Et c'est le drame

Selon notre envoyé spécial détaché sur place, l'accrochage aurait eu lieu aux alentours de 2 heures, ce matin du mardi 18 juillet 2018. Comme tout honnête citoyen qui se respecte, il dormait et a été extirpé de son sommeil par un grand bruit.
Pour ma part, je n'ai rien entendu du tout. Je devais dormir depuis à peine une demi-heure et le sommeil aura été le plus fort. Notez que je ne le regrette pas. Ce matin, cet envoyé spécial qui se trouve être aussi mon plus proche voisin vient toquer à ma porte ouverte. Il m'apprend la catastrophe de la nuit. Une automobile aurait percuté une autre automobile arrêté en bord de route. Il se trouve que je suis directement concerné en tant que propriétaire de l'un des deux véhicules.
Je chausse mes souliers et, équipé d'un appareil photo, je file à la chasse aux informations. Il ne me faut pas longtemps pour déterminer qu'une Peugeot 406 est venue percuter une Peugeot 405 break. Il faut dire que les deux automobiles sont encore présentes. Sur les deux pare-brise, un mot d'excuse.

C'est un peu ennuyeux. Non pas que je nourrisse un amour immodéré pour ce break Peugeot, je vous rassure. Non, plus prosaïquement je peux dire qu'il m'était de quelque utilité dans mes déplacements alentours et se révélait bien pratique. Il faudra sans doute que j'entre en contact avec la gendarmerie de Thenon et cela ne m'emplit pas d'une grande joie. Je suppose aussi que la suite sera une affaire d'assurances et d'experts dépêchés sur place.
Par contre, je ne comprends pas ce qu'il aura pu se passer au juste. On pourrait penser que la 406 aura coupé la route pour venir accrocher la 405 mais le rétroviseur de la 405 était plié vers l'avant, comme si l'autre voiture l'avait percutée de l'arrière jusqu'à l'avant. Seulement, la 406 porte bien les traces de l'accrochage sur son côté gauche. Au niveau de la roue avant gauche de la 405, une flaque de ce qui ressemble à du liquide de frein pourrait être à mettre en relation avec l'état de la roue arrière gauche de la 406. Alors, peut-être cette roue arrière s'est-elle bloquée en roulant et aurait fait dévier la 406 de sa trajectoire. Il est aussi possible que la 406 arrivait bien de l'arrière et que, suite au blocage d'une roue, elle ait fait un tête à queue et soit venue s'écraser contre la 405. L'affaire n'est pas totalement élucidée et les enquêteurs se perdent en conjectures. Le mystère plane sur le petit village d'Azerat.

Accrochage malencontreux

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