L'éviction de l'ex-président de la République à l'issue du premier tour des primaires de droite est une source de joie. Une petite joie mais une joie tout de même. Je boudons pas ce petit plaisir. Dans quelques mois, nous aurons à élire le prochain président de notre République. Tout donne à penser que nous en changerons et tout semble aussi prédire que ce prochain président sera de droite. Plus à droite que l'actuel, je veux dire.
Depuis dimanche, j'entends des personnes prétendre que les Français sont de droite et que, donc, le prochain président sera soit Juppé soit Fillon. Pour faire simple, ces primaires de la droite et du centre nous donneront le nom du prochain président. Et peu importe qui se présentera à gauche et peu importe si Bayrou se présente ou pas et peu importe la présence de petites candidatures. La seule alternative serait donc le candidat issu de ces primaires de la droite et du centre ou l'infâme du F-Haine.
Bien qu'il y a le cas Macron. Il paraît qu'il pourrait attirer des électeurs de gauche. Ah ? Bon, d'accord, je veux bien qu'il y ait plusieurs visions de ce que peut être la gauche. Tenez, un truc rigolo. Si l'occasion se présente un jour à vous, ouvrez donc l'Obs, hebdomadaire classé à gauche, et intéressez-vous un instant aux nombreuses pages de publicité et aux pages "société". Vous allez vite comprendre que la vision de l'électeur de gauche est bien éloignée de celle que l'on peut avoir avec un être mal dégrossi serrant un couteau entre ses dents gâtées.
D'accord, il n'est pas exclu que l'on puisse nourrir des idées de gauche et avoir un niveau de vie assez confortable. Depuis des années, des décennies, on sent tout de même un glissement plus que certain de la gauche vers les catégories aisées de la population. C'est normal.
Être de gauche, c'est à mon avis une question quasi philosophique. Être de droite, c'est avant tout une question idéologique. Il n'y a plus beaucoup d'idées à gauche quant celles de droite sont toujours aussi vivaces et n'ont aucun risque de disparaître. Cela s'explique aisément. Dans l'esprit, la gauche tendrait à sortir de la "misère" matérielle les gens les plus modestes, de les tirer vers une petite bourgeoisie. Pour la droite, il est question tout simplement d'en avoir toujours plus par sa seule force, par son seul mérite. La droite est individualiste, la gauche collective.
Le souci, c'est que dès que vous avez un petit quelque chose, dès que vous bénéficiez d'un petit avantage, vous ne voulez pas le perdre. Du coup, dès que vous grimpez un tant soit peu dans l'échelle sociale, vous gagnez des idées de droite. Dans un certain sens, en remportant certaines victoires la gauche s'est tiré une balle dans le pied. On peut reprocher à la gauche de ne plus être de gauche, on ne peut pas reprocher à la droite de ne plus être de droite. Il y a une certaine constance chez les gens de droite, on ne peut pas leur retirer cela. Le glissement de la gauche vers la droite est naturel dans la mesure où la gauche suit le mouvement de ses électeurs. Du coup, on se demande ce qu'il y a encore de gauche à gauche et on peine parfois à distinguer les différences entre proposition de droite et proposition de gauche.
De ce que je vois depuis chez moi, l'image du paysage politique français est comme toute brouillée. Pour faire simpliste, nous serions en présence d'un ensemble regroupant les idées de droite plus ou moins libérales encadré par deux autres petits groupes qui donnent dans une certaine forme de populisme. On peut ajouter les écologistes. D'un côté Mélenchon de l'autre La Peine. S'il me fallait vraiment choisir entre les deux, je n'hésiterais pas longtemps. Je n'aime pas beaucoup Mélenchon, je ne parviens pas à faire le tri entre ce qui est purement de l'ordre du discours et ce qui est de vraies idées destinées à être appliquées. Être opposé à la mondialisation, je veux bien. J'aimerais assez que Mélenchon nous explique un peu ce que cela impliquera. Alors je sais que ce n'est pas là la seule idée de Mélenchon. Si l'on me demandait mon avis, je serais d'accord pour que l'on nationalise plein d'entreprises, que l'on chasse le libéralisme, le profit éhonté et toutes ces sortes de choses. Allez, je suis même d'accord pour que l'on supprime la propriété privée ! Je suis d'accord pour que les salariés aient plus de poids sur les décisions à prendre au sein des entreprises, je suis d'accord pour que l'on interdise le "dumping social", je veux bien que l'on empêche l'optimisation fiscale.
Que ce soit au F-Haine ou chez Mélenchon, l'un des ennemis montré du doigt est l'Europe et ses idées ouvertement libérales. Sortir de l'Europe ? Revenir à une monnaie nationale ? Ré-industrialiser le pays ? Rien n'est impossible, c'est sûr, mais tout cela n'irait pas sans poser quelques menus problèmes. Aujourd'hui, si l'on se refuse d'acheter ce que l'on fait fabriquer à l'extérieur pour de bonnes ou mauvaises raisons, nous n'avons plus la capacité de fabriquer quoi que ce soit d'un peu sophistiqué. Plus d'industrie automobile, certainement pas de produits électroniques. Imaginons que l'on accepte une période de transition nécessaire à la création de toutes les industries nécessaires à un vrai "fabriqué en France à 100%". Soyons optimistes et disons que c'est fait en cinq ans. Je me demande comment on financerait tout ça avec une monnaie qui risquerait de ne plus rien valoir à l'échelle mondiale. On ne pourra pas acheter les matières premières nécessaires et on ne trouvera pas toutes les ressources en creusant l'ensemble du pays. Avec une monnaie très faible, par contre, c'est vrai, nous n'aurons aucune difficulté à vendre à l'exportation. Mais vendre quoi ?
L'idée pourrait être de réfléchir à ce qui est important pour vivre. Après tout, on l'a fait précédemment, on peut vivre sans ordinateur, sans objet connecté, sans téléphone portable, sans appareil photo numérique, sans automobile, sans four à micro-ondes, sans aspirateur à double filtration active, sans toute cette masse de saloperies présentes chez tous et qui nous emmerde, nous pompe le porte-monnaie, nous pourrit la vie, nous rend captif, accro, con-sommateur. Peut-être bien que nous ne vivrions pas beaucoup plus mal sans bagnole, sans ordinateur, sans tout ça. On peut même rêver et se dire que ça créerait du lien social de proximité. On achèterait local de la production locale... et tant pis si les récoltes ont été mauvaises là. Ne plus s'ouvrir au monde, après tout, pour ce que l'on s'intéresse à lui !
Je n'ai rien lu des programmes des partis qui risquent d'être en présence lors des prochaines élections présidentielles. Je n'ai, pour l'heure, retenu qu'une idée, celle d'un ex-président qui voulait que les enfants qui ne mangent pas de cochon aient double ration de frites. Je ne suis pas jeune, je mange du cochon et je n'ai pas une passion particulières pour les frites auxquelles je préfère nettement les pommes de terre sautées à la graisse de canard avec de l'ail et du persil. Mais bon, c'est la seule idée que j'ai retenue, cette histoire de double ration de frites. C'est vous dire à quel point je me fous du discours des possibles candidats !
J'entendais l'autre jour quelqu'un sur France Inter qui disait que le problème de nos démocraties est que le vote est devenu l'unique outil de l'expression démocratique qui nous est laissé. On peut encore plus ou moins manifester (quoi qu'avec l'état d'urgence...), on peut encore un peu se rassembler, écrire, lire. Mais dans le fond, ça n'intéresse plus grand monde, tout ça. Un mot ressort souvent ces derniers temps, c'est "oligarchie". L'oligarchie, c'est un sytème politique où un groupe de dirigeants œuvre pour son intérêt propre à lui. Et il est bien possible que nos démocraties en aient pris un coup dans l'aile sans que l'on y fasse bien gaffe. Autrefois, c'était tout de même beaucoup plus simple de savoir comment se positionner politiquement. Aujourd'hui, comment faire la part entre libéral et libéral, anti Europe et anti Europe ? Vous reprendrez bien des frites ?
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1 De Sax/Cat - 23/11/2016, 08:45
Le plus dur dans tout ça, c'est qu'après 5 ans de Fillon on risque de se surprendre à regretter Sarko.
2 De Tournesol - 23/11/2016, 08:46
Coucou.Il fut un temps,le temps des idéologies ou certains peuples créaient des feçons de voir le monde et avaient des idées pour qu'il y aie du gâteau pour tout le monde.C'etait sympa mais ça a aussi ouvert la voie aux guerres de conquête et à la colonisation.Maintenant,plus d'expansionnisme,la question est: comment partager notre Gâteau entre Nous?il y a la méthode de droite: le gâteau pour les meilleurs( et les meilleurs c'est Nous)et la méthode de gauche:les miettes,on peut les laisser aux pauvres quand même!
Pour un réel changement il faudrait redéfinir une politique axée sur le monde,et pas que sur le pays.
3 De Tournesol - 23/11/2016, 08:55
@Sax/Cat : coucou.Je n'aime pas les idées de Fillon,je crois qu'il incarne la revanche de ceux qui chiaient dans leurs frocs en'68.Mais C'est la personnalité de Sarko que je n'aimais pas.A part gagner,je ne sais même pas s'il avait des projets.
4 De Waldo7624 - 23/11/2016, 09:12
"le vote est devenu l'unique outil de l'expression démocratique qui nous est laissé." Il y a beaucoup de réflexions à tirer de ce billet. D'abord cette conclusion qui cite quelqu'un de France Inter, et que l'on entend souvent.
Je pense qu'en fait, aujourd'hui, dans un monde obsédé par l'économie, le moyen de vote le plus efficace n'est pas forcément la carte d'électeur qui ne permet de s'exprimer que, comme son nom l'indique, lors d'élections, et au travers de propositions plus ou moins truquées par un système de partis, mais la carte bleue qui permet de payer des achats choisis. Si le consommateur était plus vigilant, il réglerait, par ses choix de consommateur, déjà pas mal de problèmes.
Pour le reste, je suis inquiet, au moins pour mon propre cas, lorsque je vois réduire la population à ce choix manichéen droite-gauche, donc en théorie à deux catégories d'abrutis par des partis qui tentent de rallier les populations sous des couleurs différentes et, jusqu'alors, relativement bien tranchées.
Mes règles de vie sont plus régies par des formes de philosophie que par une idéologie, sans que je me sente pour autant des affinités avec un quelconque parti de gauche. De droite non plus d'ailleurs.
Mais peut-être ne suis-je pas normal ?
En tout cas, bravo pour ces intéressantes réflexions...
5 De Liaan - 23/11/2016, 09:26
Que ce soit cinq ans de Fillon, Juppé ou autres, ce sera, encore,cinq années de perdues pour toutes et tous (sauf pour quelques certains qui tirent leurs marrons du feu).
Les petits oiseaux, insectes, araignées, souris, surmulot, tous les animaux en général ne vous disent pas merci, à vous autres, êtres humains qui ne pensez qu'à votre petite gueule, à votre petit confort douillet. Lorsque les humains referont le toit de leurs habitations tous les deux ans, à cause des tempêtes qui nous attendent, que les "vieux" virus endormis du permafrost seront réveillés et viendront vous chatouiller les pieds, le Genre Humain pourra chanter la gloire de l'I-Phone 10 qui en fait encore plus que le 9...
Je repense toujours à la couverture de l'ouvrage de Reiser "On vit une époque formidable" : un type est tout content en écoutant un poste de radio transistor, avec les deux pieds dans une montagne de détritus.
6 De arielle - 23/11/2016, 09:45
Vous étiez ému n'est-il pas ? Le petit plaisir a été de courte durée et la fête un peu gâchée par la montée en flèche du croque mort. N'empêche, n'empêche, là où je vis la déculottée de l'homme aux frites est encore plus savoureuse :-)
7 De arielle - 23/11/2016, 09:47
@Sax/Cat : Vous avez un sondage ? Il arrive en tête donc ? :-))))
8 De arielle - 23/11/2016, 09:56
@Tournesol :"Pour un réel changement il faudrait redéfinir une politique axée sur le monde,et pas que sur le pays." Ce n'est pas prête d'arriver, c'est tout l'inverse par les temps qui courent... Hawking donne 1000 ans à l'humanité pour se casser ailleurs. C'est déjà trop et puis ailleurs ce sera pareil...
9 De Sax/Cat - 23/11/2016, 10:20
@arielle : Permettez moi d'être assez pessimiste pour craindre que oui.
10 De Sax/Cat - 23/11/2016, 10:23
@Tournesol :
J'ai bien peut que la personnalité de Fillon soit encore pire que celle de Sarko. Faux-jeton, intégriste, et autres défauts, je crois qu'ils les a tous.
11 De arielle - 23/11/2016, 10:49
@Sax/Cat : Mais qui vous dit que nous n'aurons pas Le Pen ? Tout est possible.
12 De Liaan - 23/11/2016, 11:51
@arielle : C'est une bonne femme, et elle est trop mollassonne par rapport à son vieux débris d'amorti de père à la con.
En France, les électeurs ne votent jamais pour une femme.
13 De Tournesol - 23/11/2016, 11:53
Vous êtes bien optimistes,tous:-) Qui a dit:"l'humanité s'en tirera comme elle pourra,l'inhumanité a peut être un bel avenir"?
14 De Globu le Rouge - 23/11/2016, 12:04
Ce qu’il faut surtout retenir de leurs simagrées de droite, c’est que leurs électeurs se sont mobilisés en nombre conséquent de plus, ils ont mis la main à la poche, plus de 8 millions d’euros dans les caisses ….de qui ? Se les ont-ils partagés ou sont-ce les laids qui ont tout empoché ? …bof, m’en fout.
J’espère juste que les électeurs qui ont une sensibilité de gauche (même émoussée) sauront se mobiliser quand ce sera le moment.
15 De michel - 23/11/2016, 18:19
@Sax/Cat : Faut pas pousser non plus.
@Tournesol : Pas d'accord. L'expansionnisme existe encore, sous une forme plus économique, mais il existe. L'idéologie a le vent en poupe. Le libéralisme est une idéologie qui dit que la croissance est la solution, qu'il faut tout mettre en œuvre pour la croissance, que la croissance, c'est l'argent et que l'argent doit couler à flot.
@Waldo7624 : Que le consommateur puisse agir sur l'économie, certes. Cela ne fait pas du consommateur un citoyen acteur de la société. Le consommateur est tout de même largement réduit dans ses options d'achat par ce que l'on peut lui proposer. Il n'y a pas beaucoup de place pour les idées ou pour la réflexion, dans l'acte d'achat. Enfin à mon sens.
@Liaan : Oh oui ! Les méchants virus du permafrost ! Brrr ! Ça fait froid dans le dos. Bientôt, vous allez nous parler des extra-terrestres aussi ?
@arielle : Les prospectives quant à l'essaimage de l'Humanité vers une autre planète me laissent froid. Parce qu'il sera impossible d'emmener tout le monde et leurs bagages, ça ne résoudra rien. Après, avoir une révolution à l'échelle mondiale, c'est oublier que l'on ne vit pas pareil ici et là. On sait que l'Humanité n'aurait pas les ressources nécessaires pour vivre comme nous autres, occidentaux. Dans le même temps, est-il nécessaire qu'ils connaissent et adoptent nos modes de vie ?
@Globu le Rouge : Admettez tout de même que l'organisation de ces primaires aura eu un coût.
16 De arielle - 23/11/2016, 18:42
@michel : Houlalà, je disais juste que 1000 ans c'est déjà trop, c'est généreux qu'elle se fasse donc exploser la planète à la tronche bien avant et inutile de se casser ailleurs pour recommencer les mêmes conneries...
17 De Tournesol - 23/11/2016, 20:53
@michel : brigadier répondit Pandore,brigadier vous avez raison.
Bon,j'aurais dû parler d'idéologies de masses,de celles qui peuvent enflammer un peuple au point de vouloir mourir ou au moins se battre pour elles,comme le communisme ou les valeurs de la république.Que des poètes comme Cenderars et Apollinaire se soient engagés dans la légion étrangère pour défendre la France contre la barbarie teutonne me laisse encore pantois.
Oui,donc,le libéralisme et l'expansionnisme économique sont des idéologies,mais je dirais plutot des théories " élitistes"sous entendant que pour moi une théorie est l'apanage d'un petit nombre,et une idéologie un mouvement de masse.Mais je peux me tromper,en plus la religion est une idéologie de plus,non?
La guerre du Péloponnèse ,qui dura trente ans au quatrième siecle avant JC avait déjà des motifs économiques.
18 De michel - 23/11/2016, 21:00
@Tournesol : Si l'on n'oublie pas qu'une théorie doit être prouvée, testée et validée, oui. Les religions ne sont pas à mon sens des théories mais des hypothèses peut-être et plus sûrement des croyances, tout simplement.
Le libéralisme est plus une hypothèse de travail, à mon avis fausse mais je n'ai pas les compétences pour me prononcer plus avant. Tout de même, l'idée selon laquelle on parviendrait à lisser les conditions de vie et de revenus sur toute la planète, pour tous les habitants, en hissant les économies émergentes, en aidant les pays pauvres à devenir émergents, tient de la croyance. C'est comme l'idée de la croissance. Dans un monde fini aux ressources comptées, je ne vois pas bien.
19 De Waldo7624 - 23/11/2016, 21:35
@michel : Le consommateur a bien évidemment, et par définition, une action non négligeable sur l'économie, puisque sans consommateurs, il n'y a pas d'économie. Or, les bases de notre société, aujourd'hui, ne sont-elles pas essentiellement économiques? Non que je m'en réjouisse, mais c'est un constat d'évidence. C'est donc bien le citoyen-consommateur qui a sur le fonctionnement de la société le moyen le plus direct d'action, qui est cette fameuse "carte bleue" prise ici comme symbole, bien entendu. D'autre part, si les choix sont de plus en plus restreints, ils existent encore dans quelques domaines, et il est de la responsabilité de chacun, par les options choisies, de préserver ce qu'il reste de notre patrimoine économique avant que d'être inféodé aux grandes puissances étatiques ou économiques.
20 De Tournesol - 23/11/2016, 22:41
Une idéologie,c'est une croyance qui fonde un mode de raisonnement et parfois une organisation sociale.Une théorie c'est une hypothèse de travail pour expliquer un phénomène matériel ou social .Si on peut la vérifier de façon reproductible,la théorie n'en est plus une et devient une vérité scientifique.
Je pense en effet que le libéralisme est une hypothèse de travail pour économiste.Comme vous,je ne crois pas à une croissance infinie.
21 De Tournesol - 23/11/2016, 22:46
Pour finir d'être pointilleux,quand on parle de vérité scientifique,on parle de vérité relative,de modèle explicatif en attendant mieux,la science demande à évoluer et se remet toujours en question. C'est la différence avec la philosophie qui recherche des vérités vraies ou "absolues"bon et maintenant parlons cul: je n'irais voter que si un candidat propose de rouvrir les maisons closes,ah,mais!
22 De Tournesol - 24/11/2016, 07:36
@Sax/Cat : oui,Ben en effet,le peu que je découvre du programme de Fillon:durée légale du travail:48h,retraite à 65 ans, promet des jours heureux.Manque le rétablissement du servage pour régler le problème des immigrés clandestins.
Mais ça ne me fera pas regretter le petit Gaulois.
23 De fifi - 25/11/2016, 18:03
@Tournesol : Vous êtes pour la réouverture des maisons fermées, mais si elles sont refermées, il faudra les réréouvrir de nouveau : c'est le chien qui se mord la queue.
Coluche disait : Pourquoi les chiens se lèche la queue dans la rue ?
C'est parce que, eux, ils y arrivent.