(*) Cocorico en américain, rapporté par Goscinny dans Benjamin et Benjamine chez les cow-boys, dessiné par Uderzo, vers 1956/1957.
En parlant d'Uderzo, n'oublions pas le coq dessiné pour la marque d'autos CG.
Vous prenez un melon,de Honfleur pour le torse
Pour les deux jambes,deux asperges d’Argenteuil
Pour la tête,un piment de Bayonne.Pour l’oeil
Une groseille de Bar le Duc.Pour la queue,
Un poireau de Rouen tordant sa gerbe bleue.
Pour l’oreille,ô Soissons un petit haricot.
Ça y est.C’est un coq
-Edmond Rostand.Pas étonnant que son fils se soit penché sur les grenouilles.
On a quand même rarement vu cervelle d'oiseau mieux représentée que par ce gallinacé imbécile et belliqueux. Et je m'y connais, ayant grandi dans une ferme. Il n'y a guère que le dindon et sa femelle pour rivaliser.
@Bosé Jové : Les oiseaux sont loin d'être bêtes, la preuve.
Et aussi là.
Deux ouvrages intéressants et récemment parus.
Je défends les oiseaux bec et ongles !
@Le piaf : Leurs ancêtres étaient tout simplement les diplodonosaures.
Voir Dino sur le présent blog. Comme le disait l'autre, il faut un peu d'imagination, lorsque vous observez le brave pigeon des villes, de voir en lui un implacable Tyrannosorus Rex. Et pourtant.
@Bosé Jové : Mais les poules sont épatantes.
Quand j'étais gosse, je restais des heures à les regarder gratter la terre pour y chercher je ne savais quoi. Un jour, j'ai osé mettre un grain de blé à la bouche, et le mâcher, avec la peur d'être transformé moi-même en poule !
Pour en revenir à Uderzo, il adore les poules, en a, ou en avait à son domicile. Il contait son amour des poules dans Astérix, avec la poulette qui tombe amoureuse du casque du Chef gaulois, Abraracourcix.
Coluche : " Vous savez pourquoi, qu'les sportifs ont choisi le coq comme emblème, non, c'est parce que c'est le seul animal qui arrive à chanter les pieds dans la merde ".
@Bosé Jové : pour les dindons, à part celui de Feydeau, je ne sais pas, je n'en connais pas.
Par contre, pour les poules, j'en ai eu quelques unes (des poules à plumes) et elles sont plus intelligentes qu'on ne le croit générallement. Je n'ai mangé aucune d'entre elles, à part leurs oeufs.
Le père d'un copain, cantonnier et éleveur de poules, pratiquait pendant la guerre un drôle de marché noir. Il montait à Limoges avec une poule dans son cabas, et filait tout droit au bordel.
Et là, il proposait à la mère maquerelle: "poule contre poule?"
Y a longtemps que ce bon vivant n'a plus mal aux cheveux, mais j'aime bien son exploitation de la pénurie.
La crête des coq peut se retrouver sur la tête des punks.
Alors, c'est l'histoire d'un péquenot qui regarde son coq en se disant qu'il était bien vieux. Le paysan décide de prendre un nouveau coq, un plus jeune.
Ce dernier arrive à la ferme, sous l'œil de l'ancien.
- Ah ? Tu veux me remplacer ? Bon, ici, il faut courir vite, on va faire une course dit le vieux coq. Comme je suis plus âgé que toi, tu vas me laisser partir avant. Le vieux coq s'élance, et le jeune part quelques secondes plus tard. Le fermier regarde la chose, et s'écrie : nom d'une pipe, on ma refilé un coq pédé ! Il prend son fusil et descend le jeune coq.
Plus tard, le vieux coq décède de sa belle mort et le péquenot rachète un jeune coq. Ce dernier est bien fougueux et saute sur toutes les poules du coin, les honore plutôt deux fois qu'une. Le paysan en est tout fier, quand le jeune coq tombe au milieu de la cour. Diantre ! L'effort a été trop violent pour ce coq, et voilà-t-y pas qu'une buse tourne au-dessus ! Le fermier prend son fusil et abat la buse. Le jeune coq se relève et crie au péquenot : Mille grains de blé ! J'allais me la faire, cette buse !
1 De Liaan - 27/01/2018, 14:21
*
(*) Cocorico en américain, rapporté par Goscinny dans Benjamin et Benjamine chez les cow-boys, dessiné par Uderzo, vers 1956/1957.
En parlant d'Uderzo, n'oublions pas le coq dessiné pour la marque d'autos CG.
2 De Tournesol - 27/01/2018, 14:35
Beau coq.Il illustrerait bien une réédition de « Chantecler »
3 De Tournesol - 27/01/2018, 14:59
Vous prenez un melon,de Honfleur pour le torse
Pour les deux jambes,deux asperges d’Argenteuil
Pour la tête,un piment de Bayonne.Pour l’oeil
Une groseille de Bar le Duc.Pour la queue,
Un poireau de Rouen tordant sa gerbe bleue.
Pour l’oreille,ô Soissons un petit haricot.
Ça y est.C’est un coq
-Edmond Rostand.Pas étonnant que son fils se soit penché sur les grenouilles.
4 De Le prof Turbled - 27/01/2018, 15:00
@Liaan :
Simca CG?
5 De Bosé Jové - 27/01/2018, 15:10
On a quand même rarement vu cervelle d'oiseau mieux représentée que par ce gallinacé imbécile et belliqueux. Et je m'y connais, ayant grandi dans une ferme. Il n'y a guère que le dindon et sa femelle pour rivaliser.
6 De Le piaf - 27/01/2018, 17:58
@Bosé Jové : Les oiseaux sont loin d'être bêtes, la preuve.
Et aussi là.
Deux ouvrages intéressants et récemment parus.
Je défends les oiseaux bec et ongles !
7 De Liaan - 27/01/2018, 18:16
Clau-deu Noug'garro, le coq et la pendule.
Chouette mélodie, reprise par quelques groupes jazzistiques.
@Le prof Turbled : Bien sûr, Simca CG.
@Le piaf : Leurs ancêtres étaient tout simplement les diplodonosaures.
Voir Dino sur le présent blog. Comme le disait l'autre, il faut un peu d'imagination, lorsque vous observez le brave pigeon des villes, de voir en lui un implacable Tyrannosorus Rex. Et pourtant.
8 De Le piaf - 27/01/2018, 18:21
@Liaan : des diplodonosaures, il y en a encore plein qui sortent de l'ENA, avec le diplôme et le crâne d'oeuf qui va avec.
9 De Bosé Jové - 27/01/2018, 19:11
@Le piaf :
Aussi bien ne parlais-je pas de tous les zoziaux, mais des poulets et des dindons.
Avouez que ceux-là, à part dans l'assiette...
10 De Liaan - 27/01/2018, 20:19
@Bosé Jové : Mais les poules sont épatantes.
Quand j'étais gosse, je restais des heures à les regarder gratter la terre pour y chercher je ne savais quoi. Un jour, j'ai osé mettre un grain de blé à la bouche, et le mâcher, avec la peur d'être transformé moi-même en poule !
Pour en revenir à Uderzo, il adore les poules, en a, ou en avait à son domicile. Il contait son amour des poules dans Astérix, avec la poulette qui tombe amoureuse du casque du Chef gaulois, Abraracourcix.
11 De fifi - 27/01/2018, 22:13
Coluche : " Vous savez pourquoi, qu'les sportifs ont choisi le coq comme emblème, non, c'est parce que c'est le seul animal qui arrive à chanter les pieds dans la merde ".
12 De fifi - 27/01/2018, 22:15
Kirikiki ! Je crois que ce doit être germanique.
13 De fifi - 27/01/2018, 22:23
Et les barbillons, alors, ils n'ont pas le droit au rouge, c'était bien le sujet de la veille pourtant.
14 De Marc Lepat - 27/01/2018, 22:46
@Bosé Jové : pour les dindons, à part celui de Feydeau, je ne sais pas, je n'en connais pas.
Par contre, pour les poules, j'en ai eu quelques unes (des poules à plumes) et elles sont plus intelligentes qu'on ne le croit générallement. Je n'ai mangé aucune d'entre elles, à part leurs oeufs.
15 De Le piaf - 27/01/2018, 22:48
@Marc Lepat : merci de ne pas répondre à ma place.
16 De Le prof Turbled - 28/01/2018, 09:22
Le père d'un copain, cantonnier et éleveur de poules, pratiquait pendant la guerre un drôle de marché noir. Il montait à Limoges avec une poule dans son cabas, et filait tout droit au bordel.
Et là, il proposait à la mère maquerelle: "poule contre poule?"
Y a longtemps que ce bon vivant n'a plus mal aux cheveux, mais j'aime bien son exploitation de la pénurie.
17 De Liaan - 28/01/2018, 11:05
La crête des coq peut se retrouver sur la tête des punks.
Alors, c'est l'histoire d'un péquenot qui regarde son coq en se disant qu'il était bien vieux. Le paysan décide de prendre un nouveau coq, un plus jeune.
Ce dernier arrive à la ferme, sous l'œil de l'ancien.
- Ah ? Tu veux me remplacer ? Bon, ici, il faut courir vite, on va faire une course dit le vieux coq. Comme je suis plus âgé que toi, tu vas me laisser partir avant. Le vieux coq s'élance, et le jeune part quelques secondes plus tard. Le fermier regarde la chose, et s'écrie : nom d'une pipe, on ma refilé un coq pédé ! Il prend son fusil et descend le jeune coq.
Plus tard, le vieux coq décède de sa belle mort et le péquenot rachète un jeune coq. Ce dernier est bien fougueux et saute sur toutes les poules du coin, les honore plutôt deux fois qu'une. Le paysan en est tout fier, quand le jeune coq tombe au milieu de la cour. Diantre ! L'effort a été trop violent pour ce coq, et voilà-t-y pas qu'une buse tourne au-dessus ! Le fermier prend son fusil et abat la buse. Le jeune coq se relève et crie au péquenot : Mille grains de blé ! J'allais me la faire, cette buse !
18 De fifi - 28/01/2018, 20:56
@Liaan : Super, j'ai bien fait de la lire jusqu'à la fin que je ne connaissais point.
19 De Liaan - 28/01/2018, 21:12
@fifi : Merci, M'sieur Fifi.
Vous ne connaissiez sans doute que la première partie de l'histoire ?