Où l'on pourrait penser* que c'est la lutte des classes, avec devant, une roturière Peugeot transportant les Gens de Maison suivie de l'auto du Maître.
(Maître qui ricane, imbu de sa toute puissance)
(*) L'on verrait l'image en noir et blanc que l'on penserait tout de suite à l'exode de 1940, une 202 avec les valdingues sur le toit, l'image est dans la mémoire collective des Français, grâce aux Éditions Tallandier Historia. Allégorie renforcée par cette copie de Mercedes pourchassant la Peugeot.
Un indice que cette scène est sans doute une évocation de l'exode de 1940 :
pas un sourire chez les spectateurs, une personne préfère même tourner le dos pour ne pas assister à cette scène de misère.
Bien après l'exode, début 1962, c'est pour une 202 identique que mon paternel abandonna sa Starlett Monet-Goyon, afin de débuter sa carrière de contribuable indirect-vache à lait, pour la modique somme de 150 NF. On ne l'a pas gardée longtemps, c'était une vraie purge. Cela m'a permis de connaître, à cinq ans, des sensations d'avant-guerre.
@Inspecteur Latulipe :
Chef! Chef! Qu'est ce que vous nagez bien, chef! (Soldat Pithiviers)
@Le prof Turbled : Cela m'a permis de connaître, à cinq ans, des sensations d'avant-guerre.
N'oublions pas que la 202 fut aussi construite après guerre, en attendant la 203 (celle d'hier, au volant baladeur, situé un coup à droite, un coup à gauche ou Lycée de Saint-Cloud) Il fallait reconstruire la France. Simca, Citroën, et Renault* firent de même. Comme si cette période sombre de l'Histoire n'avait pas existé. La preuve, Maurice Chevalier a encore sévi assez longtemps après (dont un rapide enregistrement avec les Chaussettes Noires, l'INA s'en souvient)
(*) Pour la Juva, bien sûr. La 4CV arriva très vite.
Et pour les amateurs de Gil Jourdan, cette 202 rapidement maquillée en taxi.
@Liaan : Et pour les amateurs de Gil Jourdan, cette 202 rapidement maquillée en taxi.
Merci pour ce rappel ! (Libellule s'évade...)
Et la Juva de surboum pour 4 roues, la 203 précédente du lac de l'homme mort... (Marc Jaguar) La R8G, Facel, etc... toute l'automobile d'avant les pas belles sont dans l'oeuvre de Tillieux.
@Inspecteur Latulipe : Si je suis bien l'affaire, les pages du feuilleton BD n'ont pas été perdues lors des chutes de neige, mais pendant l'exode de 1940 ?
@Liaan :
Ben je sais déjà tout ça, mon bon monsieur; ça me touche de près.
Merci, toutefois d'en rappeler les grandes lignes. Pensez-vous qu'à modèle identique, de 1939 ou de 1947, les sensations diffèrent? Aller, je vous taquine.
@Le prof Turbled : La différence visible au premier coup d'œil entre une 202 d'avant-guerre et les dernières construites se situait au niveau des roues : roues Pilote pour le modèle 1939 et après conflit, jantes tôle pleines (comme celles des 203, si je ne me goure pas, ayant le même aspect -je ne vais pas vérifier les notices technique et les dimensions, ça me prend du temps dans mon fouillis). Chose qui n'avait pas dû échapper aux nombreux vendeurs d'autos d'occasion de l'époque : rajeunir à peu de frais une bagnole d'avant-guerre.
Et l'exemple de votre paternel illustre la quasi disparition des deux-roues motorisés de l'époque : entre le tarif de l'assurance des deux-roues qui augmentait exagérément et le prix des autos d'occasion devenant abordable, additionné de l'âge du capitaine plus l'arrivée des enfants, le choix était vite fait : la bagnole à quatre/cinq places. À cette période, on ne parlait pas d'espace ou de monospace, mais de familiale.
@Inspecteur Latulipe : Liaan possède une machine à voyager dans le temps ?
Ça m'intéresserait, pour racheter la 202 à 100 NF en 1963. Un coup de peinture et hop, je ferai le cador aux Vintage Days de Périgueux, à bon compte.
@A. Lebussat : La machine temporelle n'est pas à vendre.
De toutes façons, tout un chacun en possède une :
elle ne se dirige que vers l'avenir, à la vitesse de soixante minutes/h.
@fifi : dommage que le noir soit si salissant.
Oui, mais cela faisait bourgeois, cela permettait aussi de vendre des produits d'entretien pour conserver le brillant, avec la nénette...
@Liaan : c'est surtout parce que les pigments noirs étaient moins chers et permettaient d'obtenir un meilleur brillant à plus bas prix de revient. La chimie ne permettait pas encore les couleurs vives, brillantes et durables, alors que le noir, si.
1 De Liaan - 14/02/2018, 07:33
Où l'on pourrait penser* que c'est la lutte des classes, avec devant, une roturière Peugeot transportant les Gens de Maison suivie de l'auto du Maître.
(Maître qui ricane, imbu de sa toute puissance)
(*) L'on verrait l'image en noir et blanc que l'on penserait tout de suite à l'exode de 1940, une 202 avec les valdingues sur le toit, l'image est dans la mémoire collective des Français, grâce aux Éditions Tallandier Historia. Allégorie renforcée par cette copie de Mercedes pourchassant la Peugeot.
2 De Inspecteur Latulipe - 14/02/2018, 07:44
Un indice que cette scène est sans doute une évocation de l'exode de 1940 :
pas un sourire chez les spectateurs, une personne préfère même tourner le dos pour ne pas assister à cette scène de misère.
3 De Le prof Turbled - 14/02/2018, 08:52
Bien après l'exode, début 1962, c'est pour une 202 identique que mon paternel abandonna sa Starlett Monet-Goyon, afin de débuter sa carrière de contribuable indirect-vache à lait, pour la modique somme de 150 NF. On ne l'a pas gardée longtemps, c'était une vraie purge. Cela m'a permis de connaître, à cinq ans, des sensations d'avant-guerre.
@Inspecteur Latulipe :
Chef! Chef! Qu'est ce que vous nagez bien, chef! (Soldat Pithiviers)
4 De Waldo7624 - 14/02/2018, 09:02
La foule à l'air de s'intéresser davantage aux autos qui arrivent qu'à celles qui passent.
La gloire est éphémère !
5 De Liaan - 14/02/2018, 09:29
@Waldo7624 : C'était des voitures américaines.
La Kollaboration fut vite oubliée.
6 De Liaan - 14/02/2018, 09:42
@Le prof Turbled :
N'oublions pas que la 202 fut aussi construite après guerre, en attendant la 203 (celle d'hier, au volant baladeur, situé un coup à droite, un coup à gauche ou Lycée de Saint-Cloud) Il fallait reconstruire la France. Simca, Citroën, et Renault* firent de même. Comme si cette période sombre de l'Histoire n'avait pas existé. La preuve, Maurice Chevalier a encore sévi assez longtemps après (dont un rapide enregistrement avec les Chaussettes Noires, l'INA s'en souvient)
(*) Pour la Juva, bien sûr. La 4CV arriva très vite.
Et pour les amateurs de Gil Jourdan, cette 202 rapidement maquillée en taxi.
7 De Monsieur Maurice - 14/02/2018, 10:49
@Liaan :
Merci pour ce rappel ! (Libellule s'évade...)
Et la Juva de surboum pour 4 roues, la 203 précédente du lac de l'homme mort... (Marc Jaguar) La R8G, Facel, etc... toute l'automobile d'avant les pas belles sont dans l'oeuvre de Tillieux.
8 De Liaan - 14/02/2018, 11:13
@Monsieur Maurice :
dans Popaïne et vieux tableaux...
9 De A. Lebussat - 14/02/2018, 11:31
@Inspecteur Latulipe : Si je suis bien l'affaire, les pages du feuilleton BD n'ont pas été perdues lors des chutes de neige, mais pendant l'exode de 1940 ?
10 De Le prof Turbled - 14/02/2018, 11:53
@Liaan :
Ben je sais déjà tout ça, mon bon monsieur; ça me touche de près.
Merci, toutefois d'en rappeler les grandes lignes. Pensez-vous qu'à modèle identique, de 1939 ou de 1947, les sensations diffèrent? Aller, je vous taquine.
11 De arielle - 14/02/2018, 13:21
Encore !!! C'est une déclaration d'amour à Peugeot ? :-)
12 De Liaan - 14/02/2018, 13:29
@Le prof Turbled : La différence visible au premier coup d'œil entre une 202 d'avant-guerre et les dernières construites se situait au niveau des roues : roues Pilote pour le modèle 1939 et après conflit, jantes tôle pleines (comme celles des 203, si je ne me goure pas, ayant le même aspect -je ne vais pas vérifier les notices technique et les dimensions, ça me prend du temps dans mon fouillis). Chose qui n'avait pas dû échapper aux nombreux vendeurs d'autos d'occasion de l'époque : rajeunir à peu de frais une bagnole d'avant-guerre.
Et l'exemple de votre paternel illustre la quasi disparition des deux-roues motorisés de l'époque : entre le tarif de l'assurance des deux-roues qui augmentait exagérément et le prix des autos d'occasion devenant abordable, additionné de l'âge du capitaine plus l'arrivée des enfants, le choix était vite fait : la bagnole à quatre/cinq places. À cette période, on ne parlait pas d'espace ou de monospace, mais de familiale.
13 De Liaan - 14/02/2018, 13:31
@arielle : Michel aime bien les Peugeot.
C'est son côté militaire refoulé.
14 De Inspecteur Latulipe - 14/02/2018, 13:33
@A. Lebussat : Pages de BD tombées dans une faille spatio-temporelle, oui.
15 De A. Lebussat - 14/02/2018, 13:37
@Inspecteur Latulipe : Liaan possède une machine à voyager dans le temps ?
Ça m'intéresserait, pour racheter la 202 à 100 NF en 1963. Un coup de peinture et hop, je ferai le cador aux Vintage Days de Périgueux, à bon compte.
16 De Liaan - 14/02/2018, 13:41
@A. Lebussat : La machine temporelle n'est pas à vendre.
De toutes façons, tout un chacun en possède une :
elle ne se dirige que vers l'avenir, à la vitesse de soixante minutes/h.
17 De fifi - 14/02/2018, 23:00
Jolie, dommage que le noir soit si salissant.
18 De Liaan - 15/02/2018, 08:38
@fifi :
Oui, mais cela faisait bourgeois, cela permettait aussi de vendre des produits d'entretien pour conserver le brillant, avec la nénette...
19 De Le prof Turbled - 15/02/2018, 13:07
Le filon de la côte 202 semble épuisé. Il serait temps qu'une nouvelle concession soit déposée au bureau d'enregistrement des
.Que fait donc le grand or-paillard?
20 De Sax/Cat - 15/02/2018, 15:33
@Le prof Turbled :
Que voulez vous qu'il fasse le jour de Saint-Claude ?
21 De Le prof Turbled - 15/02/2018, 17:45
@Sax/Cat :
Eeeexcellent!
22 De Tournesol - 15/02/2018, 18:21
@Sax/Cat : @Le prof Turbled : se fendre la pipe?
23 De Le Rapin - 15/02/2018, 23:03
@Liaan : c'est surtout parce que les pigments noirs étaient moins chers et permettaient d'obtenir un meilleur brillant à plus bas prix de revient. La chimie ne permettait pas encore les couleurs vives, brillantes et durables, alors que le noir, si.