans doute rare que les plus vieux n'auront sans doute pas souvent croisée souvent. Ne parlons pas des plus jeunes qui, sans doute, ignoraient jusque là l'existence même de ce véhicule. Il y a une certaine distinction dans cette ligne effilée et, en contrepoint, une apparence ludique qui sied admirablement aux cabriolets bien nés. Parce que, il ne faut pas s'y tromper, il ne suffit pas d'ôter son toit à une automobile pour réussir un cabriolet agréable à l'œil ! Combien de constructeurs ont commis des horreurs roulantes en s'y prenant mal, au moindre coût, tentant d'appâter le chaland peu regardant et dépourvu de tout sens commun ? L'affaire est d'importance et très dommageable tant elle peut heurter le sens esthétique du badaud voire lui provoquer un décollement de rétine malencontreux. Il est des constructeurs qu'il conviendrait de conduire au pilori et pas uniquement celui qui moisit ces temps derniers en des nippones geôles. Conspuons-les !

ID 19 cabriolet
Moins distinguée mais plus impressionnante, une DS de rallye. Raisonnablement impressionnante, dirons-nous. Je ne suis pas certain que l'on ressente un sentiment de puissance incontrôlable face à cette automobile mais, tout de même, on se méfie un peu, pensant que sous cette carrosserie se cache peut-être une mécanique capable de plus que l'on peut penser. C'est sans doute plus les qualités de la tenue de route que celles supposées du moteur qui auront permis à la Citroën de briller un peu en compétition.

Déesse raide du Maroc
Pour briller, on repassera avec cette DS break. C'est une auto bizarre, la DS break. Elle n'est pas belle. Aujourd'hui, elle est plutôt rare et c'est ce qui fait sa valeur. C'est cette rareté qui justifie sa présence dans cette exposition.

DS break
Pas bien beau, pas très puissant non plus, mais diablement intelligemment pensé, le HY se présentait ici en version mini-bus. Dans un état proche de la perfection, ce petit utilitaire savait s'attirer la sympathie d'un public qui montrait ainsi qu'il n'était pas sensible uniquement aux modèles plus prestigieux de marques plus confidentielles.

HY Citroën

mercredi 20 février 2019

Salon Périgueux Classic Auto - troisième déflagration

Je ne sais pas si j'aurai assez de ma prochaine vie pour ravaler les regrets liés à la présence de cette détestable foule traînant les pieds la goutte au nez. Je ne le sais pas et je m'en fous. Certes, je n'ai pas pu faire les photos que j'aurais pu souhaiter. Un moment, je me suis posé la question de l'intérêt de les faire, ces photos, du reste. Parce que je n'étais pas venu chargé de mon matériel pour rien, j'ai déclenché au petit bonheur la chance et puis je suis passé à autre chose, à mes rêves de vin rouge, de pain frais, de pâtes chaudes. Qu'est-ce que j'en ai à foutre de ces vieilles bagnoles devenues objets de collection ? Rien.
Dans un grand pavillon étaient exposées des Citroën anciennes dont certaines arrivées jusque nous depuis les années 20 du siècle dernier. Parmi les plus âgées, celle présentée sur la photo qui suit qui a dû transporter bien des personnes aujourd'hui enterrées bien profondément. Quelle est l'histoire de cette voiture ? Entre combien de mains est-elle passée ? On ne le dit pas.


Des mêmes lointaines années, la 5HP Citroën était présente sous plusieurs formes. Cette petite voiture a su convaincre les acheteurs et a été un beau succès commercial pour Citroën. C'est celle que l'on appelait "citron" pour la raison première qu'elle était jaune. Faudra pas qu'on vienne me raconter que nos ancêtres étaient sots et qu'il n'avaient pas d'imagination. D'ailleurs, on peut s'amuser de ce que certains se sont plu à nommer "chaudron" un cyclomoteur de chez Motobécane et, tout en même temps, déplorer que l'imagination a fait relâche au moment d'appeler simplement "bleue" un autre piège de la même marque.



C'est plus récent, c'est plus rapide, c'est plus curieux. C'est une machine qui tentait de prouver qu'une Citroën pouvait faire des étincelles dans les épreuves sportives automobiles. Elle n'a pas été ridicule dans quelques courses sur route ou sur piste, il faut bien le reconnaître. Il faut reconnaître aussi que nous sommes bien éloignés du modèle commun. C'est une curiosité.


Pour en finir avec cette série, une dernière image qui montre deux utilitaires Citroën et une monoplace MEP X27 (Maurice Emile PEZOUS) à moteur de GS de près de 80cv bien moins pratique pour transporter des marchandises diverses et variées mais sans doute aussi bien plus amusante à conduire.

citroen-1.jpg

lundi 18 février 2019

Salon Périgueux Classic Auto - détonation deuxième

Pourquoi Citroën a-t-il appelé son utilitaire "HY" ? Je n'en ai pas la moindre idée. Il est présenté au Salon de l'auto de Paris de 1947, un an avant la présentation de la 2cv. Enfin c'est ce que j'ai pu lire. Sa production se poursuit jusqu'en 1981. Une belle longévité pour un utilitaire populaire et besogneux. Il a été présent sur l'ensemble du territoire national soit qu'il servait à quelque artisan ou commerçant, soit qu'il s'avilissait au service de la police ou qu'il se rendait utile auprès d'un corps de sapeurs pompiers, d'un hôpital ou d'une commune. Durant toutes ces années, ni le confort très relatif ni la consommation importante ni la direction dure et au rayon de braquage indigent n'ont pu venir contredire le succès commercial que la fiabilité, la capacité de chargement, le plancher bas, la praticité et l'intelligence de conception lui valait. Aujourd'hui objet de convoitise auprès de nombreux collectionneurs ou jeunes entrepreneurs voulant se lancer dans l'aventure du foudetreuque, il est devenu hors de prix.

HY Citroën-SIMCA
Restons chez Citroën avec une automobile qui a fait entrer la modernité dans le paysage routier français à partir de sa présentation au public en 1955. Je ne vais pas m'essayer à dresser une liste des innovations et des idées neuves. Nous l'avons tous vue ou conduite, cette DS, cette auto qui sauva la vie du Général et qui brilla dans de nombreux rallyes automobiles. Voiture du bourgeois français comme du représentant de commerce, du père de famille ou du taxi, elle a été l'archétype du savoir-faire national. De fait, la production des autres marques du pays semblaient incroyablement fades face à cet engin venu du futur. Voilà une DS 20 de la fin des années 60 ou du tout début de la décennie suivante.

Citroën DS
Une automobile de chez Citroën qui aura marqué les esprits elle aussi, la deux chevaux. Celle présentée ici laisse les badauds admirer ses entrailles mécaniques qui laissent bien de la place pour loger du vide, du rien. On ne présente plus cette petite automobile pratique, économe, solide et fiable.

2CV au capot levé
Une autre 2cv, un peu plus récente que la précédente en compagnie d'une Volkswagen avec remorque monoroue. Jetez un œil à l'immatriculation de la Citroën pour sourire un peu.

VW et VW
Avec ses belles jantes, une autre CItroën qui aura marqué les esprits, la Traction Avant. Il n'en manquait pas à ce salon, venues fêter le centenaire de la marque. Un peu à la manière de la DS, la Traction a été l'auto du bourgeois, du résistant, du repris de justice, du flic du taxi, du jeune désargenté aussi, vers sa fin de carrière. Depuis longtemps déjà, elle est entrée dans le monde de l'automobile de collection et on ne la voit plus guère que presque trop bien restaurée.

Traction avant

dimanche 17 février 2019

Salon Périgueux Classic Auto - première salve

Je m'y suis donc déplacé moi aussi. C'est l'un des événements liés au véhicule ancien où il faut aller sur l'agglomération périgourdine avec, bien sûr, les Vintage Days. Cette première manifestation de l'année se déroule au parc des expositions de Marsac-sur-l'Isle dans deux larges bâtiments et aussi à l'extérieur. Beaucoup de visiteurs ont répondu à l'appel des organisateurs qui n'ont pas ménagé les efforts de communication avec des affiches placardées partout dans Périgueux et alentours. Cette année, le salon était placé sous le signe de la marque Citroën qui, née en 1919, fête ses cent ans.
Je m'y suis rendu avec mon petit frère et son roadster Smart. Cela nous a permis de pénétrer à l'intérieur de la zone d'exposition et de représenter cette marque et ce modèle. Il me semble que c'était la seule présente. Nous commençons donc la visite du salon par les extérieurs. Je sors l'appareil photo de son sac, procède à quelques réglages approximatifs et déclenche une première fois pour une belle et rare Triumph TR5.

Rare Triumph TR5
Quelques pas vers la gauche et je m'arrête devant deux représentantes des bombinettes pisciacaises tout à la fois objets de fantasmes chez certains et sujets de sarcasmes chez d'autres. C'était là des automobiles aguicheuses aux prétentions sportives et béquilles pour dragueurs impénitents. Elles n'étaient certes pas les plus puissantes, elles ne pouvaient sans doute pas concurrencer les championnes de l'époque, elles ne pouvaient pas non plus s'affranchir totalement de leur origine utilitaire et populaire mais elles n'étaient pas non plus ridicules. Moi, je les aime bien, ces SIMCA.

SIMCA Rallye 2
Avec son moteur V4 d'origine Ford, une jaune Matra 530 SX plutôt rare. Le dessin de ces autos sportives peut laisser dubitatif. On peut imaginer que l'artiste à l'origine de ces lignes difficiles avait son idée en tête. Peut-être fallait-il se démarquer de la concurrence en faisant autre chose. Pourquoi pas ça plutôt qu'autre chose ? On ne le saura sans doute jamais. Presque puissantes, presque efficaces, ces Matra se révéleront être encore un peu trop chères pour la clientèle jeune visée. Elle sera remplacée par la Bagheera quelques années plus tard.

Matra 530 SX
Pendant ce temps là, chez Renault on ne reste pas les bras croisés. L'habitude de dire du bien de la marque au losange comme disent les cons ne peut pas m'être reprochée. Toutefois, honnête et exempt de toute mauvaise foi, je ne peux pas ne pas reconnaître aux R8 Gordini et Alpine A 110 d'être un poil plus convaincantes que les SIMCA et Matra précitées. Si je ne suis pas certain de choisir la R8 si l'on me proposait un choix entre elle et la Rallye 2, je n'hésiterais pas un instant pour prendre l'Alpine si l'on me la proposait au choix d'un peu n'importe quelle autre auto sportive (à l'exception d'une Bugatti 35 toutefois). La question ne se pose pas, on ne me propose même pas une Twingo ou une autre saloperie infecte.

Alpine et R8
Toujours en naviguant de la droite vers la gauche, je m'arrête pour faire une photo sans doute sans trop réfléchir à ce que je faisais. Une 4cv, une DS, une Mercedes. Bon. Je ne peux pas expliquer.

quelques automobiles
Ah oui ! Le thème principal du salon était Citroën. Il y a donc la DS du dessus et maintenant une 2cv-Voisin qui a bien bourelinguée et qui faisait la fierté de son propriétaire amateur de cactacées.

2cv Voisin au long cours

vendredi 15 février 2019

Demain et après-demain

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