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dimanche 20 septembre 2015

Musée Agricole et Automobile de Salviac

Chevrolet sedan 210 yellow cabEn ces Journées du Patrimoine on peut se demander ce qu'est ce patrimoine. En gros et pour faire simple, on peut dire que c'est l'ensemble des biens matériels et immatériels, artistiques et historiques, qui constituent une forme, une sorte, de mémoire commune. C'est un gros fourre-tout dans lequel on peut mettre ce que l'on veut selon ses goûts personnels ou culturels.

Benoît Jouclar n'a que 38 ans. Bientôt 39. La légende veut qu'il ait commencé à amasser sa collection à l'âge de 14 ans lorsqu'il est allé chercher le Farmall Cub de son grand-père, paysan de ce Lot proche du Périgord Noir, à quelques encablures de Sarlat. Sa collection est devenue le Musée Agricole & Automobile de Salviac il y a une dizaine d'années et c'est lui, Benoît Jouclar, en vrai passionné, qui organise les visites avec un discours bien rodé. Au programme pour qui souhaiterait suivre la visite guidée, démarrage de Mc Cormick Deering à la manivelle ou de Société Française Vierzon au chalumeau et à l'huile de coude !

Mc Cormick Deering

Société Française Vierzon

Sur 6000 mètres carrés, dans des bâtiments, sous des tunnels agricoles ou en plein air, on peut voir beaucoup de machinisme agricole, du véhicule utilitaire, du véhicule militaire, de l'automobile ancienne et de la moto d'autrefois. Le machinisme agricole se taille la part du lion et c'est bien naturel puisqu'il est à l'origine de la collection. Cela ne s'arrête pas aux tracteurs presque trop attendus. On peut voir des batteuses, des faucheuses, de l'araire, de la charrue à traction animale, de la charrette ou encore un alambic, un four à pain, des pressoirs à raisin. En vingt-cinq ans, notre homme a su récupérer, accueillir ou acheter tout ce qui constitue une collection pléthorique.
Ce que l'on pourrait éventuellement regretter, c'est que le tout n'est pas très organisé. On trouvera aussi, peut-être, qu'il y a un peu trop de doublons. Et c'est vrai que si les tracteurs étaient présentés par ordre chronologique, on y gagnerait en compréhension. Et il est vrai aussi que l'on peut se lasser de voir cette profusion de modèles du même type. Ceci dit, on se réjouira du fait que, justement, la visite et l'accès à l'intégralité de la collection (ou peu s'en faut) soit libre. A chacun d'y trouver son compte à son allure.

HSCS G35
L'une des plus belles pièces de ce musée, à mon avis et pour la partie agricole, est ce HSCS G35 fabriqué en Hongrie. C'est un des représentants de ces tracteurs à boule chaude au rang desquels on notera les Lanz et Société Française Vierzon. Ce HSCS mériterait d'être restauré. Il ne doit pas être aisé de trouver des pièces et je ne sais rien de son état réel.
Les paysans, fils de paysan, petits-fils de paysan ou autres personnes ayant un intérêt pour la chose trouveront ici de quoi réveiller bien des souvenirs. Le tracteur du papa, le premier tracteur à être arrivé à la ferme, il y a beaucoup de chances pour qu'il soit là quelque part.

Chevrolet sedan 210 yellow cab
A l'entrée du site, vous êtes accueilli par ce taxi new-yorkais Chevrolet. Un peu plus loin trône une Traction Avant Citroën. Encore un peu plus loin, le Société Française Vierzon utilisé pour les démonstrations de démarrage. Vous vous acquittez du billet d'entrée et libre à vous de conduire votre visite ou, pour un peu plus cher, de suivre la visite guidée. Il faut prendre son temps pour découvrir et je ne pense pas que l'on puisse tout voir en une fois.
A l'intérieur du bâtiment principal sont exposées la plupart des voitures et les motos. Pour les motos, quelques belles pièces mais beaucoup de populaires de petite cylindrée des années 50. Tout de même quelques pièces remarquables comme une 250 Terrot. Pour les automobiles, deux Ford T, une Citroën SM, une étonnante Traction Avant utilitaire (une création non officielle) ou quelques véhicules dans leur état de "sortie de grange" qu'il est très bien de conserver tel quel selon moi.

Citroën; Renault et Willys
Ford T
Ford T
La dame ne fait pas partie du décor
Mais parce qu'il n'y a pas que les moteurs dans la vie, Benoît exécute son numéro préféré avec son grand bi "boneshaker" et son fidèle compagnon de jeu à quatre pattes.

Démonstration de Boneshaker
Je pense qu'il me faudra revenir pour une nouvelle visite. Le maître des lieux est accueillant et à la disposition de son public, il y a aussi beaucoup à découvrir dans les alentours. Si vous passez par Salviac, si vous êtes du côté de Sarlat, n'hésitez surtout pas, la découverte de ce musée vaut le coup.

mardi 25 août 2015

Du noir et du blanc pour la Cassagne

Deux photos pour aujourd'hui. La première est celle d'un sympathique jeune rebelle participant à la randonné des Pétaroux. J'ai beaucoup aimé sa bécane qui a pour principale particularité de posséder un moteur Peugeot dans une partie cycle Motobécane. Beau travail d'adaptation ! J'aime beaucoup le pot de détente à ras du sol et, plus encore, l'attitude du jeune. Pour faire la photo, je me suis posé à bonne distance et je n'ai rien fait d'autre qu'attendre. Il a commencé à afficher un air un peu renfrogné. Alors, pour bien le déstabiliser, sans dire un mot, d'un signe de tête, je lui ai fait comprendre que le silencieux, une boîte de bière recyclée, méritait d'être un peu remis en ordre. Il s'est exécuté et a repris la pose, attendant que je daigne porter l'appareil à l'œil et déclencher. J'aime bien cette photo.

Motobécane Peugeot

La deuxième image est d'une réalisation plus simple. La personne de droite a voulu que je fasse la photo. Je n'en suis pas certain mais il est possible que celui de gauche soit authentiquement écossais. Je ne l'ai pas entendu parler.

Ecossais en kilt

lundi 24 août 2015

Les pétaroux sont revenus à La Cassagne

Cent-vingt cyclomoteurs l'an passé pour la première édition, plus de deux cents cette année. La Rando à la Noix de La Cassagne est en passe de réussir à se hisser haut dans le monde des manifestations dédiées aux cyclomoteurs et à la bonne humeur ! Et c'est mérité.
La bonne humeur, c'est bien ce qui va faire la différence avec les rassemblements de véhicules anciens parfois un peu trop pincés. C'est que, s'il y a des manifestations qui se prennent trop au sérieux, ce n'est certainement pas le cas dans ce magnifique village de La Cassagne, dans le beau Périgord Noir, niché dans un décor de rêve. On est ici pour se retrouver et pour bien s'amuser. Pour preuve, tous les cyclos sont acceptés. Bon, d'accord, il faut qu'il ne soient pas trop récents mais c'est assez laxiste pour que l'on puisse venir avec une machine des années 90 voire encore plus récente. Pas de scooter, par contre. Je ne sais pas si c'est une volonté des organisateurs ou si ce sont les candidats qui manquent.
Si la pluie a été bien vive pour la matinée, elle n'a pas réussi à dissuader les participants à se lancer dans la randonnée de 65 kilomètres qui passait par Saint-Geniès et Valojoulx pour revenir à La Cassagne. Les déguisements étaient vivement encouragés et, cette année, ils ont été encore plus nombreux à se prêter au jeu.

Motobécane water cooling ?
Mobylette à bois
Les Motobécane/Motoconfort étaient bien représentées. Je n'ai pas fait les comptes mais il m'a semblé qu'au petit jeu des marques présentes, elles auraient gagné. Qu'en déduire ? Soit elles ont été majoritairement vendues dans la région, soit elles sont plus solides que les Peugeot, l'autre grande marque française de cyclomoteurs. Dans les années 70 et 80, ce que l'on voyait le plus, me semble-t-il, était le 103 SP Peugeot. Elles paraissaient plus "modernes", plus à même de plaire au jeune, que la bleue de chez Tobek. La marque de Pantin mit un peu de temps pour réagir en sortant le 51 et il faut reconnaître que, à l'époque de sa sortie, il devenait difficile de lui préférer la 103 de chez Peugeot.

Peugeot ou Motobécane
Dans les mémoires, les Motobécane plus anciennes paraissent vieillottes. Mais c'est sans doute que les mémoires sont défaillantes. Si l'on a retenu les Peugeot les plus répandues, on a vite oublié les séries précédentes comme les BB. Ce n'est pas qu'elles déméritaient, ces braves BB mais il faut avouer que, niveau technologie, ça commençait à dater lorsque leur production a cessé au début des années 70.

BB Peugeot

Mais parce que le cyclomoteur n'est pas une affaire exclusivement franco-française, on pouvait revoir de bien belles machines venues d'ailleurs à La Cassagne. Et pour ce qui est de venir d'ailleurs, les cyclo japonais se posent un peu là. Alors, je sais déjà que des esprits chagrins vont pester ou bouder. D'abord, on s'en fout. Ensuite, objectivement, je ne vois pas ce que l'on peut reprocher à ces machines. Prenons le cas de ce 50 trial Yamaha pour commencer. C'est une "mobylette" qui m'a bien attiré à l'époque. Il faut dire que la ligne est plus que plaisante. Qu'avions-nous à proposer, en face ? Le SX5 Peugeot ?

Yamaha 50 trial
Avec son petit moteur quatre temps, la Honda PS50 n'était pas, à mes yeux, très jolie. Je pense même qu'à l'époque je devais la trouver parfaitement laide. Aujourd'hui, je la vois d'un autre œil, plus amusé et plus nostalgique. Le temps excuse beaucoup, dirait-on. On peut se demander ce qui a pu pousser l'acquéreur de l'époque à craquer pour elle. La réputation de solidité de la marque ? La consommation très contenue ? L'entretien facile ? Le moteur 4 temps qui permettait de s'affranchir des pompes à mélange 2 temps ? Peut-être aussi la présence d'un bon concessionnaire, tout simplement ? Quoi qu'il en soit, la Honda avait bien quelques arguments en sa faveur.

Honda PS50
Mi italienne mi française, la Gitane-Testi a fait rêver bien de jeunes apprentis motards. Moi, je ne les aimais pas trop. Je les trouvais trop tape-à-l'œil avec leur peinture pailletée, leur pot de détente et leurs guidons bracelets. Il y avait aussi que, pour cause de réglementation, elles étaient souvent tellement bridées qu'elles arrivaient à se faire pourrir par les 103 trafiqués. Et ça, ça m'amusait beaucoup. Suis-je devenu plus honnête avec le temps ? Je ne saurais le dire. Toujours est-il que, aujourd'hui, entre un 103 et un Gitane-Testi, je n'hésiterais pas longtemps ! Celle-ci était déjà présente l'an dernier et ce fut un vrai plaisir que de l'entendre craquer lors du démarrage à la poussette. Un bon petit bruit de 2 temps à pot de détente, bien pétaradant comme il faut !

Prêt à faire la course
Peu courant, plus rare, moins diffusé, voilà une Alphonse Sutter. Je ne sais pas trop quoi dire à propos de cette machine. J'ai cherché sur Internet et j'ai tout juste trouvé qu'elle serait peut-être propulsée par un moteur ABG/VAP. Bon. C'est peu. Il faut dire qu'à une époque, celle de cette machine possiblement, il est apparu tout un tas de constructeurs/assembleurs qui puisaient dans les catalogues des accessoiristes pour produire leurs machines. Parfois, ces constructeurs concevaient au moins le cadre mais ce n'était pas toujours le cas. Quoi qu'il en soit et bien que je ne puisse pas vous en dire beaucoup plus, une photo de l'A. Sutter avec son nounours et sa remorque !

Peu courant cyclomoteur Alfphonse Sutter.

dimanche 19 juillet 2015

Franchouillardes en goguette

Renault-Citroën-Peugeot

lundi 29 juin 2015

Nationale 20 et mécaniques anciennes

Pour satisfaire la curiosité insatiable de mes plus fidèles visiteurs tout en nourrissant le goût de l'un d'eux pour les culs, je me suis résolu à faire une seconde sélection des photos faites hier à Brive-la-Gaillarde des vieilles voitures participant à la promenade sur la route nationale 20 "historique". Et cette fois, c'est fini, je n'y reviens pas.

Deux chevaux pas végétariens
Culs d'allemandes
Amilcar
Peugeot 201 de course
Chevrolet 210 Sedan 1957
Citroën AMI6 et remorque

Route nationale 20 historique

VW Karmann 1500La RN20 est moins célèbre que sa copine la Nationale 7, celle chantée par Trénet. Pourtant, pour ceux de par ici, c'est la route principale, celle qui conduit à la capitale ou à Toulouse. Je l'ai prise un bon nombre de fois, cette nationale 20, bien avant qu'elle soit remplacée par l'autoroute. A Brive-la-Gaillarde, elle était croisée par la nationale 89. De fait, Brive est au croisement de deux axes majeurs. J'ai appris à l'improviste qu'une promenade d'automobiles anciennes était organisé hier entre Limoges et Brive, c'était la deuxième édition de cette manifestation inter-clubs.

Les clubs de Limoges, de Uzerche et de Brive-la-Gaillarde organisaient cette promenade sur le thème du départ en vacances. L'arrivée était prévue pour 18 heures sur la place de la Guierle à Brive. En y allant, j'ai croisé plusieurs voitures anciennes à partir de Larche. Des personnes qui ne souhaitaient pas s'arrêter trop longtemps à Brive, sans doute.
La balade était ouverte aux véhicules des années 20 à 80. Parmi les plus anciennes, une 201 Peugeot de sport et une Amilcar. Pour les plus récentes, quelques 205 cabriolet ou 305 Peugeot mais aussi des VW Golf ou des répliques d'anciennes. Comme d'habitude, beaucoup de populaires françaises des années 50 et 60. Je vous propose une petite sélection de photographies.

Skoda Felicia cabriolet
Alpine A310 V6
Citroën SM
Alfa Romeo
Austin Healey
Land Rover Serie 3
SIMCA P60
Dodge
Renault Goelette Veedol
Triumph TR4
Citroën DS break
Citroën DS
VW Karmann 1500

mardi 21 octobre 2014

Amitié franco-allemande

Peugeot 201 et Mercedes 230S

mardi 14 octobre 2014

Ça ne nous rajeunit guère

En fouillant mes archives photographiques, j'ai trouvé quelques images qui font remonter à la surface des souvenirs que je pensais perdus.

En quelle année était-ce ? Quelque part au milieu des années 80, ça c'est sûr. Noël, mon grand frère, l'un de mes petits frères et moi partions de Dordogne pour rallier Usson-du-Poitou et assister à l'assemblée générale du Club Sanglas France et rencontrer le Père Cani. Le Père Cani, motard légendaire parmi les motards légendaires, c'est mon petit frère qui est à l'origine de notre rencontre. A l'époque, celui-ci avait récupéré un Kreidler RS et le remettait en route avec l'aide de mon père. Le Kreidler 50 RS, c'était un 50 à vitesses très réputé. Normalement, il était considéré comme vélomoteur et non comme cyclomoteur. Cela n'inquiétait pas trop mon frangin comme ne semblait pas l'inquiéter non plus le fait que les cyclomoteurs à vitesses étaient, de toute manière, hors la loi. Au tout début des années 80, par souci de protectionnisme, pour aider les marques françaises de cyclomoteurs qu'étaient Motobécane et Peugeot (principalement), une loi scélérate interdisait les cyclomoteurs à boîte de vitesse. Terminés les Testi, les Fantic, les Zündapp et les Kreidler ! Place aux "bleues" et aux 103.
Pour chercher des pièces et retaper le Kreidler, mon frangin avait passé une annonce dans une revue moto. Peut-être dans les "Puces" de Moto-Journal. Et voilà qu'il a une réponse d'un type de Combs-la-Ville, un certain Père Cani. Manquait plus que ça. Sottement, on se dit que c'est peut-être un curé défroqué. L'important est qu'il semble s'y connaître en Kreidler et qu'il peut peut-être aider à trouver des pièces[1]. Un échange de courriers classiques, avec du papier mis dans une enveloppe timbrée portant une adresse postale[2] s'instaure rapidement et le Père Cani propose que nous puissions nous rencontrer lors de l'assemblée générale du Club Sanglas France[3].
A l'époque, nous connaissions Noël qui n'habitait pas bien loin de chez nous et que nous considérions comme un vrai motard quoi qu'il roulât sur de drôles de machines. Au collège de Terrasson, il venait chercher son frère avec son side-car MZ. C'est vous dire. Un original. Noël, nous le connaissions de vue. Pas plus. Il se trouve que le personnage s'était mis en tête de circuler en Sanglas. Comme il faisait partie du CSF et que le Père Cani l'avait averti du fait qu'il était en contact avec mon frère et moi, il était venu nous voir et nous proposer de faire la route ensemble. Si mon petit frère pouvait rejoindre Usson-du-Poitou avec sa Kreidler (en toute irrégularité et toute insouciance), je n'avais pas le moindre véhicule capable de me permettre d'y aller. Et c'est là que l'on embarque le grand frère et sa Yamaha Venture qui avait deux places. On se donne rendez-vous pour le samedi à la Bachellerie d'où nous partirons tous.
Le jour dit, Noël arrive avec son 103 Peugeot. Jean-Marc est avec la Kreidler qui a un système de repose-pied bricolé avec deux burins fichés dans un bout de tube tandis que Patrice et moi sommes avec la Yamaha. Persuadés que les 1200cc de la Yamaha n'auront pas de mal à rattraper les deux petits cubes, nous les laissons prendre de l'avance. Nous partons enfin. Direction Saint-Yrieix-la-Perche puis Limoges ! A l'entrée de Limoges, nous tombons sur le Kreidler qui a un gros souci de boîte de vitesses (la deuxième ne passe plus, dans mon souvenir) et de bougies qu'il faut changer très souvent. Nous traversons Limoges en nous éloignant un peu du Kreidler qui fait un raffut d'enfer avec son pot de détente de Fantic adapté. Nous prenons la route pour Usson-du-Poitou et roulons.
Mais bientôt, tout de même, nous nous demandons où a bien pu passer Noël sur son 103 Peugeot. Normalement, avec la grosse Yamaha et le fringuant Kreidler, nous aurions dû le rattraper depuis belle lurette ! Et voilà que, alors que nous arrivons bientôt à destination, dans le lointain, nous voyons un curieux équipage. C'est bien Noël qui nous a tous distancié sans coup férir. Une belle régularité. Nous trouvons la route qui doit nous mener au lieu de rassemblement, une ancienne ferme poitevine.
L'arrivée est fulgurante pour le Kreidler qui, de joie ou d'épuisement, se débarrasse de son câble d'embrayage. Nous rencontrons le Père Cani qui n'a rien d'un cureton ainsi que certains membres historiques du CSF. Bientôt trente années après, ma mémoire me fait défaut. Je ne me souviens plus de tout. Notamment, je ne sais plus où nous avons mangé, ce qui s'est dit, qui était présent. Les deux photos présentées ci-après doivent avoir été faites le lendemain matin. Sur la première, l'ami Jean est en train de bricoler sa Sanglas pour pouvoir rejoindre Paris. On notera la petite chaussure qui sert de protection pour le levier de sélecteur et les tongs qui sont les bottes de motard les plus aérées du monde. Sur la deuxième image, Jean est toujours en train de bricoler. Sur la gauche, on voit Pascal de Bordeaux. Je pense reconnaître Noël ainsi que la BMW de Joël. Pour le reste ?

Jean (p)répare sa 500 Sanglas
AG Sanglas Usson-du-Poitou
Je me souviens que l'une des occupations principales a été de trouver sur une épave de bicyclette un câble pas trop rouillé afin de remplacer le câble d'embrayage du Kreidler. Je me souviens aussi que la nuit a été passée la porte grande ouverte. Le Père Cani avait trouvé intelligent de faire brûler une poutre dans la cheminée. Le souci étant que la poutre ne rentrait pas dans la cheminée, que la cheminée ne tirait pas, que la poutre était goudronnée et que la fumée restait dans la pièce. Donc, porte ouverte. Ça laisse des souvenirs. Je me souviens aussi d'avoir été impressionné par la démonstration du monocylindre Sanglas au ralenti qui arrive à faire bouger la moto pourtant sur sa béquille centrale.
Aucun souvenir du retour, par contre. C'est sans doute qu'il se sera passé sans ennui majeur.

Notes

[1] Dans les faits, il n'a jamais été capable de fournir quelque pièce qui soit.

[2] Les jeunes ignorent ces pratiques d'un autre âge.

[3] qui s'est ensuite appelé "Confrérie Sanglassiste Française" puis "Clan Sanglas France"

lundi 15 septembre 2014

Groléjac 2014, un bon cru

Pour la troisième édition du rassemblement de véhicules anciens de Groléjac, les organisateurs ont pu se réjouir d'un nombre conséquent de visiteurs et d'exposants. Le soleil était au rendez-vous et tout concordait pour faire de cet événement une belle réussite.

A quoi ça tient ? Il y a des rassemblements de véhicules anciens qui naissent et qui, année après année, vivotent doucement, présentant peu ou prou à chaque nouvelle édition les mêmes véhicules. Et puis, il y a ceux qui, allez savoir pourquoi et comment, parviennent à attirer de plus en plus de nouveaux véhicules et qui, on l'espère, sont en passe de devenir à brève échéance un incontournable.
Le mérite revient sans aucun doute possible à l'équipe organisatrice mais il y a peut-être le cadre, aussi, qui incite les collectionneurs à faire le déplacement. Là, à Groléjac, en plein Périgord Noir, à quelques encablures du Quercy voisin, on a su appâter les amoureux des véhicules anciens et ils ont répondu présent avec empressement.
Le rassemblement peut se diviser en trois ou quatre parties. Il y a l'exposition accompagnée de démonstrations pétaradantes et de reconstitution de battage à l'ancienne du machinisme agricole ancien. De vieux tracteurs, des moteurs fixes, aussi. Il y a l'exposition, bien plus importante, de voitures anciens. Elle s'étire le long de la berge du lac et sait faire la place aussi bien aux populaires des années 50, 60 ou même 70 et 80 qu'au voitures plus prestigieuses. En plus de cela, il y a une bourse d'échange de pièces détachées et une large place faite au vide greniers et aux stands de restauration. En marge, plus timide, beaucoup trop timide à mon goût, un espace est réservé à la moto ancienne.
Pour commencer la présentation de cette édition, je vous propose une sélection d'automobiles anciennes et de l'unique poids-lourd présent, un Citroën P55. Demain, je vous montrerai d'autres images.

300kg Renault

Citroën P55

5cv Citroën

Peugeot 302

Citroën C4

Ford T

mardi 26 août 2014

La Cassagne et les cyclomoteurs

Quelques autres images du rassemblement de cyclomoteurs anciens de la Cassagne. Comme hier, aujourd'hui je me concentre sur les machines françaises.

Paloma Strada

Monet Goyon

Peugeot Country

Monet Goyon, oui, mais quel modèle ?

Solex et Solexine

Peugeot TSM

Et la suite demain, bien entendu.

lundi 25 août 2014

Pétaroux à la Cassagne

Ce dimanche, c'était jour de fête à la Cassagne, magnifique petit village du Périgord Noir. Pour la première fois, à côté du vide greniers et de la démonstration de battages à l'ancienne, les "Pétaroux à la noix" organisaient une randonnée de vieilles mobylettes. Une idée excellente qui s'est déroulé dans la bonne humeur et qui nous fait revenir à l'époque où nous autres, vieux, étions jeunes.
De la Mobylette, de la Motobécane et de la Peugeot comme dans le temps avec les panaches d'huile 2 temps si odorants, des casques bols, des cuirs de blousons noirs, du vrai 49,9 populaire, de celui qui sillonnait nos villes et nos campagnes.

Alors que l'on apprend la démission de son gouvernement pas Manuel Valls, ci-devant premier ministre en exercice, au Blog qui nuit "très" grave ! on décrète que l'on n'en a rien à foutre et que l'on préfère de loin parler de sujets éminemment plus essentiels et intéressants. Par exemple, aujourd'hui et les jours à venir, les billets vont être consacrés à la première randonnée de Mobylettes organisée à l'occasion de la fête communale de la Cassagne. Néanmoins et par conséquent, conscient de sa responsabilité et soucieux de respecter la plus élémentaire déontologie journalistique, je décide de coller à l'actualité en ne parlant pour ce billet que de productions françaises. Ça pourra être considéré comme une sorte de clin d'œil au sans doute ex-ministre Arnaud Montebourg. Place aux photos.

Motobécane Mobyx
Motobécane à frein à disque

Une "M" de Pantin

Mobylette

Peugeot CT

Motobécane 92GT et 88

Motobécane à queue de tigre

Peugeot à tablier

Peugeot GT10

La suite demain et je vous invite à visionner la vidéo de présentation de la manifestation publiée sur youtube.

lundi 21 juillet 2014

Fossemagne 2014, les motocyclettes

125 Peugeot devant une René-Gillet

BMW monocylindre. Peut-être une R27

BMW R75

BMW R75

BSA A7 anglaise

Motobécane

Motosacoche

Triumph 500cc Speed Twin 1939

dimanche 20 juillet 2014

Fossemagne 2014

amilcar.jpgPetit plateau que celui de cette année. La faute aux prévisionnistes de Météo France qui avaient annoncé les pires pluies accompagnées des plus ennuyeux orages jamais connus par l'homme ? C'est possible. Sans doute la pluie a-t-elle quelque peu effrayé les exposants du vide-grenier. Les voitures anciennes étaient un peu moins nombreuses que les années précédentes tandis que les motos étaient en masse. Peu de tracteurs agricoles à se mettre sous la dent, par contre.

Quelques automobiles pour commencer avec une petite sélection de Peugeot, Renault, Citroën et Amilcar.

Peugeot 203

Vieilles automobiles

Renault Monaquatre

Citroën Rosalie

amilcar.jpg

mardi 6 mai 2014

Encore Limeyrat

On continue la visite en photo de la manifestation limeyratoise. Aujourd'hui, de la vieille Peugeot, de la Terrot, de la BSA, de la Harley-Davidson, de la FN et d'autres choses encore.

A quel moment, à quelle date, avec quel modèle la motocyclette a arrêté d'être un objet ludique fait pour amuser les riches gens attirés par la modernité mécanique du moteur à explosion pour devenir un véhicule utilitaire permettant de rallier deux endroits distants l'un de l'autre de plusieurs kilomètres ? La première guerre mondiale a dû contribuer en profondeur à ce changement mais il a dû débuter légèrement plus tôt dans les premières années de la deuxième décennie du XXe siècle tout neuf.

Peugeot
Peugeot
Terrot
B.S.A.
Harley Davidson
serpentin d'injection sporadique
Faut que ça graisse
Motoconfort
Et ça ? Qu'est-ce que c'est donc ?
FN Sahara

Demain, suite et fin.

lundi 5 mai 2014

Limeyrat 2014, première suite

Qu'y a-t-il au menu, aujourd'hui ? Encore de la vieille motocyclette d'avant 1930.

Motosacoche
Peugeot
Duo de vieilleries
Terrot
Motobécane
Motoconfort et BSA avec une Ford Mustang au fond
Peugeot
Poste de pilotage
Birmingham Small Arms
Magnat Debon

dimanche 4 mai 2014

Limeyrat 2014

Mes amies, mes amis, mes chères lectrices, mes chers lecteurs, j'espère que vous aimez la moto ancienne parce que là, pour le coup, je peux vous assurer que vous allez en bouffer pendant quelques jours. Aujourd'hui avait lieu le rassemblement annuel des vieilles motos du Périgord à Limeyrat.

Cette année, j'ai failli rater le rendez-vous. Il faut dire que l'on ne m'avait pas prévenu. Heureusement, un copain m'appelle en début d'après-midi pour me dire que c'est aujourd'hui. Moi, c'est pas ce que j'avais prévu mais bon, vous me connaissez, quand il est question de vieilles motos vraiment vieilles et de photos à faire, j'accours. Et donc, j'attrape le sac photo, le pied photo, les clés de la voiture et je file pour Limeyrat.
Cette année, je me suis amusé avec le 8mm Samyang mais je n'ai pas tout fait avec. Par contre, je n'ai pas été mécontent d'avoir pensé à prendre le flash et des piles de rechange. Parce que la plupart des motos étaient à l'abri sous une bâche. Et donc, je vous propose une visite de la manifestation en photos à raison d'une dizaine par jour. On commence.

Douglas
Peugeot Frères
René Gillet
'Armor
Terrot
Magnat Debon
Ravat
Ravat avec une Motosacoche derrière
Indian Power Plus 1920
Indian Power Plus 1920
La suite demain !

vendredi 21 mars 2014

Broyons du noir

Moulin à café Peugeot Frères

mercredi 25 septembre 2013

Des automobiles à Groléjac

Dès que vous en avez marre, vous le dites.

Débutons avec une Panhard. Lorsque j'étais petit, je ne savais pas lire cette marque et je parlais de "panard". Cela faisait beaucoup rire les adultes et je ne comprenais pas vraiment pourquoi. Mais donc, une Panhard. Je ne sais pas de quel modèle il s'agit exactement. Je n'ai jamais bien compris la différence entre les 24 BT et les 14 CT. Disons qu'elle ne saute pas aux yeux. L'une, la "B", est plus longue que l'autre, la "C".
Panhard 24 CT ou BT
Toujours dans les "P", deux Peugeot. D'abord une ravissante 201 coach suivie d'une 404.
Peugeot coach 201
Peugeot 404
Chez Renault, on a aussi su faire de la voiture "mythique" comme cette Turbo 2.
Renault 5 turbo 2
Mais c'est bien Rolls-Royce qui représente le mieux l'exceptionnel automobile. Sans que l'on puisse vraiment dire que ce sont les meilleures voitures du monde, les automobiles de cette marque sont comme auréolées d'une vaporeuse odeur de mystère et de légende. C'est l'identité de la voiture de prestige. C'est le véhicule des richissimes. On ne sait jamais rien ni de son prix ni de ses caractéristiques précises. Et il y a cette figurine de radiateur qui vole vers l'extase !
Rolls-Royce
Spirit of Ecstasy

mercredi 18 septembre 2013

Groléjac, des automobiles

Hier, je vous présentais ce qui pouvait être considéré comme appartenant au monde du deux roues. Nous passons aujourd'hui à une sélection de véhicules à quatre roues.

Nous commençons par un arrière de Peugeot 203 "dans son jus" qui m'a tapé dans l'œil.
203-peugeot.jpg
Nous poursuivons par deux Citroën 2cv. Il y en avait bien d'autres mais ces deux là sont celles qui m'ont le plus plu.
Citroën 2cv
Citroën 2cv
Parce que je ne suis pas sectaire, voilà à présent deux Renault 4cv.
Renault 4cv
Renault 4cv
On quitte momentanément les véhicules populaires pour aller à la rencontre d'une très intéressante AC.
Un beau tableau de bord de AC
AC, ça c'est assez sûr

dimanche 5 mai 2013

Limeyrat 2013, enfin de vraies motos !

Indian Power PlusLes vieilles motos du Périgord organisaient leur traditionnel rendez-vous annuel. Cette année encore, un beau plateau de motocyclettes anciennes avec quelques pièces d'exception. Le soleil était bien présent et cela a permis aux participants de faire une promenade agréable sur les petites routes du Périgord. Cela a permis également aux nombreux amateurs de venir admirer les machines et de les photographier sous toutes les coutures.

Terrot, Motobécane, Indian, Harley-Davidson. Ces marques sont encore plus ou moins connues. Pour certaines autres, c'est plus délicat. Disparues de longue date, ces marques tombées dans l'oubli n'évoquent plus guère de souvenirs. Si certaines peuvent encore dire vaguement quelque chose comme les Gnome-Rhône ou les Monet & Goyon, qui se souvient des Blériot ou des René Gillet aujourd'hui ? Peugeot, certes, reste une marque connue. Qui se souvient qu'elle a été une marque majeure dans le monde de la motocyclette bien avant les 103 ?
Blériot

Sur la petite place proche de la salle des fêtes, une toile avait été tendue pour protéger les motos d'une pluie éventuelle. Sagement alignées, les motocyclettes se laissaient observer sous tous les angles et écoutaient sagement les commentaires des visiteurs.

Vue d'ensemble

L'une des motos qui semblait s'attirer les faveurs du public était une Indian Power Plus attelée magnifiquement restaurée.

Indian Power Plus

Indian Power Plus

Indian Power Plus

En bicylindre en V mais en plus français, il y avait aussi une splendide René Gillet.

René Gillet

René Gillet

La suite, demain !

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