L'affaire a fait son petit bruit dans le Landerneau périgordin. Bernard Cazeau, ci-devant sénateur de la République, ancien conseiller général de la Dordogne et président du conseil général du même département, socialiste qui a soutenu le candidat LREM lors des dernières élections présidentielles, a eu un accident de la circulation au volant de sa flambant neuve automobile de luxe. Que ce sera-t-il passé, on ne le sait pas. Le journal Sud Ouest qui nous informe de l'infortune nous explique que le sénateur âgé de 78 ans aurait déjà dû repasser son permis de conduire après avoir perdu ses derniers points. Il repasse et obtient donc un nouveau permis tout beau tout neuf et fête l'affaire en achetant une belle automobile digne de son rang. Il porte son choix sur une marque allemande réputée pour la qualité de finition et le prestige qui en découle. C'est son choix, c'est son projet.
Or, voilà qu'il songe à rejoindre son fief ribéracois au volant de sa petite auto et que, paf, pas de bol, il s'y prend tellement mal qu'il "ratiboise" un terre-plein central tant et si bien que le véhicule est tout cassé. C'est un accident bien bête et bien regrettable. Un accident, c'est toujours bête. On peut même ajouter sans trop craindre de se tromper qu'un accident survient toujours d'une manière accidentelle en cela qu'il est rarement désiré ou voulu. D'un point de vue très factuel, ce fait divers n'est rien d'autre qu'un accident de la circulation qui n'a pas fait de victime. Le sénateur s'en sort bien, l'automobile moins, les aménagements de la voie publique devront être réparés. Je le répète, on ne sait rien des circonstances et conditions de cet accident. Je ne vais même pas m'avancer à supputer.
Mais alors, pourquoi parle-je de cela ? Par pure méchanceté ? Je ne peux pas le nier, il est toujours réjouissant d'apprendre que des personnalités publiques peuvent, elles aussi, avoir à subir les aléa de la vie de tous les jours. Ça nous les rend un peu plus proches, un peu plus humains, un peu plus comme nous. Le traitement de l'information est intéressant. Ici, il n'est question ni de "chauffard" ni de "vitesse excessive". Si l'articulet use bien d'une légère ironie, il ne fait que relater les faits sans rien suggérer. S'il pouvait en être ainsi dans tous les cas !
Ah oui, un dernier point. Cette affaire est survenue samedi dernier, il y a une semaine. J'en ai entendu parler mercredi pour la première fois. Ce n'est pas très important mais c'est juste histoire de dire que ce n'est pas à proprement parler une informations récente, quoi.
samedi 20 janvier 2018