Entendu Brune Poirson, secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire. Elle a bien clairement expliqué la situation actuelle après les actions des Gilets jaunes et la volonté d'Emmanuel Macron et du gouvernement d'Édouard Philippe. Ben voilà ! Une fois que l'on prend le temps d'expliquer les choses, tout devient beaucoup plus clair et, du coup, on comprend.
Alors. Ce que notre président est en train de faire, ce qui lui tient le plus au cœur, c'est de sauver la planète. C'est pour cela qu'il combat avec tant de force tout ce qui peut contribuer à l'émission de gaz à effet de serre, le gaz carbonique en premier, bien sûr. Emmanuel Macron travaille d'arrache-pied à bâtir un monde meilleur, un monde vivable, un monde écologique. Pour cela, avant d'attirer tous les pays du monde dans sa foulée, notre président veut sauver la France, son pays, ses habitants. Notre président est bienveillant.
Il faut bien comprendre que si nous voulons nous en sortir, il faut quitter le vieux monde. SI on ne comprend pas ça, forcément, ça coince. Le vieux monde, c'est celui du moteur à combustion interne, qu'il fonctionne au gas-oil ou à l'essence, du chauffage au fuel et de tout plein de choses mauvaises pour la planète. C'est pour cela, pour notre bien, qu'il a été décidé de taxer les carburants. Les taxes nous aident à quitter ce vieux monde et à entrer de plain-pied dans le nouveau. On nous aide et nous invite à troquer nos vieux véhicules polluants contre de l'automobile propre pour accéder à la mobilité écologique. C'est pour cela que le gouvernement a décidé de mettre en place un système d'aide financière propre à nous aider dans cette transition écologique.
Et avec un peu de pédagogie, il est évident que les Gilets jaunes laisseront les récriminations et la colère pour applaudir et laisser éclater leur joie. Cependant, toutefois, néanmoins, malgré tout, il y a quelques questions qui continuent à perturber le bon entendement de ce bas peuple de l'ancien monde.
Par exemple, pourquoi on ne taxe pas le kérozène des avions, le fuel lourd des navires ? Et aussi, pourquoi on ne crée pas des taxes qui iraient toucher les industries polluantes ou les marchés financiers ? On ne peut pas en vouloir à ces Gilets jaunes de l'ancien monde de penser que l'on ne pique de l'argent qu'à eux. Et puis, il y a aussi la question de la fraude fiscale qui s'élèverait, selon les sources quelque part entre 50 et 100 milliards d'euros. Et encore, sans trop parler de l'ISF, de la baisse des APL, de la CSG pour les retraités et toutes ces sortes de choses.
Ce que le petit monde du vieux monde ne comprend pas tout à fait non plus, c'est en quoi la fermeture des petites lignes SNCF, de petits hôpitaux, de divers services publics et la réforme de l'administration vont impacter durablement la transition écologique et énergétique. Des fois, on peut se demander si l'idée forte de notre bon président de la République n'est pas de sacrifier ces petites gens du vieux monde tout simplement. Comme on dit, on ne fait pas d'omelette sans casser d'œufs.
Brune Poirson affirmait que le gouvernement est à l'écoute des Gilets jaunes et ouvert au dialogue. Je veux bien essayer de la croire mais j'ai comme un doute. Je ne veux pas faire un procès d'intention à Macron mais tout de même… Est-ce que l'on peut répondre à la grogne, à la colère, en affirmant rester droit dans ses bottes ? Parmi les revendications des Gilets jaunes, certaines sont contradictoires, d'autres idiotes, d'autres encore stupides. Ok. Mais tout n'est pas de ce tonneau. Il y en a qui sont revendiquées par beaucoup de Français. Si ce mouvement recueille plus de 80% de soutiens dans la population, c'est tout de même bien le signe de quelque chose, non ? On peut croire que ce gouvernement et plus largement les "gens de pouvoir" ne sont plus en lien avec la réalité vécue par cette population qui a le sentiment de subir le pouvoir, de ne pas être représentée par lui, d'être sous le joug de la classe dirigeante qui aurait tous les droits et aucun devoir. Ça ne peut pas se terminer juste comme ça avec quelques propos moralisateurs. Qui peut croire que le Français, ce Gaulois réfractaire, prend plaisir à polluer l'atmosphère ? Qui peut croire qu'il refuse l'automobile électrique juste parce qu'il aime son turbo-Diesel ?
Je me demande si une solution de "sortie de crise" existe aujourd'hui. Ce que ces mouvements de Gilets jaunes semblent montrer plus que tout, c'est la multiplicité, la diversité des mécontentements et des colères. Il n'est même pas envisageable de satisfaire toutes les demandes tellement elles sont nombreuses et parfois contradictoires. Il faudrait trouver au moins un plus petit dénominateur commun, un point, ne serait-ce qu'un point, qui ferait consensus. Il ne suffira plus de supprimer les taxes sur le carburant, ça c'est désormais une certitude. Ce qui est grave, à mon sens, c'est aussi la défiance généralisée qui se met en place contre tout ce qui peut revêtir le costume de l'officiel. Politiques, syndicalistes, mais aussi presse. Cette défiance ne semble pas toucher les forces de l'ordre pour le moment mais qu'en sera-t-il si ce gouvernement demande à la police et à l'armée de rétablir l'ordre public par tous les moyens ? Le risque d'insurrection est-il si éloigné que ça ? Il paraît que des mouvements naissent aussi en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne. La contagion peut-elle s'étendre ? Ce ne sont pas les questions qui manquent !
1 De Le prof Turbled - 03/12/2018, 08:20
Dire que ce foutu gilet jaune nous a été imposé pour des raisons de sécurité. Si seulement ça avait été un tutu.
En attendant, avec quoi on va payer la casse? Ben, avec des taxes, madame Michu! Cette tune, on aurait pu mieux l'employer.
Y commencent à nous gaver, à tout casser. Souvenez vous, en 68. Les élections qui ont suivi la révolte ont plébiscité la vieille droite, garante de l'ordre et de la morale. Tout ça pour ça! On aurait gagné le gros lot.
2 De Michel - 03/12/2018, 08:31
@Le prof Turbled : Avec quoi on va payer la casse ? Bof. Vous savez, à l'heure où Macron déclare avoir l'envie de faire construire un nouveau porte-avion, je me dis que l'argent ne manque pas tant que ça. Je serais plutôt d'accord pour surseoir à la construction d'un navire de guerre.
En 1968, il s'est passé ce qu'il s'est passé. Je ne sais pas si cela vous a échappé, nous sommes en 2018.
3 De Sax/Cat - 03/12/2018, 08:32
Il paraît que même FinkelCrotte est d'accord avec les Gilets Jaunes, je ne suis pas sûr que le mouvement s'en remette.
4 De Michel - 03/12/2018, 08:34
@Sax/Cat : Ah mince, ça c'est un sale coup.
5 De Tournesol - 03/12/2018, 08:46
Une fois la décision prise,rester sourd aux objections ,aux inévitables difficultés,c’est la marque d’un grand courage.Ça implique aussi la volonté d’être Stupide.( Nietzsche)
6 De Le prof Turbled - 03/12/2018, 08:59
@Michel : Facile comme répartie. Nous verrons bien.
@Sax/Cat : Sur le fond, tout le monde est avec eux, surtout face caméra. C'est vertueux comme position, de soutenir les pauvres.
Et puis ça n'engage à pas grand-chose.
7 De Waldo7624 - 03/12/2018, 09:14
@Le prof Turbled :
Et ça va faire mal ! Entendu ce matin sur la 2, la reporter(tère ?) sur les Champs-Elysées, voyant les dégâts, affirmer sans barguigner qu'il y en avait pour des milliards d'Euros !
Les entreprises de rafistolage ont dû en profiter pour augmenter leurs tarifs !
8 De Michel - 03/12/2018, 09:22
@Waldo7624 : Ça ressemble à un pognon de dingue ou je ne m'y connais pas !
9 De Tournesol - 03/12/2018, 09:39
En attendant,si on demandait aux membres du gouvernement de payer la casse avec leurs propres deniers,le problème se règlerait vite. Je n’ai jamais vu de président plus hautain que Macron. Ce cerveau de vieux dans un corps de jeune réinvente le paternalisme qui n’a plus cours depuis I siècle et demi. Bravo !
10 De Tournesol - 03/12/2018, 09:41
@Michel : les previsions sont toujours difficiles,surtout quand elles concernent l’avenir ( Pierre Dac).
11 De Le prof Turbled - 03/12/2018, 09:46
@Waldo7624 : Boaf! Milliards, millions, Pfffut....Pour un reportère, la nuance n'a guère d'importance. Y se régalent ceux là. Si l'exactitude était dans leurs préoccupations, y a lurette qu'on s'en serait rendu compte. Surtout qu'au moment de chiffrer, tout le monde majore, à commencer par les victimes. Tiens, vous me ferez penser à déclarer un sac et un blouson , en sus de ma boîte à outils lors de mon prochain vol de voiture.
12 De Le prof Turbled - 03/12/2018, 09:52
@Tournesol :
Ah ah ah!!! Celle là (sur Macron) faut la garder! ;-))))
13 De Waldo7624 - 03/12/2018, 11:18
@Tournesol :
Et si on leur demandait de rembourser tous les investissements à la con qui ne servent à rien, mais que le contribuable a payé ? Les portiques, les rond-points, certains ouvrages d'art, les luxueux hôtels administratifs, les décisions coûteuses et énergivores sur lesquelles il faut revenir, les mouvements de troupes des fonctionnaires changeant de bureaux, de lieu de "travail" au rythme du tradéridéra, la vente inconsidérée des biens nationaux ou des industries (Alstom), et caetera... Ça ferait mal dans la balance avec les dégâts des Champs-Elysées, même si la bière pression et le petit noir y sont facturés un peu plus cher qu'à Belleville.
14 De Waldo7624 - 03/12/2018, 11:25
... et je ne parle pas des panneaux à 80...
Enfin, il semble entendu que ça aurait sauvé 65 vies ! Et la vie, ça n'a pas de prix. L'Hôtel de Matignon publiera d'ailleurs le 1er janvier les noms de ceux qui peuvent s'estimer heureux d'avoir eu la vie sauve grâce à cela.
Les heureux gagnants seront incités à envoyer une obole supplémentaire à Bercy, une nouvelle taxe nommée "Bercy bien", laissée à leur appréciation, en fonction de la valeur à laquelle ils s'estiment.
15 De jojo - 03/12/2018, 11:39
Pour une sortie.... je suppose une augmentation du smic, ou la réintroduction de l'ISF ou la suppression des taxes et cotisations qui touchent les bas salaires.. ou les 3 ?
Finalement, la France est en Marche...mais dans quel monde Vuitton :-)
16 De Le prof Turbled - 03/12/2018, 11:43
@Waldo7624 : Avec l'argent des autres...Rien qu'au niveau communal, faut voir les priorités. Y a longtemps que le complexe sportif devance la réfection de la voirie. Et les gens n'y sont pas pour rien, y compris ceux en jaune. Souvent, ce sont eux qui réclament des équipements pas indispensables à la communauté, surtout quand le fric fait défaut.
17 De Le prof Turbled - 03/12/2018, 11:55
@Waldo7624 : Les chiffres de la sécurité routière d'octobre: 275 tués (-44 par rapport à octobre 2017), mais 5,5% d'accidents corporels en plus. Donc, moins de morts, plus d'accidents. 3253 morts quand même sur les 12 derniers mois, dont 613 motards. De toute façon, comptez sur eux pour nous présenter tout ça à leur avantage.
18 De arielle - 03/12/2018, 12:18
@jojo : Tiens j'y pensais l'autre jour mais ce n'est pas moi qui décide. un équilibrage : augmentation du smic + baisse de la CSG pour les retraités compensés par une augmentation sur L'ISF ( qui existe toujours sur les biens immobiliers). Bref des mesures psychologiquement parlantes :-)
@Tournesol : excellent !
19 De fifi - 03/12/2018, 12:22
Les Gilets Jaunes alléchés par Les Champs Elysées, faut pas étaler son fric comme cela, faut rester humble comme le héros .
20 De Waldo7624 - 03/12/2018, 17:17
@fifi : Il y a quand même un truc marrant, dont personne ne soulève l'aspect paradoxal :
Les Champs-Elysées, ça attire le touriste, donc les clients, et plus particulièrement les clients friqués. Bon, donc, s'installent dans le secteur des boîtes bien contentes de ramasser cette clientèle. Qu'est-ce qui attire sur les Champs-Elysées beaucoup de monde, et beaucoup de touristes, par exemple ? Le 14 juillet ! Défilé, roulement de tambours et de mécaniques (t'as vu un peu mon char ?), feux d'artifice, lampions et j'en passe...
Et que fête-t-on ce jour là ? La prise de la Bastille, la Révolution !
Donc si les boutiques des Champs se font des c.. en or, c'est quand même un peu grâce à la Révolution, non ?
Et les types qui défilent armés jusqu'aux dents que si le Chinois devaient venir*, eh ben ils verraient, hein... Mais une ou deux centaines de baltringues qui cassent les vitrines, foutent le feu à une douzaine de bagnoles, et pillent trois ou quatre magasins, là...
Chef, chef... il m'a lancé une pierre !
Reculez !
On se demande de quel côté sont les baltringues ? De part et d'autre, à n'en pas douter...
* avec de mauvaises intentions, parce que si c'est avec la carte bleue, ça va.
21 De Sax/Cat - 03/12/2018, 17:31
@Waldo7624 :
Il est tout aussi comique d'entendre nos zotorités déclarer que les casseurs s'en sont pris "aux symboles de la république" alors que l'Arc de Triomphe est purement un produit Napoléonien qui n'a pas grand chose à voir avec la république ou la démocratie.
Est-ce que quelqu'un pourrait me rafraîchir le mémoire, je me souviens vaguement d'un dessin (Reiser ? Cabu ? autre) représentant un méchant (Cohn Bendit ? Krivine ? autre ) pissant sur la flamme du soldat inconnu.
22 De Sax/Cat - 03/12/2018, 17:32
la mémoire
23 De Le prof Turbled - 03/12/2018, 17:48
@Sax/Cat : Vous pouvez aussi écrire un mémoire. On vous encourage même.
Oui, mais gravés dans le marbre arqué et triomphal, les hauts faits d'arme de la république ont été rajoutés à la (longue) litanie des victoires à Poléon. On peut même estimer que Napoléon 1er n'aurait pas existé sans la première république.
Faute de fortune pour acheter une charge de général, il serait resté un obscur officier végétant dans une garnison de province, à la botte d'un aristo s'y connaissant en stratégie comme Edouard Philippe en politique sociale.
Somme toute, à part les écoles-mairies et les gares de nos campagnes, quels monuments devons nous vraiment à la république? Beaubourg?
24 De Prof Hokattor - 03/12/2018, 17:50
@Le prof Turbled :
Pétain non plus…
25 De Waldo7624 - 03/12/2018, 18:20
@Sax/Cat : Et, en parlant de symboles, pourquoi Jupiter 1er n'a pas profité du 2 décembre pour, 167 ans plus tard, se proclamer empereur et faire tirer sur les révoltés ?
Mais quel Victor Hugo se serait levé contre ça ?
En plus, 167 étant un nombre premier, c'était l'occasion où jamais de marquer le coup pour ce sacre. Sacré Jupiter, va ! Il n'en loupe pas une, sauf là.
26 De Le prof Turbled - 03/12/2018, 18:50
@Prof Hokattor : Peut-être, mais il n'a rien à voir avec l'arc de triomphe.
27 De Waldo7624 - 03/12/2018, 18:54
@Michel : après réécoute (on dit replay) de la séquence, l'envoyée spéciale parle de millions d'euros, et de milliards en répercussions économiques pour le pays. Ce n'est donc pas QUE pour les Champs-Elysées. J'avais mal entendu, mea culpa.
Il n'en reste pas moins que des milliards d'euros, ça me semble un peu surévalué, même au niveau national.
Bon, enfin arrivé à un certain niveau, on ne compte plus.
Taxer le carburant des avions et des porte conteneurs, bien sûr, ce serait très bien. L'ennui, c'est qu'ils feront le plein dans des zones détaxées. Il faudrait donc compenser cela par une taxe à l'importation censée rééquilibrer un peu le fait que l'énergie du transport coute beaucoup moins cher que celle du travail, et permet à nos lointains amis d'extrême orient de nous inonder de saloperies produites à bas coût. Pas facile. Il feront de même, et le litron de Beaujolais deviendra inabordable à Pekin ! Et nous, on sera obligé d'écluser toute la production...
28 De Sax/Cat - 03/12/2018, 20:25
@Le prof Turbled :
Ceux Dans ?
Tiens Bien Fou ?
Ligne Mage Hinault ?
29 De fifi - 03/12/2018, 21:56
Ce n'était même pas un début de Révolution, trois week end, et les forces du désordre n'avaient plus de munitions. Une chance, cela aurait été une guerre, on l'avait dans le fion .
30 De antityran - 24/12/2018, 20:47
Régime de représentation des partis contesté et en crise:ce régime n'existe que par les médias qui en sont à la fois la source de légitimité et la caisse de résonance.BFM WC & consorts aux éditocrates grassement payés (+ 20 000 euros) et pourtant fort peu éclairés sont bien un obstacle à l'expression populaire muselée notamment depuis la négation du résultat du suffrage universel survenue en 2005.Depuis lors,face à des pouvoirs représentatifs et pourtant illégitimes les multiples composantes du peuple (au sens de gouvernés)n'ont pas d'autres solutions que de s'exprimer par d'autres canaux:réseaux sociaux,assemblées générales,référendum ou consultation populaire comme celui organisé au sein de la poste et de la sncf,actions syndicales et professionnelles,interpellations d’élus ne défendant pas l’intérêt général,boycotts.L'élargissement et la revivification d’une démocratie moribonde se feront en arrachant à ces pouvoirs déconsidérés ce qui nous est dû en application de l’article 3 de la constitution (« la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum »).Il va sans dire que ses représentants ne se limitent en rien aux membres du parlement.Cet article de la constitution est important car il fait de notre pays un pays démocratique.Il n’est en rien une monarchie,encore moins une tyrannie.Les actuels gouvernants de la France font pourtant mine d’ignorer la constitution :qu’ils se méfient quand même car il se pourrait bien que dans un avenir proche des comptes leur soient demandés.Les représentants de la nation n’ont aucune légitimité lorsqu’ils font exécuter des mesures violant la loi,les droits fondamentaux de la personne humaine comme l’intérêt supérieur de la nation : négation du résultat du scrutin de 2005,régime juridique de faveur appliqué à des responsables politiques tels que sarko,tron ou ferrand,dépenses fiscales inconsidérées en faveur des + fortunés,privilèges fiscaux pour les + fortunés,protection de l’Etat accordée à de puissantes banques privées convaincues de fraudes massives,liquidation et vente à la découpe du groupe industriel Alsthom,soutien inconditionnel de l’Etat accordé à des patrons voyous tels que bolloré,arnault ou ghosn,centaines d’adolescents et de militants politiques jetés en prison…etc.Ces multiples désordres & injustices qui ne sont pas dignes de la France et qui la ruinent doivent cesser.
La virulence et la violence d’une répression inédite prouvent amplement que les revendications populaires sont justifiées et légitimes.Il faut mettre un terme aux politiques néfastes qui étouffent la France depuis + de 10 ans et appliquer les mesures figurant au programme des gilets jaunes, d’urgence, dans l’intérêt de notre pays.
31 De Liaan - 24/12/2018, 21:47
@antityran : Là, vous y allez un peu fort lorsque vous dites !
Je veux bien vous suivre sur certains trucs, comme la justice à plusieurs vitesses, les patrons voyous... Mais Quelles mesures ? Votre Référendum d'Initiative Citoyenne, le fameux RIC que je compléterais avec ARD plus 4 mesures d'eau. Désolé, je ne suis pas d'accord avec vous. Il y a d'autres manières de protester plus constructives que de bloquer vos concitoyens sur les ronds-points. Regardez ce qu'ont fait les Compagnons d'Emmaüs en 1954, lors des grands froids et le mal logement : ils prenaient leur temps et leur énergie pour construire, eux. Les Gilets Jaunes, dont vous vous réclamez, ne font que démolir et pleurer sur leur sort. D'ailleurs, le mouvement s'effondre, ne restent que leur vrai visage, celui de la haine. Haine du système ! Pas besoin de deviner d'où ils viennent, ces radicaux, ces combattants de la dernière heure.
Vous avez le don de réussir à me mettre en colère en cette veillée de Noël !
32 De Inspecteur Latulipe - 24/12/2018, 22:30
@antityran :
Bonsoir
Est-ce bien vous qui avez écrit ce texte ?
Ou bien ,vous vous êtes seulement contenté de recopier un tract, histoire de diffuser les protestations des gilets jaunes ?
Je crains que vous vous soyez trompé de destinataire, car si vous suiviez attentivement ce blog, vous vous rendriez rapidement compte de votre erreur.
33 De Spider-Cauchon (qui fit rôtir une dinde) - 25/12/2018, 07:37
@Liaan :
Ah mais!!! ;-))) Je n'aurais pas dit mieux.
34 De jeune militant innocent molesté - 25/12/2018, 08:28
@antityran :
Bravo antityran! Je viens ici apporter mon témoignage sur les scandaleuses exactions et les incroyables sévices subits par mes coreligionnaires et moi-même lors des pacifiques manifs des gilet-jaunes.
Tout d'abord, on nous confisqua les équipements sportifs avec lesquels nous avions prévu de nous détendre l'après-midi. Nos boules de pétanques, battes de base-ball, serpes, faucilles (si si), frondes et autres lance-pavés furent saisis, de même que les petites bouteilles de combustible destinées à allumer les barbecues prévus pour le déjeuner.
Ensuite nous fûmes conduit dans les geôles du Tyran et jetés dans des culs de basse-fosse infestés de rats et de vermine par la soldatesque avinée et brutale stipendiée par le cruel grand vizir Castaner. Certaines de ces brutes allant jusqu'à nous demander de nous taire. Quelle violence! Je veux témoigner ici de ces actes d'une barbarie insoutenables, afin que nul n'en ignore, et qu'à l'avenir nous puissions librement nous adonner au pillage et à la destruction pacifiquement dans un monde meilleur et plus juste.
35 De Inspecteur Latulipe - 25/12/2018, 10:50
M'est avis qu'il y a un personnage qui, à l'aide d'un moteur de recherche, avec comme mot clef "gilet jaune", diffuse son message de propagande sur le site ainsi trouvé.
Dire qu'il existe des personnes qui n'ont rien de plus intelligent à faire sur cette planète. Les pauvres personnes, je les plains sincèrement.
36 De Liaan - 25/12/2018, 18:41
@Inspecteur Latulipe : Tout-à-fait.
37 De lucide français - 28/12/2018, 14:51
que c'est bete un gilet jaune,
ça ne comprend pas que l'argent ne tombe pas du ciel?
ça ne comprend pas que l'économie est mise en danger?
ça ne comprend pas qu'en bloquant la france, ils contribuent à augmenter le chomage
au fait, j'ai vu sur les ronds poinds beaucoud de belles voitures, des fumeurs de havanes, mais je n'ai pas vu beaucoup de chomeurs...car un chomeur sait que le mouvement des neuneus jaunes les empechera de trouver un emploi rapidement....je sais de quoi je parle, je suis aussi chomeur et je ne me plains pas!
lafrancebete.over-blog.com
38 De tati - 28/01/2019, 20:40
AH AH L' I S F
ALORS QU'il faudrait l'enlever complètement et réduire les impôts des entreprises de 75 à 20% comme en Irlande
il n'étaient pas très riches eux mais en faisant de leur ile un paradis fiscal ils râflent tout
en France il ne faut pas être riche, alors pourquoi les entreprises resteraient
on est arrivé à un tel point de déséquilibre qu'ils fichent le camp et ils font bien ! il nous reste le chômage, tant qu'il est indemnisé mais ça va pas duré il y aura de moins en moins à se partager
39 De A.B. de CHRETA - 20/02/2019, 09:50
Instaurer la démocratie, comme le demande le peuple français
Le grand débat organisé par le gouvernement n’a aucune chance d’apaiser et surtout de réunifier le peuple français. Les thèmes sélectionnés et formulés par l’ordre établi sont éculés. Le président Macron remet sur la table des sujets trop longtemps disputés par le microcosme politique, des sujets à jamais diviseurs, sur lesquels il ne pourra être question que de concessions aux uns, donc de mécontentement des autres. Des sujets sur lesquels les immortels partis de la république ont ancré dans l’esprit de nos concitoyens des positions primaires, subjectives, militantes dont ils ne pourront se libérer qu’avec beaucoup de temps, de silence, de réflexion. Le président veut aussi traiter de questions pour lesquelles l’embrigadement et la coercition intellectuelle des esprits sous le joug d’idéologies politiquement correctes sont tels que l’on ira de nouveau, même si les choix semblent admis par une grande majorité, vers une confrontation inévitable entre un cadre juridique et administratif idéologique et la réalité de la vie quotidienne.
Il est également évident que les professionnels rémunérés ou bénévoles de la politique sont en filigrane dans tous les débats et en noir sur blanc dans un grand nombre de contributions. Celles-ci seront évidemment les plus en résonnance avec l’esprit de ceux qui sont en charge de faire la synthèse du débat : énarques, francs-maçons et autres personnages passés dans le moule des officines de la république. Ce grand débat ne pourra que nous resservir des plats de discordes réchauffés par 3 mois de bouillonnements et se noyer dans les disputes politiciennes de gens le plus souvent d’accord sur ce qui est à leurs yeux l’essentiel, contre le bien commun.
Il n’y a qu’une seule façon de sortir durablement de la confrontation entre le peuple méprisé et ses élites auto-proclamées. Pour cela, un seul thème à aborder : celui de la démocratie et de la citoyenneté.
C’est en effet le seul problème qui se pose à notre nation, il n’est que constitutionnel. Mais il est de taille, il est d’essence révolutionnaire ou contre-révolutionnaire. Car la république française et ses règles de fonctionnement institutionnel ne sont aujourd’hui que confiscation et négation de la plus efficace et justifiée des démocraties, la démocratie de proximité.
La révolution silencieuse et pacifique, devenue manifeste et virulente bien qu’encore non formulée par le mouvement des « gilets jaunes », couve depuis bien longtemps au sein de la population française, donnant des signes, à chaque élection, d’une aggravation du symptôme. Le seul constat utile à faire aujourd’hui est celui d’un taux d’abstention qui ne permet pratiquement plus à aucun scrutin d’atteindre un quorum raisonnable, gage de représentativité. Pour avoir une meilleure perception de cette réalité, à cet abstentionnisme bien visible, il faut ajouter le participatisme auquel se résout une part considérable d’électeurs dits exprimés. Il y a participatisme chaque fois que l’on vote pour un candidat à contrecœur, faute de mieux, pour éviter l’élection de ceux ou de celui que l’on juge pire(s). Les candidats du système n’ont fait qu’aggraver ce phénomène, en jouant de plus en plus souvent de la diabolisation pour battre les candidats dits « antisystème », consolidant de ce fait leur élection par rejet du perdant et non adhésion à leurs thèses. Monsieur Macron a tort de dire qu’il a été élu pour mettre en œuvre son programme. Il a été élu parce qu’il a réussi à convaincre qu’il fallait éviter que madame Le Pen puisse mettre en œuvre le sien. Les français ne choisissent plus, ils rejettent. Il ne faut pas s’étonner de l’effondrement quasi immédiat de la popularité du vainqueur et de la remise en cause rapide de sa politique.
En définitive, la grande majorité de nos concitoyens ne reconnaissent plus les élus comme leurs représentants ou leurs porte-paroles, et moins encore comme leurs défenseurs. C’est dire qu’ils n’ont plus de légitimité populaire, c’est-à-dire de légitimité démocratique.
Pourquoi ce divorce ? Essentiellement pour deux raisons :
1 - Il est objectivement vrai que les élus ne représentent plus ceux qui les élisent. L’élection en France n’est pas véritablement libre. Libre voulant dire en la matière sans pression et en connaissance de cause.
Or les candidats sont le plus souvent inconnus ou très peu connus de leurs électeurs qui ne les choisissent que rarement pour ce qu’ils sont et pour ce qu’ils pensent. Ils choisissent le plus souvent une marque, une étiquette. L’élection des députés LREM étant en la matière emblématique.
D’autre part, il n’y a plus d’élection directe dans notre pays. La république française a établi des règles administratives, juridiques et médiatiques tellement oppressantes et exigeantes pour toute élection qu’être candidat sans étiquette est dans 99% des cas voué à l’échec. Avant l’élection, il y a donc l’investiture. Le choix des partis avant celui des électeurs. Les français n’investissent plus leurs représentants par l’élection, ils choisissent parmi des candidats investis par des partis. La majorité nationale en est un exemple extrême, constituée de personnages inconnus du grand public et surtout de leurs futures circonscriptions, n’ayant évidemment eu aucune chance d’être réellement connus en 3 semaines de campagne, mais investis de l’étiquette gagnante. C’est l’étiquette dont ils dépendent que les élus représentent et servent en priorité. Les assemblées de France sont remplies de représentants des partis et non de représentants du peuple. Nos élus légaux n’ont plus de légitimité populaire et ne sont plus au service du bien commun mais de leurs intérêts partisans, ne cherchent plus la conjonction des forces, mais leur opposition dans un rapport qui leur soit favorable.
Ce qu’il faut donc abolir, c’est l’investiture.
2 - Il faut aussi constater que si la législation est tatillonne sur les procédures électorales et les exigences faites aux candidats, elle est très laxiste quant au contenu de la communication électorale. Elle ne met aucune restriction aux promesses de campagne. Une promesse non tenue par un personnage politique revêt aux yeux de la loi moins d’importance qu’une promesse non tenue par une marque de papier toilette. Profitant de l’aubaine, la communication politique est devenue l’art du mensonge, de la surenchère en promesses intenables, sans aucun risque de sanction. On impose aux exécutifs de présenter des comptes administratifs justes et sincères, mais on autorise ceux qui les dirigent à se faire élire sur des données fausses et des discours mensongers. Dès lors la tromperie est généralisée, et les élus totalement décrédibilisés. « Tous menteurs, tous pourris » est un slogan qui a malheureusement de solides fondements.
Ce qu’il faut imposer, c’est une communication politique responsable.
Contrairement à ce que laissent imaginer certaines initiatives des protestataires, il serait stupide de prétendre résoudre cette situation fondamentale de déni de démocratie par une participation au système électoral. Même en envisageant, une fois élu, de consulter le peuple avant de prendre toute position. Ce serait admettre que l’on peut s’en sortir en appliquant des règles truquées et avoir posé comme une évidence que les français rêvent d’une démocratie participative permanente. Ce serait non seulement être électoralement banalisé et marginalisé en rentrant dans le jeu des étiquettes, mais constater aussi très vite l’absence de légitimité (de nouveau) des positions prises, du fait des faibles effectifs (d’ailleurs vraiment libres de toutes influences des partis ?) rentrant effectivement dans le jeu de consultations « à répétition ».
Pour en sortir, il faut construire une démocratie véritablement représentative et responsable, en remplaçant le choix d’investis partisans par l’élection libre de candidats libres, connus de leurs électeurs et pénalement redevables de leurs éventuels mensonges.
Concrètement et sans rentrer dans les détails, cela signifie 8 modifications constitutionnelles déterminantes répondant à deux principes :
Libérer notre système électoral de l’emprise partisane
1 - Découper le territoire en circonscriptions électorales de 2000 électeurs à plus ou moins 500 près (ramené à la taille des communes lorsqu’elles comptent moins de 1500 électeurs) - c’est la seule circonscription (le « rond-point ») dans laquelle sera effectué un vote populaire, entre gens qui se connaissent et/ou qui ont réellement la possibilité matérielle d’être connus.
2 - Interdire la candidature de personnes domiciliées et résidant dans la circonscription depuis moins de douze mois avant la date du scrutin, cette année étant la durée de la campagne électorale.
3 - Doter tous les candidats de budgets de campagne identiques (chèques candidatures), remboursables en cas de score inférieur à 5%.
4 - Interdire toute mention d’appartenance à un parti politique ou à une association dépendant d’un parti politique. Ceux-ci n’ont plus de rôle électoral, mais deviennent des organismes d’étude et d’analyse politique (leur mode de financement par des enveloppes attribuées aux élus étant comparable à celui du financement de la formation professionnelle). Ce sont les élus qui « investissent » ou mandatent les organismes d’étude politique à leur service et non l’inverse.
5 - A partir de ces élus véritablement représentatifs et librement mandatés par le peuple, il faut établir selon les mêmes principes une démocratie indirecte. Le collège d’élus « municipaux » élisent en leur sein les maires et adjoints. Puis ceux-ci éliront de la même façon les assemblées départementales, qui choisiront en leur sein les assemblées régionales et celles-ci l’assemblée nationale. Ainsi, chaque corps électoral, et au premier échelon, le peuple de France, a la possibilité matérielle de voter pour des individualités connues de lui. L’assemblée nationale désigne en son sein les membres de l’exécutif et cet exécutif désigne son président.
Responsabiliser le discours politique et respecter la parole donnée au peuple
6 - Appliquer à la communication politique les lois relatives à la publicité commerciale mensongère. Cela imposant simplement aux candidats de mentionner de façon claire quelles sont leurs promesses inconditionnelles, et quelles sont celles qui ne constituent pas un engagement définitif, étant sujettes à la réunion de certaines conditions qu’il devront préciser.
7 - Instituer le principe de référendums annuels, intégrant des sujets nationaux et locaux d’initiative gouvernementale, législative ou populaire.
8 - Adopter une loi constitutionnelle interdisant toute nouvelle consultation référendaire et toute évolution législative contraire aux choix exprimés par référendum pour une durée de 7 ans.
Pratiquement, si ces principes ne sont pas dans notre constitution avant les prochaines élections municipales, je suggère à nos concitoyens gilets jaunes ou solidaires de leur combat, d’en démontrer pacifiquement la pertinence. Tout simplement en organisant des élections libres, « rond-point par rond-point » en parallèle des élections officielles, et en appelant à boycotter massivement ces dernières. Pour opposer à des élus légaux des élus légitimes !
Il ne s’agit pas aujourd’hui de sauver la République, comme le dit le pouvoir en place, mais d’instaurer la démocratie, comme le demande le peuple français.