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samedi 28 novembre 2015

Diesel, chien d'infidèle

Déjà, que les choses soient claires, je préfère très nettement les chats aux chiens. Comme l'avait dit je ne sais plus qui, le premier point qui joue en faveur des chats, c'est qu'il n'existe pas de chat policier. Je n'aime pas beaucoup les policiers, je n'aime pas beaucoup les chiens. Je ne les hais pas non plus. Je me suis dit que Diesel, le chien du RAID était en quelque sorte un chien d'infidèle. Et alors, ma pauvre cervelle accompagnée de ma main débile ont fait le reste. Je n'en suis pas particulièrement fier. Quoique...

Chat pas de Geluck

mardi 15 septembre 2015

Ulysse, on lui fait croire qu'il va avoir à manger

ulysse_eveil.jpg

dimanche 6 septembre 2015

Iggy

Iggy

samedi 21 mars 2015

Iris, yeux, chat et autres choses

Une bonne grève, c'est toujours bon à prendre, d'autant plus si elle touche le groupe Radio France et, en particulier puisque c'est quasiment la seule radio que j'écoute, France Inter. J'aime les grèves de France Inter. C'est l'occasion d'entendre des musiques, des chansons, qui sont habituellement exclues de la programmation. Ainsi, lors d'une grande grève, dans les années 2000, j'avais eu l'occasion de découvrir l'intégrale de "Different trains" de Steve Reich. Si je ne me souviens plus de la date de l'événement, je me souviens qu'il faisait beau et que je rentrais du boulot en voiture. Malheureusement, mais c'est la vie, il n'y a pas que de bonnes musiques à écouter sur les ondes de France Inter durant ces grèves.

Ce matin, je retiens du Serge Gainsbourg avec une chanson extraite de l'album "Histoire de Melody Nelson". C'est toujours avec plaisir que j'écoute du Serge Gainsbourg. Je n'y pense pas assez. Alors, c'était bien agréable mais ça n'a pas duré. Peu de temps après, on a eu droit à la très énervante Vanessa Paradis et au très agaçant Benjamin Biolay pour une chanson inepte dont j'extraie ces paroles qui suffisent à dire combien c'est sot et néfaste : "La vie c'est comme un tractopelle, pas besoin de permis". Il fallait oser. Si j'ai bien compris, c'est le Benjamin Biolay (que tu sois bio, bio ou lay, fais ce qu'il te plaît, chantait Higelin) qui a commis ces paroles. Je connais mal le Biolay responsable de ça. Je pense savoir qu'il s'agit plus ou moins d'un "artiste" français, un chanteur de variété, sans doute auteur-compositeur et interprète. Il a une certaine renommée. Je ne connais pas suffisamment son œuvre pour en faire une critique sérieuse mais pour ce que j'en sais, je pense que l'on peut faire l'impasse et passer à tout autre chose. A Steve Reich, par exemple, qui, bien que nettement moins français n'est certainement pas dépourvu d'un certain talent. Evidemment, on reprochera peut-être à Steve Reich de ne pas faire dans la gaudriole et de ne point écrire de chanson pour la Vanessa Paradis éreintante. Ou on l'en félicitera, au choix.

La peur du vol de son image personnelle

MarvinJe connais un chat étonnant. Il a été nommé Marvin et je n'y suis pas totalement pour rien et je n'en suis pas qu'un peu fier d'avoir contribué à ce baptême, je vous prie de me croire. Ce n'est pas rien que de trouver le nom adéquat d'un animal de compagnie. Marvin, c'est en référence au petit robot, penchant au R2D2 de "Star Wars", de "H2G2" de Douglas Adams qui s'appelle, je vous le donne en mille, Marvin. Marvin est un robot très intelligent, bien trop intelligent, et très neurasthénique, à la limite de la dépression critique autant que chronique. Et il se trouve que Marvin le chat a un faux air de Marvin le robot. Je ne suis pas sûr qu'il soit si intelligent et si dépressif, toutefois. Marvin, donc, est un chat qui est arrivé tout jeune et tout affamé chez ma maman. Il est entré, il a mangé, il a accepté d'être caressé et il est resté. C'est pas con, un chat. Ça sait bien qu'une bonne maison où l'on vous nourrit, ça mérite bien quelques aménagements avec les humains.
MarvinCe chat n'est pas sauvage. Il n'hésite pas à venir se blottir dans vos bras, il se laisse caresser dans le sens du poil. Il fait tout très bien comme un chat domestique, un chat de compagnie. Ça le sait d'instinct, ce qu'il faut faire pour être accepté dans une maison d'accueil, un chat. Il faut faire mine d'être heureux d'être là, se laisser aller à quelques ronronnements qui flatte le "maître", ne pas trop mordre ou griffer la main qui s'approche, tout ça. Ils doivent se refiler le truc de génération en génération, depuis le temps qu'ils fréquentent le genre humain. Et Marvin, il a ces trucs et astuces dans sa besace. Il a tout compris et il sait le mettre en pratique. Sauf que, et là c'est étrange, il a une peur bleue, une détestation absolue, une sainte horreur, une haine compulsive, des appareils photo. Il n'éprouve aucune réticence à venir me voir, à grimper sur mes genoux, pourvu que je n'aie pas d'appareil photo en mains. Sitôt que je tente de le photographier, il s'enfuit. C'est pas étrange, ça ?
J'ai fait le test plusieurs fois et pas plus tard qu'hier. Dès qu'il voit cette grosse boîte noire avec cette protubérance quasi phallique pointée vers lui, il se casse. C'en est cocasse. Sauf que ça semble l'effrayer réellement. On ne dirait pas que c'est du chiqué ou pour se donner un genre. Il a vraiment peur. Hier, j'ai monté mon plus gros objectif à focale variable pour l'avoir par surprise. Il était loin dans le jardin et il devait se sentir suffisamment à distance de la machine infernale pour accepter de ne pas s'esbigner illico.
Ulysse, le gros chat que je vous ai déjà présenté ici en d'autre temps se fout complètement de l'appareil photo. Il n'a pas peur, il n'est ni joyeux ni agacé, il s'en fout. Remarquez, Ulysse, c'est le genre de gros chat à ne se préoccuper que de trouver un endroit où dormir et d'avoir de quoi manger à satiété. Le reste, je pense qu'il s'en fout. Avec les beaux jours qui vont finir par arriver, il va sortir de la maison et aller roupiller au soleil avant de rentrer pour manger. Ce n'est pas si difficile, une vie de chat. Ce ne doit pas être très passionnant, on n'a jamais entendu parler d'un chat qui aurait écrit ses mémoires, par exemple.

Iris

IrisLe printemps est là. L'équinoxe a vécu. Les fleurs dans les jardins ou sur les arbres, les bourgeons sur les branches, les jours qui s'allongent, il n'y a pas de doute possible. Devant chez moi, la glycine redouble d'efforts pour une nouvelle saison. Elle va se couvrir de feuilles, de fleurs, elle va lancer des branches en tous sens dans l'espoir de s'accrocher quelque part, un peu comme une moule sur son rocher. Dans le même temps, je me demande si la comparaison est pertinente.
Chez ma maman, ce sont les iris qui ont dégainé les premiers (ou presque). Je ne suis pas très sensible à la beauté supposée des fleurs. Je ne dis pas que ce n'est pas agréable de voir des fleurs, de voir des couleurs, tout ça. Je ne le dis pas mais je dis que je m'en fous un peu. Je ne suis pas très sensible à la beauté des choses. A la limite, je vais être impressionné par la force, la grandeur, la majesté d'un chêne multi-centenaire. Mais baste ! La sortie de l'hiver, c'est l'entrée dans le printemps et l'arrivée des fleurs. C'est ainsi qu'est faite la nature. Et reconnaissons-le au risque de passer pour un pleurnichard laissant couler des larmes de bonheur à la simple vue de fleurs colorées, il est plus intéressant (et aussi plus facile) de photographier une plante en fleurs qu'un embrouillamini de branches sèches vides de feuilles. Sacrifiant à la facilité, profitant de ce que j'avais l'appareil photo, j'ai fait une photo d'un iris en fleur. Voilà. Ça c'est fait.

De l'iris à l'œil

De parler d'iris, ça me fait penser à celui de l'œil. Et de parler de l'œil, ça me fait penser aux yeux et à la vision. Je me demande s'il ne va pas falloir que je prenne rendez-vous chez un spécialiste pour faire vérifier ma vue. J'ai comme l'impression, depuis quelques semaines, que la presbytie a gagné du terrain. Je m'en suis aperçu en dessinant. J'ai du mal à trop m'attarder sur les plus fins détails. C'est que j'ai le nez à une dizaine de centimètres du papier, quand je dessine, aussi. Pour lire, ça va. Même sans lunettes, en fait. C'est un peu l'avantage de ma pathologie, quelque part. Si l'on met de côté l'astigmatisme, j'ai un œil pour voir au loin et un pour voir de près. Pratique. Enfin sauf pour une bonne vision binoculaire, bien entendu.
Je passe du coq à l'âne. Quoi que. Ça se tient, finalement. J'ai parlé de France Inter, j'ai parlé des yeux, je parle des deux. Il s'en passe, des trucs, dans ma tête ! Avant la grève de Radio France, il y avait une pub qui m'agaçait prodigieusement. Je hais la pub mais celle-ci m'agaçait presque plus que les autres. Je mets à part la pub pour la Matmut qui tient le haut du classement au rang de la détestation suprême. Cette pub est celle pour une sorte de complémentaire santé. Elle met en scène deux personnes. Une dit à l'autre qu'elle a dû se faire faire de nouvelles lunettes et qu'elle en a eu pour deux-cents euros de sa poche. L'autre lui rétorque qu'avec la complémentaire, elle a eu ses lunettes pour rien. Pauvre conne ! Et ta complémentaire ? Tu ne l'as paies pas, peut-être ? Pour moi, c'est de la publicité mensongère parmi les plus haïssables dans la mesure où elle s'adresse à celles et ceux qui ont les moyens de se payer ce service et qui, non contents d'avoir du fric veulent en conserver toujours plus. J'ai l'agacement facile, je le sais. C'est l'une de mes principales qualités. Je dois faire des efforts considérables pour ne pas exploser à longueur de journée. C'est de l'agacement rentré. Si je ne me contrôlais pas, je ne ferais qu'exploser tout au long de la journée. Ce serait éreintant à force.
Mais revenons à nos affaires de durcissement du cristallin. C'est un processus lié à la déliquescence de la condition humaine liée à l'âge tout à fait normal et documenté. On vit trop vieux. Il faudrait savoir tirer sa révérence avant la décrépitude. J'en connais des plus vieux que moi qui sont atteints par la limite de l'âge. Leur cervelle fait de la colle à pneu, ils réfléchissent à reculons, les pauvres ! Je ne donnerai pas de nom pour ne pas froisser les concernés qui viennent ici lire mes textes, regarder mes dessins et photos. C'est déjà bien qu'à leur âge ils aient encore la présence d'esprit de le faire. C'est quasi inespéré, pour tout dire. Ils ont bien raison de tenter encore, malgré tout, de s'instruire auprès d'un phare de la pensée universelle tel que je le suis moi. Il faut se montrer magnanime avec les plus vieux, les plus mal foutus, les plus proches d'une fin prochaine et douloureuse et atroce.
Donc, j'en arrive à me demander si je n'aurais pas besoin de nouvelles lunettes pour y voir mieux. Si c'est pour y voir moins, ça ne sert à rien. Par exemple, je dessine moins, ces derniers temps. Je me demande si ça n'aurait pas un rapport de causalité. Je vais noter cela quelque part et je vais tenter de penser à prendre un rendez-vous chez mon ophtalmologue préféré.

Une grande surprise au début du mois d'avril prochain ?

Suspense ! Suspense ! Ah ! Ah ! Ah ! Qu'est-ce que c'est marrant de parler sans rien dire ! D'ici quelques semaines, je vous annoncerai un événement qui vaut son pesant de cacahuètes. Je ne vais rien dévoiler. Je ne connais pas avec certitude la date officielle de la survenue de la chose. Je vous tiendrai au courant et, éventuellement, émaillerai mes billets de quelques indices jusqu'au jour fatidique.

vendredi 13 mars 2015

Ulysse avec DxO

Juste histoire de voir si je parviens à tirer une meilleure image qu'hier avec un autre logiciel.

Ulysse

mercredi 10 décembre 2014

Chat fait rien

Juste un dessin que j'ai fait il y a quelques jours au cours de mes diverses recherches d'un personnage. Il n'a aucun intérêt, ce chat. Comme je ne savais pas quoi lui faire tenir, j'ai mis un couteau. Pourquoi ? Aucune idée. Pourquoi pas ?
L'autre jour, ma mère est passée ici et elle a vu ce dessin. A mon grand étonnement, il semble lui avoir plu. Elle me l'a dit plusieurs fois et sans que j'aie eu besoin de la forcer à le dire sous la torture. Alors, peut-être, était-ce sincère. Moi, je n'ai pas compris ce qu'il avait de bon, ce dessin de chat. Normalement, ce chat aurait dû faire partie de ces dessins que je fais pour passer le temps sur un bout de papier et dont l'avenir passe par la cheminée. Mais là, bon, comme il semblait plaire à mère, je l'ai conservé par devant moi sans trop savoir qu'en faire.
Ce matin, je retombe dessus. Je porte toujours le même jugement sur ce dessin. Il n'a rien de bien intéressant. Ceci dit, comme je n'aurai probablement pas le temps de faire autre chose pour aujourd'hui, je le recycle pour nourrir le blog.

Chat qui tient un couteau et que l'on ne sait pas pourquoi

samedi 6 décembre 2014

Chat Mouraï

Chat poney

jeudi 4 décembre 2014

Chat encore

Suite aux commentaires acerbes concernant mes tentatives de dessins de chat d'hier, je me rends compte que, en effet, je faisais fausse route et pars donc à la recherche d'un autre sujet de réflexion. L'idée du ténia me tente beaucoup mais je manque de modèle. Si jamais, parmi vous, il se trouve quelqu'un qui en aurait un à donner (voire à louer ou à vendre), qu'il prenne contact avec moi. Nous en discuterons autour d'un verre.

Tuons les chats

mercredi 3 décembre 2014

Chat alors !

Puisque, il n'y a pas longtemps, c'était hier, on m'a parlé de chat, je me suis occupé aujourd'hui à tenter de réfléchir un brin à l'idée d'un personnage en forme de chat.

Et pourquoi pas, après tout ? C'est vrai, quoi ? Qu'est-ce qui empêche de perdre son temps à essayer de dessiner un personnage de chat, après tout ? Qui peut m'en empêcher ? Pas vous, ça c'est sûr !
J'aime bien les chats. Les vrais, les vivants, ceux avec des poils et des griffes et des dents qui passent leurs journées à bouffer et à dormir et les faux, ceux des dessins animés ou des bandes dessinées. Dans les dessins animés, souvent, ils ont le mauvais rôle. Ils sont bêtes et ils ratent toujours ce qu'ils veulent faire. Ils ne parviennent jamais à attraper le canari énervant ou les souris irritantes. Dans la BD ou, plus généralement le dessin, c'est un peu différent. Il y a le Hercule de Pif qui n'est qu'un faire-valoir du chien mais il y a aussi Blacksad de Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido ou le Chat de Geluck qu'il n'est plus nécessaire de présenter.
Le chat est un animal assez fantastique qui a envahi Internet à la manière d'un étrange phénomène viral inexplicable. On sait que les Egyptiens de l'Egypte ancienne semblait porter un intérêt particulier à cette bestiole et l'on sait aussi l'intérêt que l'on portait aux chats noirs durant une partie du Moyen-Âge. Le chat n'est pas un animal qui laisse insensible.
Ce qui me fascine chez le chat, c'est sa capacité à être un parasite que l'on choisit de subir. Disons-le, le chat ne sert à rien. Originellement, peut-être, considérait-on qu'il était à même de protéger les récoltes en bouffant les rongeurs. Mais aujourd'hui ? On les bourre de pâtées de luxe et de croquettes à la recette concoctée en relation avec les meilleurs vétérinaires et spécialistes de l'alimentation des félins. On dépense des sommes folles pour des parasites qui prennent les meilleures places pour roupiller une vingtaine d'heures par jour, on ne sait ni les contraindre ni les éduquer, on ne peut même pas en "profiter" quand bon nous semble. Il faut encore que les boules de poils soient d'accord. Sinon, le coup de griffe peut survenir sans trop prévenir.
A mon sens, il n'est pas certain que le chat ait compris qu'il avait le statut d'animal de compagnie et que, en conséquence, le maître, c'est nous les humains. Pire, il est possible qu'il croit, le chat, que c'est lui le maître et que nous sommes ses esclaves. A voir vivre les chats et à tenter de les comprendre, on peut légitimement le penser. Le chat est une engeance inutile, une saloperie coûteuse. Le problème, c'est qu'il a le pouvoir de faire tomber certaines personnes dans ses rets, de les enchanter. Il ne manque pas de traitres combines, le chat, pour nous faire chavirer. D'abord, il est tout de même vachement bien foutu. Avec ses yeux qui voient dans la pénombre, ses griffes rétractables, sa capacité à vaincre le vertige, ses dents faites pour attraper les proies. Une étonnante machine à tuer peut-être un peu trop spécialisée. Celles et ceux qui ont déjà vu un chat attendre sa proie pendant de longues minutes ne peuvent qu'être subjugués par cet esprit de chasseur incroyable. Il est parfaitement immobile, les yeux fixés sur l'endroit où surgira la proie et, d'un coup, dès qu'elle paraît, ce sont tous les muscles qui entrent en action d'un seul ordre. Le chat fond sur la souris ou la musaraigne ou l'oiseau en un instant. On n'aimerait pas être à la place de la victime. D'autant moins que le chat, ce salopard, est aussi un joueur cruel. Tuer vite pour abréger les souffrances ? Ce n'est pas du tout son truc, ça ! D'abord, on va jouer un peu. Le chat est un sadique.

Quoi qu'il en soit, ce n'est pas le sujet. Aujourd'hui, je me suis essayé à trouver un personnage de chat avec dans l'idée d'en faire une série et de la proposer à quelque éditeur de cartes postales, le cas échéant. Bon, ça pourrait aussi être proposé pour faire autre chose que ça mais j'ai trop peu d'imagination pour y penser.
Je pars dans l'idée de faire un gros chat obèse et mal éveillé. Je ne cache pas de m'inspirer librement d'un gros chat obèse et mal éveillé de mes connaissances. Je sais qu'il est trop fainéant pour me réclamer des droits à l'image ou je ne sais quelle autre fadaise.

chat recherche
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mercredi 12 novembre 2014

Comme chat et chien

Ulysse, gros chat malheureux

Chuanou

samedi 6 septembre 2014

Chat

Chat sur toile Part. I

Chat sur toile Part. II

Chat sur toile Part. III

dimanche 17 août 2014

Ulysse is watching you

J'ai cru voir un gros minet

samedi 12 juillet 2014

Encore Ulysse

Ulysse

samedi 31 mai 2014

Maltraitance animale

Ulysse est un gros chat. Un gros chat qui aime manger et dormir. Lorsqu'il ne mange pas, il dort. Lorsqu'il pleut, il dort à l'intérieur, sur une chaise ou ailleurs. Mais lorsqu'il fait beau et chaud, il ne déteste pas s'allonger dans l'herbe pour un petit roupillon qui lui permet d'atteindre l'heure du prochain repas en toute quiétude. La vie d'Ulysse peut, ainsi décrite, sembler douce, facile et agréable. Nul besoin de trouver sa nourriture, nul besoin de travailler pour se la procurer, nul besoin de se soucier de payer un loyer ou quelque facture qui soit. Vu de dehors, on pourrait jalouser Ulysse et se dire que la vie de gros chat est tout sauf désagréable. Ce serait oublier qu'il peut survenir un photographe perturbateur qui va venir vous gâcher votre sieste alors que l'on ne lui demandait rien et surtout pas ça. Pendant plusieurs minutes, la vie d'apparence si quiète devient un véritable calvaire. L'ennuyeux personnage s'approche du gros chat qui ne demande rien à personne si ce n'est qu'on lui fiche une paix royale et, à genoux, il va écarter des brins d'herbe en produisant un tel vacarme que le gros chat va devoir ouvrir les yeux. Et il va bouger, le fâcheux ! Il va approcher et reculer son gros œil, il va le promener à droite et à gauche avant d'appuyer sur le bouton qui va produire un claquement perturbateur. Ça fait bailler le gros chat qui s'étire en se tournant sur le dos. Il referme les yeux et tente de replonger dans sa sieste essentielle à l'accomplissement d'une bonne journée bien remplie. Ulysse est l'exemple même du jouisseur étranger à la plus infime notion de mauvaise conscience. Plus jeune, poussé par les hormones, il a eu des velléités de courir la femelle. Cela l'a fatigué et l'a découragé à tout jamais de perdre son temps précieux à pareille activité. D'activité, il n'en recherche guère. Dormir, manger et, à l'occasion, procéder à une séance de massage qu'il dispense avec le plus grand sérieux et la plus profonde conscience. Dormir près de vingt-deux heures par jour ne laisse pas beaucoup de temps à autre chose, il faut bien le reconnaître et le comprendre.

Ulysse, chat malheureux
Ulysse, chat épuisé
Ulysse, la malheureuse condition du chat domestique

Une dernière photo que j'ai hésité à vous proposer de la bête.

Le bedon d'Ulysse

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