A la fin des années 70, l'affaire était pliée depuis des années. A cette époque, on pensait l'industrie motocyclettiste française morte et enterrée. Peugeot produisait des 103 quand Motobécane rêvait d'une ultime version de sa 125 LT en produisant des cyclomoteurs. Hormis BMW qui survivait grâce à la fourniture aux administrations diverses, l'industrie européenne allait bien mal. Elle était moribonde et on devait admettre que les Japonais avaient gagné la guerre économique et technologique. Aux Etats-Unis d'Amérique, Harley Davidson produisait des motos à problèmes divers et variés, Sanglas continuait à vendre des machines à petite échelle et l'Allemagne de l'Est fournissait ses machines aux motards désargentés du monde capitaliste. Bon.
En France, on s'est mis en tête de vouloir de nouveau produire français. Pour autant, pas question de réfléchir à concevoir un moteur. Non. On allait puiser dans la production automobile et particulièrement dans la banque d'organe de chez Citroën. Chez Citroën, on avait deux moteurs à refroidissement par air, celui de la 2cv ou de la Visa et celui de la GS. Un bicylindre et un quatre cylindres à plat. Chez MF (pour Moto Française), on allait choisir le bicylindre pour fabriquer une moto. C'était dit. C'était fait. Ça donnait ça :
Le pari était risqué. Faire une moto dotée d'un flat-twin, c'était immanquablement être comparé à la production de BMW. Le 602cc de chez Citroën avait du mal à tenir la comparaison avec ce que l'on produisait outre Rhin. Déjà, mais c'est une question de goût, on n'avait pas vraiment cherché à faire joli. Ensuite, le bruit faisait vraiment penser à celui d'une 2cv. Et ça, comment dire ? D'après ce qu'ont pu me dire certaines personnes de cette moto pour en avoir conduit, ce n'était pas mauvais. C'était juste sans grand intérêt. La finition n'était pas au rendez-vous, le plaisir n'y était pas non plus. On devait avoir compté sur le soutien de l'Etat qui aurait pu ou dû acquérir une partie de la production pour équiper gendarmes et police. Ça n'a pas marché.
Chez BFG, on choisissait le moteur de la GS. D'abord en 1200 puis en 1300. Là, on ne pouvait pas vraiment comparer à quoi que ce soit qui ait déjà été essayé dans le monde de la moto. Il y avait bien eu la curieuse Amazonas brésilienne basé sur un moteur de coccinelle, ceci dit. Donc, on prend le moteur de la GS, on crée une partie cycle pour mettre autour plus un gros carénage bien laid pour masquer le moteur qui n'est pas beau. Il faut reconnaître que faire un moteur agréable à l'œil n'est pas la priorité des concepteurs d'automobiles, ce dernier étant généralement caché sous un capot. Un premier prototype est montré au public en 1978.
Ce n'est pas vraiment désagréable, ceci dit. On sent bien que ça a été constitué de morceaux de trucs puisés ci et là mais ça fait une moto qui a une certaine unité. Ce n'est pas que ce soit très beau, entendons-nous bien ! C'est basé sur le moteur de 1200cc et ce moteur, s'il ne fait pas montre d'une puissance phénoménale, dispose au moins d'un couple confortable. Il a été conçu pour emmener une automobile de moyenne gamme avec quatre ou cinq passagers et leurs bagages !
Un de ces premiers prototypes a été essayé en compétition et on pouvait la voir au Salon de la moto de Limoges. Le moteur est bien visible et l'on se dit qu'il était sans doute simple d'intervenir dessus tant tout semble facilement accessible. Apparemment, la moto était suffisamment efficace, peut-être pas pour monter sur le podium mais au moins pour participer. Le moteur est suspendu dans le cadre et l'ensemble paraît conçu avec une certaine intelligence.
Soi-disant pour des raisons d'efficacité, après des essais en soufflerie, on a conçu un carénage anguleux et massif pour habiller la machine. Il n'est pas impossible que cet habillage soit efficace mais qu'il est laid ! Les administrations françaises ont été dotées de quelques unes de ces machines mais là encore, l'Etat n'a pas suivi. Avant de disparaître, la marque est tombée dans l'escarcelle de MBK qui en produisit quelques unes avant de jeter l'éponge.
Chez Barigo, on ne va pas chercher du côté des voitures pour concevoir sa moto. On fait appel au motoriste Rotax. Le résultat est une moto d'apparence classique qui ne se démarque pas vraiment des normes édictées par les marques japonaises. L'intérêt du moteur Rotax, c'est qu'il peut se montrer très puissant. Mais là encore, chez Barigo on espère sur le marché public et principalement militaire pour vendre des motos. Pour le grand public, faute d'un réseau conséquent de distribution et d'un prix assez élevé, ça ne prend pas vraiment. De fait la marque reste confidentielle et il faut reconnaître que le style trail ne pouvait pas correspondre aux attentes de tous les motards.
Quelques années plus tard, on parle d'une nouvelle marque française qui arriverait. Il s'agit de la Boccardo qui — on y revient — utiliserait un moteur automobile pour sa moto, en l'occurrence un moteur de 205 Peugeot. On dit même un temps qu'il est envisagé de produire une moto Diesel. J'espérais un peu que la Boccardo soit présente à Limoges, elle n'y était pas.
Et les années passent et il n'y a pas plus de moto française à se mettre sous la dent que de billet de 500 euros au fond de ma poche. C'est là que surgit un projet ambitieux et bandant avec Voxan ! Alors là, oui ! Là, on applaudit de toutes ses mains ! Déjà, le moteur est un vrai moteur créé spécialement pour cette moto. Et attention ! C'est une architecture que l'on peut qualifier de noble ! Un beau moteur en V calé à 72°, du refroidissement liquide, des performances alléchantes. Ah ! La belle moto que voilà ! Les premières photos donnent envie. Superbement bien dessinée, cette Voxan. Vraiment.
J'ai eu l'occasion d'en essayer une. Mon petit frère en avait acheté une, il faut dire. Une tenue de route sans faille, un freinage efficace, un moteur agréable qui aime monter dans les tours. Une moto bien née aujourd'hui malheureusement bien morte.
Et si cette moto était si bonne, pourquoi cela a-t-il capoté ? Premier écueil, le prix. Elle était plus chère que la concurrence directe, cette Voxan. Rouler français, ça a un prix. Ça se mérite au niveau du portefeuille. Il y a eu la frilosité du motard français, aussi. Essuyer les plâtres, ce n'est pas prudent. Et de fait, il y a eu des problèmes. On a vite noté que le compte-tours cessait de fonctionner rapidement, par exemple. Et puis, ça se mettait à rouiller d'une manière intempestive. C'était rageant !
Mais le pire, c'est lorsque l'on a commencé à enregistrer de graves problèmes mécaniques avec un défaut au niveau de la distribution qui entraînait dans un premier temps le remplacement du système de distribution en plus de la culasse. Les premiers cas étaient pris en charge au titre de la garantie mais voilà qu'arrive un moment où l'entreprise va mal. Il y a une quasi faillite et la création d'une nouvelle société... qui ne prend plus en garantie les motos vendues par la société précédente. C'est à ce moment que mon frère rencontre le problème cité plus haut sur sa Voxan. Ah. Bon prince, Voxan accepte de prendre en charge les pièces. C'est mieux que rien. Le concessionnaire d'alors, à Brive, ne juge pas bon de prévenir mon frère que le problème pourrait bien survenir sur l'autre cylindre un jour. Et mon frère récupère sa moto et roule. Evidemment, vous l'avez deviné, il arrive ce qu'il était prévu qu'il arrive. La distribution casse sur l'autre cylindre. Cette fois, il faut bourse délier au prix fort.
Pour rigoler un peu plus, l'entreprise est en plein chamboulements et on ne peut pas disposer des pièces rapidement. La Voxan reste plusieurs mois à la concession avant d'être finalement réparée... et mise en vente dans la foulée. Bradée, elle mettra du temps à trouver un acquéreur.
Entre temps, Voxan tente de sortir des modèles toujours plus luxueux, toujours plus prestigieux et toujours plus chers. Le public ne suit pas. Les craintes quant à fiabilité de ces machines se sont incrustés dans les esprits alors même que le problème a été réglé. Des bruits, des rumeurs, font état des difficultés de Voxan et cela incite encore moins à acheter une machine neuve et chère que l'on ne pourra peut-être pas faire durer faute de pièces. C'est dommage mais voilà, Voxan disparaît. Aujourd'hui, on en voit encore de temps à autres. J'ai rencontré des propriétaires qui sont heureux de rouler sur ces machines désormais très solides et fidèles. Dommage mais c'est ainsi.
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1 De Liaan - 11/04/2016, 10:41
Bel historique que ce texte.
Même si vous n'avez pas parlé de la 350 Motobek (mais on en a tellement déjà parlé, ici).
Et je vais radoter (c'est de mon âge).
Les Français n'aiment pas la motocyclette, tant ils ont été élevés dans l'idée de la sacro-sainte bagnole par Pompidou et consorts. Prenez une moto, et garez vous sur l'emplacement d'une bagnole, vous n'aurez sans doute pas longtemps à entendre les réflexions d'un bagnolo.
Les Français n'aiment pas la motocyclette, mais, je ne sais pas si c'est encore vrai, les Français ont été les premiers consommateurs de motos en Europe, principalement du modèle Japono, à pas trop cher, et je connais quelqu'un qui en a acheté une, que ça marche, etc. Nous voici arrivés à la période moto-loisir qui a succédé à : ‹‹ La moto ? C'est bien pour les sportifs, et c'est pour les pauvres types qui ne peuvent pas s'acheter de bagnole...››
Bon, ça c'était les années 1960/1970.
Quarante et cinquante années plus tard, l'industrie du deux roues motorisés est revenu à une autre forme de concept, le retour de la moto utilitaire, celle dont on se sert pour aller bosser : le deux roues "navetteur", pratique pour s'extirper des embouteillages. Et ce sont une majorité de scooters.
On en est là.
Bon comme je vous dis, je radote et enfonce des portes ouvertes.
Comme toujours.
2 De Liaan - 11/04/2016, 11:18
Et Ratier, hein, Ratier ?
C'était-y-pas de la belle motocyclette française, non ?
Tuée sur l'autel des choses soit-disant plus prestigieuses : de l'électronique de chez CSF-Thomson. Pour ce qui a suivi...
À ce temps-là, les Compagnies Républicaines de Sécurité roulaient français. Et je me suis laissé dire que de braves motocycliste de la C.R.S. regrettaient ces C6S lorsqu'ils ont touché des BMW. Et maintenant, ce sont des Yamata qui font le boulot, rentabilité, rentabilité. Ça dû être un sacré bazar lorsque les mécanos ont dû travailler sur les deux types de machines, les flats fridolins et les quatre cylindres nippons, aucune pièces communes aux deux machines, sauf l'air dans les peuneus...
3 De Liaan - 11/04/2016, 11:55
Pour en revenir à Voxan, de mon point de vue de vieux tromblon.
Si Voxan avait fait des bagnoles, cela aurait peut-être marché. En effet, d'une part, ils auraient eu des capitaux (les banques françaises auraient été moins frileuses de prêter à une usine de bagnoles) et surtout, ils auraient pu fabriquer plus de moteurs, et la mise au point (inévitable lorsque l'on sort des sentiers battus, à savoir un moteur entièrement nouveau) aurait fait que "ceux qui essuient les plâtres" étant plus nombreux, cette fameuse fiabilité aurait pu être atteinte plus rapidement. Voir la Smart sur laquelle personne ne croyait, et qui bon an mal an, se vend pas si mal que ça. Et son fameux moulbif à trois cylindres sert désormais d'exemple à pratiquement tous les constructeurs de bagnoles dites citadines, même sur la nouvelle Twingo...
Ce sera mon point de vue : avoir suffisamment de capitaux au départ, faire des bagnoles innovantes, et ensuite s'occuper d'une danseuse : une motocyclette. Mais il semble que j'ai déjà dû écrire sur ce blog cette pensée profonde. Vous allez me rétorquer qu'il y a déjà eu tant d'expériences de cet acabit, voir les Ligier entre autres. Eh, le marché de la petite bagnole sans permis (qui coûtent cher aux consommateurs, je vous l'accorde), le marché fonctionne sans bruit, mais fonctionne... Qui a dit grâce aux radars, et aux bistrots qui ne veulent pas trop perdre leur clientèle ? Il y a aussi les citadins qui n'ont pas besoin d'une bagnole capable de prendre les voies rapides lorsqu'ils ne "feront que de la ville", que 50 km/h, c'est bien suffisant, et que c'est plus fastoche à garer. Tiens, je vais me chercher une Isetta ou une Vespa 400, moi.
4 De Tournesol - 11/04/2016, 12:36
@Liaan : en ville le scoot reste le meilleur véhicule.Capable de se faufiler,avec une capacité d'emport supérieure à une moto(sauf si équipement ajouté) et sans vitesses à passer,le pied.
5 De michel - 11/04/2016, 13:02
@Liaan : La 350 Motobécane, nous en parlerons ultérieurement.
@Liaan : Nous parlerons aussi de Ratier et de CEMEC et de CMR prochainement.
@Liaan : Je ne voudrais pas dire mais vos propos me laissent comme un goût bizarre d'absurdes non-sens. Les capitaux pour concevoir et lancer une automobile sont sans commune mesure avec ceux nécessaires à la création d'une motocyclette ! Pour le rapprochement que vous faites entre la Twingo et la Smart, vous avez réussi à me faire éclater de rire. Que la Twingo ait un moteur "comme la Smart" n'a rien d'étonnant ! Ce sont les mêmes voitures, fruits d'un partenariat poussé entre Daimler et Renault ! Mais pour en revenir à Voxan, il n'a jamais été question de produire des automobiles, me semble-t-il. Et votre pseudo démonstration par l'absurde le plus déroutant qui soit ne tient pas la route un instant. Peu nombreuses sont les marques qui conçoivent et produisent de concert automobiles et motocyclettes. Et lorsque c'est le cas, comme BMW ou Honda, ce sont au sein de deux branches distinctes.
@Tournesol : Quel dommage que je n'habite pas en ville !
6 De Liaan - 11/04/2016, 13:09
@Tournesol : Dans les années 1977/1978, j'ai eu l'occasion de me déplacer avec un Vespa, le modèle juste avant le PX (sorti vers 1978), dans Paris. Eh bien c'était le pied intégral, malgré les vitesses à passer. Maniable, léger, suffisamment puissant, un régal.
J'ai eu plus tard un scooter comme actuellement, à système de variateur (le fameux BMW C1). Oui, le fait de ne pas passer de vitesse, et de n'avoir pas d'embrayage à commander, c'est bonnard. Je vois la différence avec le Vespa PX, et ses vitesses commandées à la main, c'est moins pratique et moins efficace en ville, mais cela m'amuse de changer de rapport. Et malheureusement, les nouveaux PX, avec leurs normes environnementales (pot catalysé) sont moins puissants qu'auparavant.
Mais j'aime bien le Vespa, et quel chic en ville, les papys se retournent et revoient leur jeunesse à Vespa, ça aussi c'est plaisant. Et j'ai l'impression de rouler sur une machine ancienne, faire réagir le pompiste qui pense avoir affaire à une restauration de qualité.
7 De Liaan - 11/04/2016, 13:18
@michel : Le principal est que je réussis à vous faire marrer. Ce qui n'est pas rien.
C'est histoire de causer de sujet que je ne maitrise pas du tout. Je voulais dire qu'en France, pays de la sacro-sainte bagnole, il vaut mieux caresser les consommateurs dans le sens du poil en leur offrant des voitures plutôt que des motos. Un acheteur de moto, il aura entre 20 et 30 ans, tandis que la bagnole, ça se vend à tous les âges de la vie.
Une exception à votre affirmation : Bernadet a réalisé des scooters, des side-cars et des petites automobiles dans les années 1940/1950. Ah ! (il fallait bien que je trouvasse un exemple exceptionnel). J'aurais pu vous parler de Terrot qui je crois, a fabriqué des VOITURES d'enfants (landaus et poussettes), mais je crois que vous allez exploser...
8 De michel - 11/04/2016, 13:21
@Liaan : Non mais je sais cela comme Peugeot qui a fabriqué des motos, des autos et des moulins à café ou à poivre. Bon. Vous oubliez De Dion et Bouton qui ont fait du deux roues, du trois roues et du quatre roues.
9 De Liaan - 11/04/2016, 14:12
@michel : Et Vespa France (Usine de Fourchambault, Nièvre) qui a fait du scooter et de la voiture Vespa 400. Et Motobécane/Motoconfort qui a réalisé un prototype de petite voiture (KM2 quelque chose) avec un mignon petit quatre cylindres d'environ 500 cm3 qui aurait tourné un peu trop vite pour une auto citadine...
Pour en revenir au trois cylindres que l'on trouve dans les bagnoles dites citadine, vous avez sauté sur le fait que la Twingo et la Smart étaient cousines, mais il y a, il me semble, une palanquée de ces 3 cylindres dans les petites autos maintenant. Ou ce sont tous des moteurs de Smart, ou il y a, tout de même, une nouvelle mode à fabriquer ce genre de moulin. Après la suprématie du 4 cylindres, fiable et logique (4 temps, donc on peut faire un excellent calage avec 4 cylindres), voici le 3 cylindres moderne et innovant...
Une petite note concernant le moteur Visa sur les MF : vous dites qu'il fait un bruit décevant de moteur de 2CV, mais les Ural et certaines BMW flat aussi, font maintenant un son de deux pattes ! Et, bisque bisque rage, vous percez le pot d'une 4L, vous avez le bruit d'un 750 four Gronda (tout du moins en lançant le moteur, et en donnant des coups de gaz, au point mort, parce qu'en roulant, et en accélérant, ce n'est plus ça, ou votre Gronda remorque une énorme caravane...)
10 De Liaan - 11/04/2016, 14:22
@Tournesol : Scooter automatique.
Le motard, M.Lambda, aime passer des vitesses et faire vroum, vroum en montant ou en descendant les rapports de boîte. Voir les flops faits par les différentes motos automatiques (Guzzi Convert et autres suivantes, je pense à Gronda qui est partout, de la tondeuse à gazon au moteur hors-bord, et à je crois Aprilia ?).
Bon, avec les gros scoubeets, de face, on ne sais plus si on a affaire à un scooter ou à une moto, elles ont tendance à se ressembler. Dans le temps, de face, on voyait bien la différence entre une Lambretta (la Rolls-Royce des scooters) et une Motobécane 350L4C/Motoconfort 350N4C.
11 De Tournesol - 11/04/2016, 16:16
@michel : Azerat est appelé à un grand et subit développement :-)
12 De Liaan - 11/04/2016, 18:28
@Tournesol : La fin du monde est de nouveau annoncée, et cette fois, c'est Azerat qui sera épargné.
13 De jojo - 11/04/2016, 18:30
Une histoire récente qui m'a fait de la peine, c'est celle de Gima (fabriqué à Chamalières), les financiers n'ont pas suivit parce que Hilario refusait de délocaliser....quel gâchis...les commandes étaient là !
http://www.lafabriquehexagonale.com...
http://www.lamontagne.fr/auvergne/a...
http://i86.servimg.com/u/f86/15/52/.../img/url
14 De Tournesol - 11/04/2016, 18:54
@Liaan : oui,il fut un temps où l'on aimait afficher ses choix.Maintenant on est plus dans le consensus mou...
15 De Liaan - 11/04/2016, 20:38
@jojo : Triste fin, en effet.
Je ne savais pas que l'artisan avait tout détruit.
Il vous faut trouver désormais une Gima ou une D.S.Malterre d'époque, avec le 125 A.M.C. qui était un très bon moteur...
16 De jojo - 11/04/2016, 20:49
Miam la Barigo rotax....top,ça faisait longtemps...
Pour le 3 cylindres,les jeux ne sont pas fait. Fiat développe son bicylindre utilisé pour les fiat 500.
ps : Un pote était très content de sa BFG acheté aux domaines, mais quelle enclume ! (en side pourquoi pas...)
17 De Liaan - 12/04/2016, 07:39
@jojo : Imaginons une tendance "hipsters" qui ré-imagine le monocylindre avec un turbo...pour les bagnoles !
Paw-paw-paw, toum-toum-toum.
Good vibrations.