Quelle perte de temps

Comme il est de coutume assez rarement, je me réveille ce matin à 5 heures et 37 minutes (si j'en crois le réveil présent à ce moment précis et à portée d'œil). Je vais me préparer du café et je trépigne fiévreusement dans l'attente qu'il passe comme les minutes le font de leur côté. Un premier grand bol me remet les idées au clair, le deuxième finira par me faire reprendre les esprits tout à fait. Le troisième ne sera là que pour dire que je bois un litre de café.
J'écoute les nouvelles de la nuit à la radio et j'allume l'ordinateur aux alentours proches de 7 heures. La journée commence. Peu après, je suis au travail. Je suis en train de mettre en place un site Internet un peu compliqué et ça prend tournure. Là, à l'heure où je vous cause, je me rends compte que je n'ai pratiquement pas quitté l'écran de toute la journée. Si mon travail a bien avancé, j'ai comme l'idée que j'ai comme raté une journée, que j'ai perdu du temps, que les heures passées ne repasseront plus par là. Au moins, je ne me suis pas ennuyé. Je déteste l'ennui, d'une certaine manière. Si je l'accepte et en jouis lorsqu'il est recherché, je ne le supporte pas lorsqu'il est subi. En fait, il me semble qu'il est assez rare que je m'ennuie complètement. C'est presque à chaque fois une porte grande ouverte sur une occupation nouvelle. Il m'arrive de ne pas m'apercevoir que la journée est passée avec l'étrange sentiment de n'avoir rien fait des minutes écoulées. Lorsque je travaille réellement à quelque chose, le temps passe aussi mais pas de la même manière. Il apparaît comme plus pesant.
Avec tout ça, je n'ai rien imaginé pour le blog et je me contente de choisir une photo inédite vieille de déjà plusieurs semaines.

La large toile mondiale

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