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samedi 1 mars 2014

Cassons le mythe

nikon FDévoilé en avril 1959, le Nikon F est aujourd'hui encore l'objet d'une vénération sans borne et est considéré comme un appareil photo mythique. Un mythe largement basé sur sa présence entre les mains de nombreux reporters lors de la guerre du Viêt Nam.

Pour moi, l'appareil photo qui mérite d'être mythifié, c'est le Leica M. Les boîtiers Nikon, je ne les ai jamais vraiment utilisés. Non pas que je ne les aime pas mais simplement parce que ça ne s'est pas trouvé. Un peu par hasard, je me suis retrouvé à utiliser des boîtiers Canon et j'y suis resté. Ce qui m'agace souvent, chez les utilisateurs de Nikon, c'est le sentiment qu'ils ont d'être dans le vrai. Selon eux, à les entendre, on fait forcément de meilleures images avec du Nikon qu'avec quoi que ce soit d'autre. Cela existe aussi chez les utilisateurs de Leica mais là, disons pour que avoir eu la chance d'utiliser un Leica M4 avec deux Summicron (35 et 50), je pense qu'il y a tout de même quelque chose de vrai.

Mon idée de départ est de faire un comparatif entre le premier appareil réflex que j'ai eu, un Zenit E, et le dernier qui est entré en ma possession, un Nikon F. C'est un comparatif qui va être partisan et clairement de très mauvaise foi. Je préfère vous prévenir.

Zenit E vs Nikon F, le match

Zenit E vs Nikon F

Peut-on comparer ces deux appareils légendaires ? Oui. On peut toujours tout comparer, selon moi. Ces deux appareils permettent de faire des images photographiques et cela les rapproche. Les deux appareils utilisent le même format de film et les deux appareils sont produits à l'est de Lauterbourg (Bas-Rhin). Ces deux appareils photo sont complètement mécaniques, sont à visée reflex et permettent de recevoir plusieurs objectifs.
Le Zenit est plus jeune que le Nikon de six ans. Le Zenit possède un posemètre d'origine[1] alors que le Nikon nécessite l'adjonction d'un système présent sur la photo. J'ai pu me payer le Zenit vers la fin des années 70 équipé de son objectif Helios 58mm et d'un flash Agfa. Je n'aurais certainement pas pu acheter un Nikon F avec un objectif au même prix. Du coup, j'ai pu apprendre la photo et c'est un argument qui me fait préférer le Zenit au Nikon.
Le Nikon est un boîtier modulable. De par sa conception, on peut changer le système de visée, changer le dos, adjoindre un moteur[2]. Le Nikon permet plus de vitesses d'obturation[3] que le Zenit[4] et bénéficie d'une synchro-flash au 1/60e de seconde contre 1/30e pour le russe.
Gros avantage pour le Nikon en ce qui concerne la visée et la mise au point. L'appareil japonais offre un stigmomètre et une visée relativement large et claire là où le Zenit ne propose qu'une visée sombre et aucune aide à la mise au point autre qu'un dépoli approximatif. Autre avantage pour le Nikon, la présélection du diaphragme. Cela signifie que vous pouvez faire la mise au point en pleine ouverture et que le boîtier s'occupe de fermer le diaphragme à la valeur que vous avez choisie. Sur le Zenit E, c'est une autre affaire et j'ouvre un autre paragraphe pour cela.
Lors de mes premières photos prises avec le Zenit E, je n'avais pas compris qu'il fallait fermer le diaphragme manuellement en tournant une bague avant de déclencher. Il faut dire que j'avais fait mes premières armes au photo-club du collège sur un moderne Zenit EM qui, lui, avait cette présélection du diaphragme. Du coup, sauf en cas de heureux hasard, mes photos étaient presque toujours mal exposées. Ceci dit, cela fait du Zenit E un appareil-école redoutable ! On apprend vite les bases de la photo et l'importance de l'influence des réglages sur les résultats. Malgré cela, je pense que je n'ai jamais autant raté de photographies qu'avec les Zenit.
Je ne suis pas en mesure de faire un comparatif de prix entre le Nikon et le Zenit mais je suppose que la différence de prix devait être colossale. Evidemment, le Nikon est mieux fabriqué, plus "sophistiqué", plus glorieux, plus évolutif, plus "pro". J'ose espérer que l'on fait de plus belles images avec le Nikon qu'avec le Zenit mais pour autant, je considère que le Zenit n'est pas un mauvais appareil et que le 58mm Helios n'est pas si mauvais que ça. On peut tout à fait faire des photographies acceptables avec le Zenit et les différences fondamentales entre les deux boîtiers font qu'ils ne sont pas si éloignés l'un de l'autre.
J'ai dû faire plusieurs centaines de pellicules avec le Zenit. Je n'en ai pas fait une seule avec le Nikon qui, aujourd'hui, n'est plus qu'un appareil de collection. Je suppose que l'on doit pouvoir l'utiliser et l'envie me titille de lui offrir une pellicule. Cette idée ne me traverse pas l'esprit pour le Zenit. Il faut dire que je n'ai plus aucune confiance en lui et qu'il est bien fatigué.

nikonF.jpg
A l'utilisation, certains points sont un peu agaçants sur le Nikon. Par exemple, cette obligation d'enlever le dos pour charger une bobine. Au moins, sur le Zenit, ce dos est monté sur charnière. D'un autre côté, on ne peut pas mettre de dos chargeur différent sur le Zenit. Mouais... Si Nikon avait fait des dos interchangeables, j'aurais mieux compris leur parti pris. Au passage, je note que le chargement d'un Leica M vaut son pesant de cacahuètes avec sa semelle qu'il faut enlever avant d'ouvrir une trappe qui permet de placer le film dans le système d'entraînement. Pourquoi faire simple lorsque l'on peut faire compliqué ?
Aujourd'hui, le Nikon F paraît bien simpliste et on a du mal à comprendre l'origine du mythe. Sa massive présence entre les mains des reporters sur bien des terrains de guerre explique largement cela. Le Zenit n'a rien à quoi se raccrocher pour gagner une éventuelle notoriété. C'est juste l'appareil que beaucoup de photographes amateurs ont eu en premier boîtier, avant de passer à quelque chose de plus sérieux.
Ces deux boîtiers sont aujourd'hui quasiment quinquagénaires. On peut imaginer pouvoir faire des photos avec eux. Je suis certain que les boîtiers électroniques qui sont apparus dans les années 70 et qui ont donné les appareils numériques que l'on trouve aujourd'hui n'atteindront pas cet âge en permettant de produire encore des images. Mais on ne va pas relancer le stérile débat argentique/numérique, n'est-ce pas ?

Notes

[1] très imprécis il est vrai

[2] avec une modification du boîtier cependant

[3] de la seconde au millième de seconde plus les poses B et T

[4] du trentième de seconde au cinq-centième plus un pose B

vendredi 22 novembre 2013

Huit

Qu'il faisait bon sous la couette. Si j'avais su, j'y serais resté. J'ai eu envie de pisser et aussi de boire du café. Je me suis levé et je me suis dit qu'il ne faisait pas terriblement chaud. Le thermomètre peinait à indiquer huit degrés.

Hier soir, il a neigé. Météo France annonce de la neige dans la journée. Le fioul devrait être livré dans l'après-midi et je n'ai bientôt plus de bois du tout. J'ai prélevé deux belles bûches dans ma réserve et je suis en train d'essayer de faire prendre le feu. Il ne fait pas chaud mais c'est encore jouable.
J'ai retrouvé une boîte de pellicule avec un négatif roulé dedans. Je ne sais pas vraiment de quand ça date. Avec le numérique, au moins, on a des données qui peuvent aider à dater une photo. C'est bien pratique. Sur les appareils récents, on trouve même parfois des modules GPS qui permettent de situer la photo. Ça, c'est une fonction qui peut se révéler très utile pour qui fait des photos de paysage en se déplaçant un peu sur un large territoire. Mais nous n'allons pas repartir sur le débat stérile des pro et des anti numérique.
Parmi les images présentent sur ce négatif, il y a une moto. A priori tout indique qu'il s'agit d'une Motobécane. Quel modèle ? Je n'en sais trop rien. Peut-être une 350 culbutée des années 30. Il y aura bien un spécialiste du véhicule ancien assez intégriste qui passera par là pour dire ce qu'il en pense. J'ai numérisé ce négatif, je l'ai un peu traficoté avec Photoshop et je lui ai donné un style "photo ancienne". J'ai conservé les poussières, j'ai pratiqué quelques réglages sur les courbes, sur les niveaux, sur la luminosité et le contraste, j'ai plaqué un ton sépia sur tout ça, j'ai fait un bord dentelé à l'ancienne et quelques bricoles supplémentaires.

Motobécane

samedi 12 octobre 2013

Avant la mécanisation

De cette photographie, je ne sais pas grand chose. Le peu que je sais d'elle m'intéresse assez pour que je m'y arrête. On peut y voir mon grand-père maternel qui pose fièrement devant la charrue. Des deux autres personnes, je ne sais rien. Je suppose qu'il s'agit de collègues de travail. Je ne sais rien non plus du fier cheval de trait et je ne sais pas qui a pris la photo bien que je suppose que ce doit être ma grand-mère.
La photo est numérisée à partir d'un négatif noir et blanc de format 6x9 cm. Je suis étonné par la qualité de l'exposition et par la netteté apparente du cliché d'autant plus que tout indique qu'il a sans doute été réalisé avec une "box" Agfa. Ce n'est pas ce que l'on peut appeler un appareil perfectionné. Il n'y a pratiquement pas de réglages et la visée se fait à travers un dispositif grossier. Le cadrage est exécuté au pif ou peu s'en faut. Pour autant, l'image est belle.
Si je pense que c'est ma grand-mère qui a fait cette photo, c'est parce que je me souviens avoir vu un appareil du type qui a pu faire cette photo chez elle et que je sais qu'elle aimait faire des photos. Elle ne s'est jamais présentée comme une photographe experte mais il faut reconnaître qu'elle a réalisé des images souvent bien cadrées qui rendaient bien une ambiance, une atmosphère.
Je ne sais pas de quand date cette photo et où elle a été prise. Je ne sais pas plus en prévision de quelle culture on préparait le champ. Ce que je suppose, c'est que ça pourrait dater de l'immédiat après guerre. Mon grand-père travaillait comme ouvrier agricole dans les champs de la ville de Paris à Achères, dans les Yvelines. Fin des années 40, donc, peut-être ? Début des années 50 tout au plus. Il y a une soixantaine d'années tout au plus et on ne voit pas de tracteur mais un cheval. Ce n'est pourtant pas si loin. J'aime bien cette photo.

Mon grand-père dans les champs

samedi 10 août 2013

En attendant un dessin

Je ne promets rien pour aujourd'hui. Je suis en train de faire un dessin dont j'ai eu l'idée ce matin. Comme il n'avance pas vite, que le crayonné est loin d'être terminé, je mets une photo de trois appareils retrouvés dans le garage. Un russe Zenit et deux allemands, un de l'Est, le Pentaflex, l'autre de l'Ouest, le Edixa. Les trois semblent fonctionner plus ou moins mais je n'ai pas du tout l'intention de leur donner une pellicule à gâcher de sitôt.
Zenit-Pentaflex-Edixa

vendredi 9 août 2013

Utilitaires Renault

Toujours en train de tenter de ranger mon garage, je découvre des boîtes de diapositives. De ces boîtes, j'en sors deux qui représentent des camions. Le premier est un R2182 datant de 1956 à 1958 à 241 exemplaires selon ma documentation. Véhicule relativement rare, donc. Dans le civil, ces camions étaient surnommés "fainéants" en raison de la disposition de leur moteur à six cylindres couché dans le châssis derrière la cabine. Ces camions n'étaient déjà pas des merveilles dans leur déclinaison civile et à deux roues motrices ; ils sont une véritable catastrophe dans leur version à quatre roues motrices. En raison de la disposition du moteur, la Régie Renault a été obligée de concevoir un châssis à col de cygne qui empêche d'avoir un plancher plat dans le cas d'un véhicule porteur. Pour la photo qui nous occupe, on constate la longueur inhabituelle du véhicule tracteur qui pénalise la place disponible pour la remorque. Ce camion est un ratage complet. Peu puissant, très gourmand, très lent, il est en outre inadapté à la circulation en terrain accidenté. Tout cela explique certainement le faible nombre d'exemplaires produits. Quant à savoir ce qui a conduit Renault à le produire et l'armée française à l'acheter, mystère.
La photo a été prise à Bourges où je faisais mon service militaire dans le matériel. Je me souviens d'avoir vu des hangars contenant plusieurs de ces camions couverts de poussière. De fait, je pense qu'ils n'ont jamais été vraiment utilisés.
Renault R2182 "Fainéant" 4 roues motrices

Le deuxième camion Renault est bien moins guerrier puisqu'il appartient aux vêtements Verlhac de Malemort. Il s'agit d'un tracteur Galion et est utilisé pour conduire la remorque-étal sur les marchés de la région, sur celui de Brive-la-Gaillarde dans le cas présent. La photo date de 1987. Je ne sais pas s'il existe toujours. Sinon, difficile d'en dire plus. Je ne sais pas s'il s'agit d'un modèle essence ou Diesel. Il est possible qu'il s'agisse d'un R2167, d'un R2240 ou d'un R4240 transformé par SINPAR à partir de 1961.
Renault Galion des vêtements Verlhac

mercredi 7 août 2013

Back in USSR

Kiev-88.pngJ'avais un copain, sans doute mort aujourd'hui, qui était musicien. Il m'avait demandé de faire des photos pour son nouvel album et il avait tenu à ce que j'utilise son appareil soviétique. Il s'agissait d'un boîtier moyen-format, un Kiev 88, qui m'angoissait à chaque fois que je déclenchais ou faisais avancer la pellicule. Il n'empêche que des photos, il y en eut.

Je me souviens de la séance. Gerry me met le Kiev entre les mains. Je ne sais pas vraiment par où commencer. J'ai une bobine de HP5 Plus. Une bobine 120. Je peux espérer faire 12 images en noir et blanc. J'ai prévu le coup, j'ai avec moi un posemètre Gossen bien plus fiable que le prisme-posemètre du char d'assaut ruskof. J'enlève le dos du Kiev, j'installe la bobine tant bien que mal, je n'oublie pas de mettre le volet du dos qui permet d'en changer à volonté (enfin en théorie, quand le dos ne se bloque pas les dents d'engrenage).
Quelques tours de manivelle et on peut faire les photos. Auparavant, nous avions repéré une épave de Citroën des années 30 et nous avions décidé que cela ferait une belle pochette pour l'album. Premier déclenchement. Je prends peur. L'impression que toute la mécanique est tombée au fond du boîtier. Un bruit horrible, une sorte de cri plaintif accompagné d'une lamentation de ressorts cacochymes. Gerry me rassure. Il croit au génie des peuples de l'Est. Il m'a donné pour consigne de ne jamais changer la vitesse d'obturation avant d'avoir armé. A vrai dire, je ne touche pas trop à ce réglage et me contente de jouer sur le diaphragme. Je n'ai pas pris de pied et il faut lutter contre les vibrations intempestives de la chose slave.
Douze images. C'est fait. Il faut maintenant attendre de développer la pellicule pour savoir. On saura quelques jours plus tard. Les photos ne sont pas mauvaises. Certes, le piqué de l'objectif n'est pas aussi merveilleux qu'annoncé par le propriétaire qui prétend que c'est équivalent à du Hasselblad-Zeiss. On en est loin ! Deux photos seront utilisées pour la pochette de l'album. Une pour la couverture, une autre pour le dos. Nous devions être en 1999 ou en 2000, quelque chose comme ça. J'ai retrouvé les négatifs hier, par mégarde. Je m'apprêtais à jeter une enveloppe lorsque j'ai eu la curiosité de regarder ce qu'elle contenait. Comme quoi il ne faudrait jamais rien jeter.

Citroën Villac
Citroën Villac
Citroën Villac
Citroën Villac
Citroën Villac

vendredi 22 mars 2013

PhotoMag

L'air de rien, je suis en train de devenir un vrai patron de presse. Aujourd'hui, un nouveau titre tombe dans mon escarcelle.

PhotoMag, la revue photo qui dit la vérité vraie

jeudi 21 mars 2013

Les générations se suivent et sont dépassées

Ce qui a été moderne a été remplacé par du nouveau moderne avant que celui-ci tombe dans les oubliettes à son tour.

Ce matin, je suis descendu au garage. Je cherchais quelque chose que, bien entendu, je n'ai pas trouvé. Comme d'habitude, je me suis fait avoir. J'ai trouvé autre chose qui m'a donné l'idée de faire une photo. En l'occurrence, il s'agissait de quelques vieilles bobines de film Kodak. Des bobines de Verichrome périmées depuis 1971. Ça m'a amusé de trouver ces vieilleries mais il me fallait trouver une sorte d'idée pour les photographier. Seules, ça ne me satisfaisait pas. J'ai alors pensé mettre un appareil photo qui aurait pu accueillir ces pellicules. J'ai choisi le Voigtländer Bessa. Ils étaient beaux, ces folding. J'aime bien leur soufflet, leur mécanisme. Il me semble que j'avais essayé de faire des photos avec celui-ci mais je n'en suis pas sûr. Chez mes parents, il y avait un Zeiss Ikon. Il est possible que ce soit plutôt avec ce dernier que j'aie essayé de faire des photos. La mémoire n'est pas infaillible. Ce dont je me souviens, c'est que le résultat avait été plutôt décevant.

Voigtländer Bessa

Ces appareils faisaient des photos en 6x9 cm. La plupart du temps, on se contentait de les tirer sur papier par contact du négatif sur le papier. Ça donnait des photos au format de la pellicule. Vous en avez certainement vues. Assez souvent, on découpait les bords de la photo avec une lame dentelée et on mettait ces photos dans des albums qui étaient prévus pour accueillir des images à ce format.
Et puis, ces appareils sont tombés en désuétude. On leur a préféré les 24x36 mm. Les reflex. Les reflex permettent une visée à travers l'objectif. C'est à dire que l'on voit pratiquement ce qui sera sur la pellicule, sans effet de parallaxe. Et puis, souvent, ça permet de changer d'objectif, de mesurer la lumière à travers l'objectif. Plein de choses qui étaient interdites avec les appareils plus anciens. L'électronique est passée par là et on a gagné des dispositifs de mise au point automatique, des automatismes, des aides diverses.
Sur le Canon EOS 5 de la photo suivante, il y a un système de pilotage de l'autofocus par la pupille. Des capteurs permettent de voir le collimateur choisi par l'œil. C'était un système intéressant auquel il fallait s'habituer. Je ne sais pas pourquoi, Canon a abandonné ce raffinement. N'empêche que cet EOS 5 était un très bon boîtier. Je l'ai utilisé quelque temps avec un réel plaisir. Et puis, je suis passé au numérique.

Voigtländer Bessa et Canon EOS 5

vendredi 1 février 2013

C'est pas du tout neuf

Nous étions en 1993 et j'avais un Zenit E. Nous étions à Aurillac, dans le Cantal, et Claude Merle exposait ses voisins. J'ai retrouvé des preuves photographiques.

Claude Merle est un peu un artiste. Il a une tendance certaine à tout salir. C'est un ennemi du genre humain. Avec lui, l'homme et la femme se doivent d'être laids, vulgaires, inquiétants. Je l'ai rencontré il y a un peu plus de vingt ans, à Terrasson-Lavilledieu, dans le cadre du festival local. Aujourd'hui, en cherchant autre chose, j'ai trouvé de vieux négatifs Ilford HP5 Plus avec des images dessus.

Les Voisins-Claude Merle-Aurillac 1993-"Mais qui a tué Harry ?"

Les Voisins-Claude Merle-Aurillac 1993-"Mais qui a tué Harry ?"

Les Voisins-Claude Merle-Aurillac 1993-"Mais qui a tué Harry ?"

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