Trop de stars et de stripes. Cette mise en scène me rappelle quelque chose. Déjà vue?
La Deuche a l'air top, et bien désirable.
Vu, le store "bayadère"?
Pour Liaan, qui a beaucoup donné pour les autos et le vélo.
Histoire de meubler (peu de visites aujourd'hui) un petit texte écrit sur le sujet d'hier. Désolé pour la mise en page adaptée à la hâte et les erreurs pas toutes encore corrigées. Et pour la longueur...
Évolution de la mobilité au XXIè siècle
La fin de l’histoire de l’automobile commença lors de la deuxième décennie du millénaire en cours.
Les voitures devenant de plus en plus moches et semblables, les acquéreurs potentiels n’étaient plus attirés que par les gadgets accessoires dont elles pouvaient être équipées.
L’intelligence artificielle, mise en exergue, tentait le chaland en quête de nouveauté, car celui-ci sentait bien que l’intelligence naturelle, dont chacun avait pourtant été spontanément pourvu dès sa venue au monde depuis la nuit de temps, fondait comme neige au soleil.
Cela dit, l’expression n’est pas bien choisie, puisque le réchauffement climatique avait depuis déjà un bon moment fait disparaître toute trace de neige dans les pays situés sous le cercle polaire.
Seuls quelques manchots pouvaient encore patauger dans cet élément, mais peu d’entre eux faisaient partie des acheteurs en puissance de véhicules motorisés.
Revenons à la voiture.
Les vendeurs s’étaient associés adoptant, par nécessité, la devise « l’union fait la force ».
Les concessions automobiles et les garages affichaient donc, au lieu des étiquettes connues comme Renault, Citroën, Peugeot, Fiat, Mercedes, etc. ce simple mot « Voitures » qui faisait dorénavant office d’enseigne, repère incontournable pour tout acquéreur potentiel.
Désormais, après avoir finalisé le choix de la motorisation (réduite à 3 possibilités de puissance, signalées par de sympathiques images : tortue, lièvre et guépard), du confort (symbolisé par des étoiles : 1 à 4 comme dans les hôtels), et de la grandeur (2, 4, ou 8 places), l’acheteur pouvait opter pour le logo de sa marque préférée, qui était alors apposé sur l’avant, et celui composé à son gré de 2, 3 ou 4 lettres ou chiffres (comme GT, GTX, CGT, SV24, etc.) plaqué à l’arrière.
La personnalisation était complétée par une palette impressionnante de plus de 50 coloris, allant du blanc clair au noir foncé, en passant par le gris modéré. Les couleurs Bleu, rouge, jaune ou vert, étant réservées, dans l’ordre, aux forces de l’ordre comme il se doit, aux pompiers, aux dépanneurs de toute nature, et aux services d’entretien des espaces de la même couleur : verts.
Le violet avait été laissé aux corbillards.
Les allures de déplacement avaient été considérablement réduites. Un énarque, s’appuyant sur les travaux de physiciens émérites, avait réussi à prouver que la vitesse était un facteur de risque en expliquant qu’à chaque fois qu’on diminuait de 10 km/h le maximum autorisé, on « économisait » de nombreuses vies, car l’impact éventuel avec un obstacle imprévu était d’autant moins violent.
Il fallait y penser ! On avait de la sorte réduit drastiquement peu à peu les vitesses limite permises, non seulement dans le but fort louable de protéger les citoyens, mais aussi afin de pouvoir infliger des amendes aux contrevenants pour rémunérer ceux qui les octroyaient.
Chaque année, donc, un représentant du ministère chargé de préserver des vies venait présenter un bilan positif de l’action gouvernementale sur le sujet, en indiquant combien d’existences avaient ainsi pu être sauvées. Grâce à l’intelligence artificielle devant calculer cela, le dernier rapport avait pu prouver que le passage à 48 km/h sur autoroute avait sauvé 83 personnes, et la précision était telle que les noms et adresses des rescapés étaient même communiqués.
Ces derniers avaient d’ailleurs reçu de la part du ministère des Finances, qui travaillait en étroite collaboration avec celui de l’Économie des vies, un avis d’imposition complémentaire afin de couvrir les frais de gestion du système.
L’automobile souffrait ipso facto d’une désaffection du public au profit du vélo qui, peu à peu, supplantait l’auto comme moyen de transport.
Parallèlement, la bicyclette se sophistiquait pour répondre au mieux aux désirs du consommateur-voyageur qui employait d’autant plus ce moyen de locomotion, qu’il utilisait d’autant moins l’automobile. Tandis que celle-ci suivait une courbe descendante, le vélo montait en puissance.
Rapidement, les bicyclettes furent donc équipées de petits moteurs électriques (pas question évidemment de retomber dans un cycle pollueur) afin d’aider le cycliste, plutôt néophyte, dans ses efforts, surtout physiques, pour sauver la planète d’une mort certaine par asphyxie.
Hélas, l’autonomie étant un frein aux envies d’évasion du vulgum pecus, il fallut promptement les doter de batteries plus performantes.
Ensuite, on s’aperçut que les intempéries rebutaient certains qui hésitaient à se mettre au vélo de peur de s’enrhumer, voire d’attraper une mauvaise grippe après s’être fait doucher par une pluie trop froide. On décida alors d’équiper les vélos d’une sorte de carénage léger plaçant le cycliste à l’abri de toute averse nuisible à sa bonne santé.
Évidemment, inutile de faire échapper un individu à un accident mortel inéluctable, si c’est pour le voir mourir à l’hôpital d’une broncho-pneumonie aiguë. Implacable logique !
Mais c’était compter sans le vent ! Le climat déclenchant maintenant des bourrasques soudaines, il fallait lester le pédaleur pour qu’il ne s’envole pas inopportunément, avec tous les dangers que cet exercice comporterait.
Le problème fut tranché en dotant le vélo de batteries plus grosses, et donc plus lourdes, qui collaient bien celui-ci au sol, et permettait d’aller encore plus loin.
Malheureusement, l’engin devenu un peu trop pesant, et pour des raisons flagrantes d’équilibre et de sécurité, il fut résolu de munir la bicyclette de roues supplémentaires.
Soit une, et ça devenait un tricycle, soit 2 et c’était alors un quadricycle.
La bicyclette fut reléguée dès lors en objet des temps révolus, et le vélo eut enfin ses lettres de noblesse, et son heure de gloire.
Ainsi équipé, le vélo pouvait avoir deux places, et c’était un tricycle-tandem, ou quatre places, s’il avait quatre roues pour des questions évidentes de stabilité.
C’était désormais un engin caréné, avec 3 ou 4 roues, et 3 ou 4 places, muni d’une batterie électrique lui permettant de parcourir jusqu’à 200 kms pratiquement sans pédaler. Ou très peu, juste dans les descentes, histoire de se donner une contenance, et avoir l’illusion de faire un peu de sport, ce qui était recommandé par la faculté.
D’ailleurs, les tours de pédalier étaient comptabilisés, et le gouvernement, toujours soucieux de sauvegarder la santé du contribuable, offrait des bons pour acheter des médicaments en fonction du nombre de tours de pédalier relevé au compteur du vélo. L’instrument était relié à un terminal, un peu genre Linky du début du siècle, et l’utilisateur recevait les bons en même temps que sa paye. Bons qu’il utilisait le plus souvent pour s’acheter des produits dopants, afin de réaliser de meilleures performances, et plastronner au bureau.
Au bout de quelques décennies d’évolution, le vélo était parfaitement caréné, muni d’essuie-glaces automatisés, d’un chauffage et de sièges confortables et même éjectables au besoin, d’une autonomie de plusieurs centaines de kilomètres, de pneus larges, de GPS et d’assistance à la conduite, voire de conduite automatique en option, et même parfois d’un petit moteur thermique additionnel au cas où la batterie ferait défaut.
Les constructeurs décidèrent alors de donner le nom d’oto-mobil’ à l’engin, parce que le langage ayant évolué parallèlement à la technique (et il fallait bien que l’intelligence artificielle comprenne les ordres), on écrivait plutôt selon la phonétique.
Ah, le progrès…
@Maurice la grammaire : Vers 1970, dans le même esprit, en gros, un monsieur avait ré-inventé le chemin de fer. En partant du principe qu'il y avait des milliers d'automobiles qui allaient dans la même direction, celles-ci furent amarrées entre elle, on supprima le moteur, on agrandit l'espace pour s'asseoir, etc. On avait ré-inventé le wagon. Comme ces véhicules suivaient le même chemin, on remplaça les routes par des barres de métal qui soutenaient les roues, etc.
Le gars B.Vélo. avait fait le même genre de constatation que vous même, cher Waldo, en réinventant la bagnole à partir de la motocyclette. Histoire publiée dans les années 1985/1986 au sein de la revue Le Monde de la Moto.
@Le Prof Turbled : L'étui à fusil garni (placé dans le mauvais sens, me semble-t-il) devrait plaire à la Maréchaussée lorsque vous circulez avec la HD Sporster. Surtout avec le port d'une casquette non homologuée sur route.
@Maurice la grammaire : Un bon texte n'est jamais trop long. Y a de l'idée! Bien!
Naguère, sur le thème qui m'est cher, la motocyclette, j'avais aussi exploré l'avenir un peu dans le même ordre d'idées, puisque la moto évoluait jusqu'à ressembler aussi à une bagnole.
@Liaan : Le riot-gun est peut-être dans le bon sens, si:
1-Le motard est contorsionniste
2-le motard utilise l'arme pour tirer derrière lui (il la saisit de la main droite, cale le canon sous son aisselle droite, reprend le guidon de la main droite, et tire de la main gauche, sur les poursuivants, donc.
3-le motard (un policier, je vous rappelle)ne sait pas lire, et n'a pas respecté la notice de montage.
@Liaan : ha... Mais dans les années 80, la bagnole n'était pas encore connectée, et la l'homobagnolus était encore connecté à son propre cerveau.
Pour le train, je trouve qu'on pourrait le réinventer aussi grâce à la connexion, justement. Avec une voiture de tête pilote, et une tripotée derrière, en remorquage virtuel dans lesquelles les occupants pourraient roupiller.
Il y a plein de trucs à actualiser dans ce merveilleux monde moderne.
Une Deux-pattes avec des phares "carrés", ça devient rare.
La plupart des proprios mettent des phares ronds. Nous avons donc affaire là, soit à un maniaque du boulon d'origine, ou plus justement et sûrement, à quelqu'un d'honnête qui respecte le patrimoine.
@Liaan : " Passez moi la clé de 12 SVP "
- Mille clés d'12 !
Un jour, chez un client, à la porte de sa maison, il y avait une clé de 120, c'était bien la première fois que je voyais un outil de ce genre, il m'appris que c'était une clé pour les mécaniciens dans les cales des rafiots mirlitaires.
1 De Liaan - 08/03/2020, 07:51
Pour ça, il y en a du cliché.
Ça ne vaut pas un dessin de Margerin.
Mais bravo pour l'idée de démystification (la Coccinelle noire ! Un vrai scarabé)
2 De Le Prof Turbled - 08/03/2020, 11:15
Trop de stars et de stripes. Cette mise en scène me rappelle quelque chose. Déjà vue?
La Deuche a l'air top, et bien désirable.
Vu, le store "bayadère"?
3 De Maurice la grammaire - 08/03/2020, 14:07
Pour Liaan, qui a beaucoup donné pour les autos et le vélo.
Histoire de meubler (peu de visites aujourd'hui) un petit texte écrit sur le sujet d'hier. Désolé pour la mise en page adaptée à la hâte et les erreurs pas toutes encore corrigées. Et pour la longueur...
Évolution de la mobilité au XXIè siècle
La fin de l’histoire de l’automobile commença lors de la deuxième décennie du millénaire en cours.
Les voitures devenant de plus en plus moches et semblables, les acquéreurs potentiels n’étaient plus attirés que par les gadgets accessoires dont elles pouvaient être équipées.
L’intelligence artificielle, mise en exergue, tentait le chaland en quête de nouveauté, car celui-ci sentait bien que l’intelligence naturelle, dont chacun avait pourtant été spontanément pourvu dès sa venue au monde depuis la nuit de temps, fondait comme neige au soleil.
Cela dit, l’expression n’est pas bien choisie, puisque le réchauffement climatique avait depuis déjà un bon moment fait disparaître toute trace de neige dans les pays situés sous le cercle polaire.
Seuls quelques manchots pouvaient encore patauger dans cet élément, mais peu d’entre eux faisaient partie des acheteurs en puissance de véhicules motorisés.
Revenons à la voiture.
Les vendeurs s’étaient associés adoptant, par nécessité, la devise « l’union fait la force ».
Les concessions automobiles et les garages affichaient donc, au lieu des étiquettes connues comme Renault, Citroën, Peugeot, Fiat, Mercedes, etc. ce simple mot « Voitures » qui faisait dorénavant office d’enseigne, repère incontournable pour tout acquéreur potentiel.
Désormais, après avoir finalisé le choix de la motorisation (réduite à 3 possibilités de puissance, signalées par de sympathiques images : tortue, lièvre et guépard), du confort (symbolisé par des étoiles : 1 à 4 comme dans les hôtels), et de la grandeur (2, 4, ou 8 places), l’acheteur pouvait opter pour le logo de sa marque préférée, qui était alors apposé sur l’avant, et celui composé à son gré de 2, 3 ou 4 lettres ou chiffres (comme GT, GTX, CGT, SV24, etc.) plaqué à l’arrière.
La personnalisation était complétée par une palette impressionnante de plus de 50 coloris, allant du blanc clair au noir foncé, en passant par le gris modéré. Les couleurs Bleu, rouge, jaune ou vert, étant réservées, dans l’ordre, aux forces de l’ordre comme il se doit, aux pompiers, aux dépanneurs de toute nature, et aux services d’entretien des espaces de la même couleur : verts.
Le violet avait été laissé aux corbillards.
Les allures de déplacement avaient été considérablement réduites. Un énarque, s’appuyant sur les travaux de physiciens émérites, avait réussi à prouver que la vitesse était un facteur de risque en expliquant qu’à chaque fois qu’on diminuait de 10 km/h le maximum autorisé, on « économisait » de nombreuses vies, car l’impact éventuel avec un obstacle imprévu était d’autant moins violent.
Il fallait y penser ! On avait de la sorte réduit drastiquement peu à peu les vitesses limite permises, non seulement dans le but fort louable de protéger les citoyens, mais aussi afin de pouvoir infliger des amendes aux contrevenants pour rémunérer ceux qui les octroyaient.
Chaque année, donc, un représentant du ministère chargé de préserver des vies venait présenter un bilan positif de l’action gouvernementale sur le sujet, en indiquant combien d’existences avaient ainsi pu être sauvées. Grâce à l’intelligence artificielle devant calculer cela, le dernier rapport avait pu prouver que le passage à 48 km/h sur autoroute avait sauvé 83 personnes, et la précision était telle que les noms et adresses des rescapés étaient même communiqués.
Ces derniers avaient d’ailleurs reçu de la part du ministère des Finances, qui travaillait en étroite collaboration avec celui de l’Économie des vies, un avis d’imposition complémentaire afin de couvrir les frais de gestion du système.
L’automobile souffrait ipso facto d’une désaffection du public au profit du vélo qui, peu à peu, supplantait l’auto comme moyen de transport.
Parallèlement, la bicyclette se sophistiquait pour répondre au mieux aux désirs du consommateur-voyageur qui employait d’autant plus ce moyen de locomotion, qu’il utilisait d’autant moins l’automobile. Tandis que celle-ci suivait une courbe descendante, le vélo montait en puissance.
Rapidement, les bicyclettes furent donc équipées de petits moteurs électriques (pas question évidemment de retomber dans un cycle pollueur) afin d’aider le cycliste, plutôt néophyte, dans ses efforts, surtout physiques, pour sauver la planète d’une mort certaine par asphyxie.
Hélas, l’autonomie étant un frein aux envies d’évasion du vulgum pecus, il fallut promptement les doter de batteries plus performantes.
Ensuite, on s’aperçut que les intempéries rebutaient certains qui hésitaient à se mettre au vélo de peur de s’enrhumer, voire d’attraper une mauvaise grippe après s’être fait doucher par une pluie trop froide. On décida alors d’équiper les vélos d’une sorte de carénage léger plaçant le cycliste à l’abri de toute averse nuisible à sa bonne santé.
Évidemment, inutile de faire échapper un individu à un accident mortel inéluctable, si c’est pour le voir mourir à l’hôpital d’une broncho-pneumonie aiguë. Implacable logique !
Mais c’était compter sans le vent ! Le climat déclenchant maintenant des bourrasques soudaines, il fallait lester le pédaleur pour qu’il ne s’envole pas inopportunément, avec tous les dangers que cet exercice comporterait.
Le problème fut tranché en dotant le vélo de batteries plus grosses, et donc plus lourdes, qui collaient bien celui-ci au sol, et permettait d’aller encore plus loin.
Malheureusement, l’engin devenu un peu trop pesant, et pour des raisons flagrantes d’équilibre et de sécurité, il fut résolu de munir la bicyclette de roues supplémentaires.
Soit une, et ça devenait un tricycle, soit 2 et c’était alors un quadricycle.
La bicyclette fut reléguée dès lors en objet des temps révolus, et le vélo eut enfin ses lettres de noblesse, et son heure de gloire.
Ainsi équipé, le vélo pouvait avoir deux places, et c’était un tricycle-tandem, ou quatre places, s’il avait quatre roues pour des questions évidentes de stabilité.
C’était désormais un engin caréné, avec 3 ou 4 roues, et 3 ou 4 places, muni d’une batterie électrique lui permettant de parcourir jusqu’à 200 kms pratiquement sans pédaler. Ou très peu, juste dans les descentes, histoire de se donner une contenance, et avoir l’illusion de faire un peu de sport, ce qui était recommandé par la faculté.
D’ailleurs, les tours de pédalier étaient comptabilisés, et le gouvernement, toujours soucieux de sauvegarder la santé du contribuable, offrait des bons pour acheter des médicaments en fonction du nombre de tours de pédalier relevé au compteur du vélo. L’instrument était relié à un terminal, un peu genre Linky du début du siècle, et l’utilisateur recevait les bons en même temps que sa paye. Bons qu’il utilisait le plus souvent pour s’acheter des produits dopants, afin de réaliser de meilleures performances, et plastronner au bureau.
Au bout de quelques décennies d’évolution, le vélo était parfaitement caréné, muni d’essuie-glaces automatisés, d’un chauffage et de sièges confortables et même éjectables au besoin, d’une autonomie de plusieurs centaines de kilomètres, de pneus larges, de GPS et d’assistance à la conduite, voire de conduite automatique en option, et même parfois d’un petit moteur thermique additionnel au cas où la batterie ferait défaut.
Les constructeurs décidèrent alors de donner le nom d’oto-mobil’ à l’engin, parce que le langage ayant évolué parallèlement à la technique (et il fallait bien que l’intelligence artificielle comprenne les ordres), on écrivait plutôt selon la phonétique.
Ah, le progrès…
4 De Liaan - 08/03/2020, 15:07
@Maurice la grammaire : Vers 1970, dans le même esprit, en gros, un monsieur avait ré-inventé le chemin de fer. En partant du principe qu'il y avait des milliers d'automobiles qui allaient dans la même direction, celles-ci furent amarrées entre elle, on supprima le moteur, on agrandit l'espace pour s'asseoir, etc. On avait ré-inventé le wagon. Comme ces véhicules suivaient le même chemin, on remplaça les routes par des barres de métal qui soutenaient les roues, etc.
Le gars B.Vélo. avait fait le même genre de constatation que vous même, cher Waldo, en réinventant la bagnole à partir de la motocyclette. Histoire publiée dans les années 1985/1986 au sein de la revue Le Monde de la Moto.
5 De Liaan - 08/03/2020, 15:12
@Le Prof Turbled : L'étui à fusil garni (placé dans le mauvais sens, me semble-t-il) devrait plaire à la Maréchaussée lorsque vous circulez avec la HD Sporster. Surtout avec le port d'une casquette non homologuée sur route.
6 De Le Prof Turbled - 08/03/2020, 15:26
@Maurice la grammaire : Un bon texte n'est jamais trop long. Y a de l'idée! Bien!
Naguère, sur le thème qui m'est cher, la motocyclette, j'avais aussi exploré l'avenir un peu dans le même ordre d'idées, puisque la moto évoluait jusqu'à ressembler aussi à une bagnole.
7 De Le Prof Turbled - 08/03/2020, 16:00
@Liaan : Le est peut-être dans le bon sens, si:
1-Le motard est contorsionniste
2-le motard utilise l'arme pour tirer derrière lui (il la saisit de la main droite, cale le canon sous son aisselle droite, reprend le guidon de la main droite, et tire de la main gauche, sur les poursuivants, donc.
3-le motard (un policier, je vous rappelle)ne sait pas lire, et n'a pas respecté la notice de montage.
8 De Waldo7624 - 08/03/2020, 17:37
@Liaan : ha... Mais dans les années 80, la bagnole n'était pas encore connectée, et la l'homobagnolus était encore connecté à son propre cerveau.
Pour le train, je trouve qu'on pourrait le réinventer aussi grâce à la connexion, justement. Avec une voiture de tête pilote, et une tripotée derrière, en remorquage virtuel dans lesquelles les occupants pourraient roupiller.
Il y a plein de trucs à actualiser dans ce merveilleux monde moderne.
9 De Liaan - 08/03/2020, 19:52
Une Deux-pattes avec des phares "carrés", ça devient rare.
La plupart des proprios mettent des phares ronds. Nous avons donc affaire là, soit à un maniaque du boulon d'origine, ou plus justement et sûrement, à quelqu'un d'honnête qui respecte le patrimoine.
10 De fifi - 08/03/2020, 21:03
@Liaan : " Passez moi la clé de 12 SVP "
- Mille clés d'12 !
Un jour, chez un client, à la porte de sa maison, il y avait une clé de 120, c'était bien la première fois que je voyais un outil de ce genre, il m'appris que c'était une clé pour les mécaniciens dans les cales des rafiots mirlitaires.
11 De fifi - 08/03/2020, 22:53
@Maurice la grammaire : La mode, comme la vie : un éternel recommencement. J'ai adoré votre commentaire.
12 De Waldo7624 - 09/03/2020, 08:54
@fifi : Merci pour Maurice...