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vendredi 30 décembre 2016

Pour avoir la patate

J'ai ressorti un iBook de 2001 pour ce billet. C'est un brave iBook G3 cadencé à 700 MHz qui tourne sous Mac OS 10.4.11. Une antiquité, un système dépassé, et pourtant, ça fonctionne. Très bien, même ! Cet iBook a une histoire un peu compliquée. On me l'a donné et il ne fonctionnait plus. J'avais un autre iBook du même âge qui ne fonctionnait plus non plus. Deux modèles différents. L'un avec un écran de 14" et l'autre avec un écran de 12". Un écran plus grand pour celui que l'on m'a donné mais le même nombre de pixels[1]. Ils sont juste plus gros sur le 14".
Le point faible de ces iBook G3 est bien connu. La puce graphique a la fâcheuse tendance de se dessouder. Il semble que cela affecte plus les petits que les grands modèles. Vu le coût d'une réparation, la plupart des iBook atteints par ce problème de conception ont fini leur vie soit à la déchetterie soit comme donneur d'organe. J'avais donc un 12" malade et voilà ce 14" qui arrive. Lui, son problème était que son disque dur était foutu. Parce que je ne risquais pas grand chose, j'ai prélevé le disque dur de l'un pour le placer dans l'autre. Il n'y a même pas eu besoin de réinstaller le système.
Curieusement, cet iBook que j'utilise aujourd'hui est plus agréable à utiliser que le pourtant plus récent et plus puissant PowerBook 12" dont je vous parlais l'autre jour. A l'usage, pour des opérations basiques, il est tout aussi rapide que son plus noble successeur. Il est surtout plus silencieux. Si je peux aujourd'hui aller sur Internet et rédiger ce billet, c'est grâce aux efforts et au travail de la communauté qui maintient un navigateur pour les anciens Macintosh. L'équipe de TenFourFox parvient à proposer un navigateur basé sur Firefox avec toutes les mises à jour nécessaires. Je trouve cela assez fantastique qu'une équipe donne de son temps pour permettre à des personnes d'utiliser des machines qui aujourd'hui ne valent plus rien et sont de moins en moins nombreuses.
Le seul vrai problème de ce portable que j'utilise à l'instant, c'est que sa batterie est morte. Elle n'est même plus reconnue par le système. Du coup, il faut le laisser connecté au secteur par son chargeur si l'on souhaite l'utiliser. Ce n'est un vrai problème que si l'on veut l'utiliser hors de chez soi, ceci dit. Sinon, on peut se connecter en WiFi sans difficulté, écrire du texte, relever et écrire son courrier électronique et même trafiquer des images avec une vieille version de Photoshop. De là à dire que je pourrais laisser tomber mes machines plus récentes pour n'utiliser que des machines d'un autre âge, il ne faut pas pousser non plus. Dès lors que l'on sort d'une utilisation sommaire de l'ordinateur on prend bien conscience de sa lenteur et de son manque de puissance de calcul.

Et alors ce matin j'ai eu l'envie de faire une dessin. Ça a commencé par la recherche d'un objet égaré que je n'ai pas retrouvé. Vous n'avez pas idée de combien ça peut m'énerver de ne pas retrouver ce que je cherche. C'est de ma faute, aussi. Je fais tout pour ne pas savoir où seront ces objets. J'entretiens un bordel sans nom propice à provoquer l'égarement. Et puis, ça m'occupe de devoir chercher. Et aussi, ça permet de retrouver des trucs oubliés. Ça fait parfois des bonnes surprises. Ainsi, je laisse traîner partout des dessins finis ou pas, parfois juste des brouillons, qui savent à l'occasion me lancer sur une nouvelle idée.
C'est exactement ce qui s'est passé ce matin. Je cherchais un machin et paf, je retrouve un bout de dessin crayonné. Qu'est-ce que j'avais eu l'intention de faire ? Mystère. L'histoire ne le dira pas. C'était un début de véhicule, juste une roue et une sorte de cabine mal définie. Je suis incapable de vous expliquer ce qui m'a conduit à dessiner un camion de transport de pommes de terre. Il est raisonnablement rare que je pense à des pommes de terre le matin, entre deux cafés. Mais là, c'est arrivé. Je ne sais pas si je dois m'en inquiéter. Cela ne me semble pas très grave de penser à des pommes de terre. Il y a des obsessions pires. Et puis, il n'y a rien de sexuel dans ces pensées. Elles restent pures. Distantes, même. Je n'ai pas de passion pour les pommes de terre. Je les considère un peu comme des tubercules tout juste bonnes à manger avec de la graisse de canard, de l'ail et du persil. Le soir, vers 18 heures en hiver, un peu plus tard en été, oui, je le reconnais, je peux penser aux pommes de terre en me disant que j'en éplucherais bien quelques unes pour le repas que commence à réclamer mon estomac et mon cerveau mais le matin, entre deux bols de café, non, normalement ça ne m'arrive pas.
J'avais l'idée des pommes de terre, j'avais l'idée d'un véhicule qui, pourquoi pas, pourrait être un camion, j'ai combiné les deux pour un dessin. Je l'ai crayonné tout bien comme il faut et puis je suis passé à l'encrage avec le pinceau du moment. Vous ne vous rendez pas forcément compte de cela si vous ne pratiquez pas mais ça peut être long un encrage. Lorsque j'ai eu terminé, il était 11 heures passées. Alors, je me suis dit que je pouvais tout aussi bien continuer à perdre mon temps en numérisant le dessin et en foutant de la couleur dessus. Ça a donné ça.

las patatas se cocinan


L'épais brouillard de ce matin ne semble pas vouloir se lever. Ce pourrait être une superbe occasion pour sortir l'appareil photo mais j'ai la flemme. Je préfère rester chez moi et poursuivre ce billet évolutif. J'ai deux ou trois trucs à faire. Des diapositives familiales à finir de numériser par exemple. Il y a aussi un site Internet sur lequel je devrais travailler. Bon. Pas trop envie pour le moment. Il faudrait aussi que je sorte pourtant. Braver le froid et le brouillard, ce n'est pas là ce dont je rêve pour le moment. Et pourtant, il va bien falloir que je me décide à mettre le nez dehors avant la nuit. Je me donne encore une heure pour me décider. Je me cale sur les programmes de France Inter que j'écoute d'une oreille molle en rédigeant ce billet[2]. Là c'est le début du tunnel que je n'apprécie pas beaucoup. Entre 15 heures et 17 heures, c'est parce que je suis fainéant que je ne coupe pas le son. Le matin, c'est l'émission de 10 heures que je ne supporte pas. Il en faut pour tous les goûts. Curieusement, je ne regrette pas tant que ça Daniel Mermet qui a pourtant été aux commandes de l'une des émissions que j'ai préférée durant pas mal d'années. Il avait fini pas me lasser un peu. Je suis allé voir quelques fois son site Internet sur lequel il promettait de continuer son œuvre. Ça a fini par m'éloigner de lui. Une fois, j'ai tenté de lui donner un dessin sur un sujet d'actualité. Je ne sais plus quoi au juste. Pas de réponse. Bon, possible que mon dessin n'était pas excellent. Le problème, c'est que lorsque je vois ses dessins à lui, j'en arrive à penser qu'il n'est peut-être pas impossible, finalement, qu'il n'en voit que par sa personne.
L'éviction de Frédéric Lodéon, je me suis dit que ça allait peut-être injecter du sang frais dans le programme de musique "classique". Lodéon rabachait un peu trop, on entendait et entendait encore trop souvent les mêmes auteurs, les mêmes pièces, les mêmes anecdotes. Je l'ai vite regretté le bon Lodéon ! Cette saison, c'est Vincent Josse qui a la charge de parler musique sérieuse à l'antenne. Ce n'est pas qu'il soit désagréable mais il m'endormirait presque. Quand j'y pense, je lui coupe le sifflet.
Par contre, j'essaie de ne pas rater l'émission de Charline Vanhoenacker et Alex Vizorek. J'aime bien le ton, la bonne humeur, l'irrévérence et la pêche que l'équipe déploie.


15h46. Faut que je bosse. C'est pas raisonnable de rien foutre à ce point. Je vous laisse là pour le moment et, peut-être, je repasserai dire des conneries avant la fin de la journée.

Notes

[1] 1024x768 pixels

[2] on dit bien "être dur de la feuille"

mardi 20 décembre 2016

Camion Citroën

Citroën U55 caisse entrepreneur

dimanche 18 décembre 2016

Camion militaire du dimanche soir

Berliet GBC8KT

vendredi 9 septembre 2016

Utilitaires aux Vintage Days

J'ai toujours aimé les utilitaires. Ils n'étaient pas trop représentés lors des Vintage Days de Périgueux mais il faut bien reconnaître qu'ils peinaient à être dans le thème. Tout de même, il y en avait quelques uns. Je passe sur les véhicules militaires (j'y reviendrai) pour me consacrer à ceux qui ont eu une vie civile et laborieuse.

Hotchkiss PL25

GMC CCKW

GMC CCKW

Citroën HY

La Poste roule pour vous

Citroën "Belphégor"

Hotchkiss PL25

Berliet GAK

mercredi 24 août 2016

Un léger retard dans les livraisons est à craindre

Un camion

jeudi 24 mars 2016

Un petit camion

Petit camion

dimanche 13 mars 2016

Ces SIMCA ci

Encore deux photos qui échappent à la corbeille. La première est celle d'un petit camion conçu par Bocquet et construit en collaboration entre Simca, Unic, Marmon et Bocquet. La conception est de Bocquet, donc, tandis que SIMCA fournissait moteur (le V8 à soupapes latérales d'origine Ford) et la boîte de vitesses et que Unic le produisait. Quant à Marmon, me demanderez-vous ? Je ne me souviens plus du tout de son implication dans le projet. Ce n'est pas bien grave. Ce camion a équipé l'armée française et les derniers en activité ont été remotorisés chez Renault Véhicules Industriels avec un six cylindres Diesel en lieu et place du gourmand V8 essence.
Je n'ai jamais conduit ce petit camion mais je me suis laissé dire que son gros point faible est ce moteur V8 très gourmand et peu agréable quoi qu'assez puissant sur le papier. Le fait qu'il soit nécessaire d'être en possession d'un permis poids-lourd, en plus de sa consommation, fait qu'il est difficile de revendre un SUMB (plus communément appelé Marmon) et qu'il se trouve à vil prix, à moins de 1000 euros parfois. Ceci dit, ce n'est pas un mauvais véhicule. Hormis la consommation (oui, je me répète) et le manque d'agrément du moteur, il se comporte plutôt bien en tous terrains et il bénéficie d'une bonne garde au sol grâce à ses ponts portiques. J'ai lu quelque part que sa conception avait été guidée par le UNIMOG de chez Mercedes-Benz. Je ne sais pas vraiment ce qu'il en est.

Simca Unic Marmon Bocquet
Celui photographié ici faisait partie de la liste des véhicules vendus aux enchères lors du salon du véhicule ancien de Périgueux dont je vous parlais il y a peu. La mise à prix m'a semblé irréaliste d'autant plus qu'il était bien loin d'être en bon état. De la corrosion bien perforante se laissait voir tandis que le plateau en bois était à refaire complètement. Je ne sais pas s'il a trouvé preneur.
Il s'est trouvé qu'en sauvant cette photo, je suis tombé sur une autre qui a un lien avec la première puisqu'il s'agit d'une production de chez SIMCA. C'est une Aronde. Que vous dire à propos de cette voiture ? Elle n'a rien de bien enthousiasmant, elle n'a pas fait faire un bond phénoménal à l'industrie automobile. Lorsqu'elle apparaît aux tout début des années 50, elle est la première à adopter une carrosserie monocoque au sein de la production SIMCA. Cependant, elle conserve un classicisme certain pour tout ce qui concerne la mécanique et garde un lien étroit avec la "maison mère" FIAT de par son moteur. Mon père en a eu une dont je ne conserve que peu de souvenirs avant qu'elle soit remplacée par une plus moderne P60. Ces voitures ne m'ont jamais beaucoup attiré et aujourd'hui qu'elles sont entrées dans le cercle des voitures de collection elles ne m'attirent toujours pas des masses. Je les range aux côtés de la 403 de chez Peugeot ou de la Frégate de chez Renault. A mon sens, aucun intérêt.

Aronde

lundi 25 janvier 2016

Utilitaire

Camion
Arielle a réalisé une belle mise en couleurs du camion !

camion-bache-joie.jpg

mercredi 9 décembre 2015

Un poids lourd

camion polluant la campagne

samedi 5 décembre 2015

AFKWX-352

Camion

samedi 31 octobre 2015

Oh lord won't you buy me a Mercedes Benz

Unimog 404

mercredi 28 octobre 2015

Berliet à bidasses

C'est un camion militaire et c'est un Berliet. Il a un drôle de nom. Il a été baptisé GBC 8KT et ça demande un minimum d'explication. Chez Berliet, la lettre G signifie que nous sommes en présence d'un porteur (les véhicules tracteurs ont un T pour première lettre). Le B nous enseigne que ce véhicule a trois essieux. Il peut s'agir d'un 6x6 ou d'un 6x4. Le C pourrait indiquer une classe de tonnage. Il semble que plus cette lettre s'éloigne du A et plus ce tonnage est élevé. Le 8 nous indique la cylindrée approximative du moteur. Dans le cas présent, le moteur 5 cylindres cube 7,9 litres. Le K qui suit nous dit que ce moteur est polycarburant et qu'à ce titre, il peut potentiellement fonctionner avec un peu tout ce qui brûle, de l'alcool à l'huile de vidange. Selon les sources, le T signifierait soit "Tactique" soit "Torpédo".

Berliet GBC8KT

dimanche 25 octobre 2015

Berliet automnal

C'est un camion Berliet GLM. Il a fini sa carrière là. Il a dû bien travailler durant pas mal d'années. C'est un GLM, il a trois essieux dont deux sont moteurs. Il pourrait peut-être être sauvé mais il y aura du boulot pour le restaurateur qui souhaiterait se lancer dans l'aventure. Si je ne sais rien de son état mécanique, l'aspect de la carrosserie parle de lui-même. Ailes découpées, phare cassé, grille de radiateur enfoncée, pièces manquantes. Pourtant, je suis certain qu'il est "sauvable" et je suis persuadé qu'il mériterait d'entrer dans une collection de camions anciens.

Berliet d'automne

lundi 5 octobre 2015

Epave de camion Renault

En avril 2011, je présentais ici une photo d'un camion Renault. Hier, j'ai eu l'occasion de repasser à proximité et je me suis arrêté.
La fois précédente, j'étais resté à bonne distance du camion et je l'avais photographié au téléobjectif. Cette fois, il en est allé tout à fait différemment. Je m'arrête et avant d'avoir le temps de faire quoi que ce soit d'autre, je sens une présence. Je me retourne et je vois une personne en train de m'observer d'un terrain situé à l'aplomb de la route. Le type n'a pas l'air bien commode et semble se demander ce que je suis en train de faire. J'ai même carrément l'impression qu'il est à deux doigts de m'engueuler. Je lui dis bonjour et lui demande si le terrain où se trouve le camion est à lui. Il me répond par l'affirmative. Alors, je demande la permission d'aller photographier le vieux camion.

— Pourquoi faire ?

— Pour rien, c'est juste que j'aime bien ces vieux camions.

— Et qu'est-ce que vous voulez faire des photos ?

— Oh ! Rien, rien ! C'est juste pour moi.

Le type semble hésiter quant à la marche à tenir. Doit-il me virer ? Doit-il venir me filer un coup de pelle derrière les oreilles ? Doit-il m'engueuler ? Il se contente de me regarder sans sourire du tout et puis il porte la main à la hauteur de la tempe en la faisant tourner d'avant en arrière et en haussant les épaules.
Bon. Il me prend pour un dingue.

— Vous m'autorisez à aller le photographier ?

— Si vous voulez ...

— Je passe par là ? Lui demande-je en lui montrant une barrière.

— Vous passez par dessous !

— Ok ! Merci !

Et je prends mon appareil pour aller photographier le camion. Chouette ! Depuis la dernière fois, des petits chenapans sont passés par là. De loin, je le pensais moins pourri qu'il l'est réellement. Il n'y a franchement pas grand chose à récupérer. Je fais mes photos et je remonte vers la route. Le type m'entend et revient me surveiller.

— Vous savez depuis quand il est là, ce camion ?

— Comment ?

— Le camion, vous savez depuis quand il est là ?

— Je vous entends mal.

Manquait plus que ça. Il est devenu sourdingue. J'abandonne ma question qui n'a pas d'importance et je la remplace par une autre.

— Il date de quand, ce camion ? Des années 60 ?

— Ouh ! Plus vieux que ça ! (Il vient de retrouver son audition, on dirait). Je l'ai acheté en 1982. Ou 1983. C'était le camion de Cousinoux, l'épicier de Périgueux. Il faisait les tournées dans les campagnes avec ça. Je l'ai acheté avec une succession. Il y avait ce camion dedans, je l'ai mis là. Je m'en suis jamais trop servi. Pas pratique.

— Et puis ça consomme !

— Oui. Alors je l'ai mis là et voilà. Mais plutôt des années 50, tout de même.

Je salue le bonhomme et repars. Il ne me reste plus qu'à découvrir les photos sur l'écran de l'ordinateur. D'ailleurs, en voilà quelques unes.

Renault 2,5 tonnes fourgon magasin

De rouille et d'os

Auprès de mon arbre, je pourissais heureux

Encore utile l'utilitaire ?

samedi 12 septembre 2015

Camion à bouffe

Une idée qui m'est venue hier soir. Je ne sais pas ce qui a pu susciter cette envie de dessiner ça mais j'ai attrapé une feuille de papier et j'ai tracé les premières lignes. Ce matin, j'ai commencé l'encrage et maintenant, je me demande si je le mettrai en couleurs. Il n'est pas interdit de le penser. On verra bien. A moins, bien sûr, que quelqu'un veuille s'en charger à ma place.

foude-truc.jpg

lundi 29 juin 2015

Route nationale 20 historique

VW Karmann 1500La RN20 est moins célèbre que sa copine la Nationale 7, celle chantée par Trénet. Pourtant, pour ceux de par ici, c'est la route principale, celle qui conduit à la capitale ou à Toulouse. Je l'ai prise un bon nombre de fois, cette nationale 20, bien avant qu'elle soit remplacée par l'autoroute. A Brive-la-Gaillarde, elle était croisée par la nationale 89. De fait, Brive est au croisement de deux axes majeurs. J'ai appris à l'improviste qu'une promenade d'automobiles anciennes était organisé hier entre Limoges et Brive, c'était la deuxième édition de cette manifestation inter-clubs.

Les clubs de Limoges, de Uzerche et de Brive-la-Gaillarde organisaient cette promenade sur le thème du départ en vacances. L'arrivée était prévue pour 18 heures sur la place de la Guierle à Brive. En y allant, j'ai croisé plusieurs voitures anciennes à partir de Larche. Des personnes qui ne souhaitaient pas s'arrêter trop longtemps à Brive, sans doute.
La balade était ouverte aux véhicules des années 20 à 80. Parmi les plus anciennes, une 201 Peugeot de sport et une Amilcar. Pour les plus récentes, quelques 205 cabriolet ou 305 Peugeot mais aussi des VW Golf ou des répliques d'anciennes. Comme d'habitude, beaucoup de populaires françaises des années 50 et 60. Je vous propose une petite sélection de photographies.

Skoda Felicia cabriolet
Alpine A310 V6
Citroën SM
Alfa Romeo
Austin Healey
Land Rover Serie 3
SIMCA P60
Dodge
Renault Goelette Veedol
Triumph TR4
Citroën DS break
Citroën DS
VW Karmann 1500

dimanche 24 mai 2015

Comment ça ?

De quoi ? Comment ? Vous dites ? Comment ça cette photo n'a aucun intérêt ? De quel droit pouvez-vous affirmer cela ? Que vous ne l'appréciez pas, que vous ne la compreniez pas, soit. On ne peut pas aller contre le manque de goût, contre la déficience mentale. J'accepte tout à fait que vous ne soyez pas en mesure d'apprécier à sa juste valeur cette photo magnifique que je me suis cassé le cul à faire dans le seul et unique but de vous en foutre plein la vue et d'élever la photographie au rang du domaine de l'art absolu mais je ne peux pas entendre que d'infâmes philistins étrangers à toute forme de culture !
Bon, bon, d'accord, je le reconnais, cette photo manque peut-être un peu d'intérêt. D'accord, puisque vous insistez, je reconnais qu'elle n'a été faite que parce que je passais par là et que je cherchais à tester un objectif. Bon. C'est donc bien une photo indigne de figurer sur ce blog qui se fait une obligation de présenter le meilleur du mieux.
Nonobstant, il s'agit tout de même du viaduc du Douime qui supporte l'autoroute A89 à Azerat. Et puis, on distingue tout de même un joli camion qui porte une remorque et une presse à balles rondes sur sa remorque, non ? Ça ne suffit pas à faire une photo intéressante et on s'en lasse vite. Je suis bien d'accord avec vous. Consolez-vous en vous disant que ça va vous permettre de ne pas perdre votre temps sur le blog et que ça vous donnera peut-être l'idée de profiter de cette belle journée.

Viaduc du Douime

vendredi 8 mai 2015

Si les ricains n'étaient pas là

Qui aurait dit qu'un jour je citerai ce grand penseur qu'est Michel Sardou ? Plus aucun doute possible, le blog qui nuit (très) grave nuit bien à fond. Quoi qu'il en soit et jour de commémoration oblige, le groupe de personnes qui se sont mises en tête de préserver la mémoire des soldats alliés venus, entre autres choses, libérer la France de l'occupant nazi ont organisé une exposition visible aujourd'hui et demain dans les jardins de la Vergne de Terrasson-Lavilledieu, en Dordogne.

Jeep
Si, aujourd'hui, je m'intéresse aux quelques véhicules présents, il convient, par honnêteté, de dire que cette manifestation montée en marge des cérémonies du 8 mai s'attache, en proposant de visiter un ensemble de tentes, à montrer des objets témoins de la seconde guerre mondiale et ceci bien au-delà de la seule armée américaine. Ainsi, on peut voir des uniformes français ou américains mais aussi des habits d'époque de la Résistance. Ici, on honore la mémoire de ces résistants et du général de Gaulle, là on reconstitue un hôpital de campagne. Les membres de l'association à l'origine de ces reconstitutions ont amassé tout un tas d'objets rappelant cette période. On peut trouver des boîtes de corned-beef, des bouteilles de Coca Cola ou des tablettes de chocolat mais aussi des armes, des casques, des accessoires militaires divers et variés.

GMC Atelier
Mais on ne se refait pas et moi, du bout de ma petite lorgnette, je commets l'erreur assumée de ne présenter que des photos de véhicules. Par pur mauvais esprit, je regrette que seuls soient présents les véhicules étoilés. Je ne reviens pas sur le fait que quelques Jeep soient des Hotchkiss produites sous licence en France pour l'armée française et que, de fait, elles n'ont jamais eu à porter cette belle étoile à cinq branches identifiant si bien l'armée américaine. Par contre, j'aurais aimé voir une ou deux représentantes des automobiles françaises de l'époque. Une Traction ou une 202, ça doit tout de même pouvoir se trouver, non ? Pas plus de Harley, d'ailleurs. Bon, ok, c'est une petite association d'amateurs et il font comme ils peuvent. C'est comme l'absence de véhicules allemands. On ne les voit que très rarement, ces machines qui rappellent l'occupation et la guerre. Les véhicules américains, ce n'est pas la guerre, c'est la victoire, la libération.
J'aime beaucoup la gueule du GMC. C'est à mon avis le plus beau camion du monde. Quand je serai grand, j'en aurai un !

White Scout Car

Moins courant que la sempiternelle Jeep ou le classique GMC, il y a un beau White Scout Car blindé et bien équipé. Je suppose que pour la plupart d'entre-vous il n'est pas d'actualité de passer par Terrasson pour aller visiter cette reconstitution d'un camp militaire américain et soutenir la petite équipe qui s'occupe de tout ça. Mais si jamais l'occasion se présente, allez-y ! Il y a forcément des trucs à glaner pour comprendre la libération et les conditions de vie des militaires américains du débarquement.

mardi 14 avril 2015

Les cabossés de Trélissac

Renault AlpineIl y a quelques années de cela, une collègue me parle du rassemblement des cabossés qui se tient chaque deuxième dimanche du mois sur le parking du centre commercial "la feuilleraie" à Trélissac. Parce que je n'y pensais pas, parce que je n'avais pas envie de me déplacer, je n'y étais jamais allé jusqu'à ce dimanche dernier.

Qui est derrière cette manifestation ? Qui est l'organisateur ? Je n'en sais rien. A première vue, il n'y a pas de réelle organisation. C'est ouvert à tous les véhicules qui sortent de l'ordinaire, qu'ils soient anciens ou récents. Ce dimanche, parce que je devais passer par Périgueux, je suis passé voir ce qu'était cette réunion informelle. Je n'ai pas été déçu.
Des autos et des motos. Peu d'utilitaires, juste représentés par quelques pick-up d'origine américaine. Beaucoup d'américaines aussi du côté des motos avec des Harley Davidson personnalisées mais aussi des sportives japonaises et quelques motos plus ou moins anciennes dont une 125 SL Honda magnifiquement restaurée.

Thomann
La plus ancienne des motos était cette Thomann entretubes "dans son jus". Je ne connais ni son année de production ni le modèle. Elle est équipée d'un moteur culbuté. De quelle cylindrée ?

moteur culbuté Thomann
Des américaines aussi du côté des voitures. Une Chevrolet Bel Air de 1957, une splendide Auburn, des AC Cobra, Ford Mustang, Lincoln. Des machines au gros cœur de V8. Pas mal de Porsche et de Volkswagen (notamment des Kombi), quelques représentantes de l'industrie automobile française des années 50 à 80, des italiennes et des anglaises, aussi, pour ce plateau très éclectique.

Renault Alpine

Parmi les voitures qu'il me plairait d'essayer, cette Alpine. J'ai toujours eu un faible pour cette voiture. Elle n'était pas la plus puissante mais elle savait se montrer agile face à ses concurrentes de l'époque dans les rallyes où on la trouvait en nombre. Sa robe jaune nous change un peu de celle bleue par laquelle elle est plus connue.

Alpine Renault

Pour rester en France et dans la teinte, j'ai aussi été attiré par une Simca Rallye 2 qui m'amuserait sans doute aussi. Arrivée après la R8 Gordini mais reprenant grosso modo le même principe avec sa caisse trois volumes et son moteur arrière, la Simca 1000 a été la bagnole du kéké qui se prenait pour un pilote. Par la suite, le même kéké s'est rabattu sur les Golf et autres 205 GTI ou 104 ZS ou encore Ford XR3 ou XR2 quand ce n'était pas sur une R5 Alpine ou une Autobianchi Abarth. De Simca 1000 à vocation sportive, il y a eu la Rallye 1, la Rallye 2 et la Rallye 3. Ça s'est arrêté là. Dans cette période de fin des années 70 et début des années 80, on pouvait encore s'amuser sur les routes. On pouvait aussi s'y tuer en toute sérénité, c'est vrai, mais bon. Au moins, avec ces petites bombes qui freinaient comme elles le pouvaient, on pouvait s'amuser à piloter en roulant à des vitesses qui, aujourd'hui, feraient rigoler la plus abominable des bagnoles actuelles. Cela prouve que la vitesse n'est pas ce qui importe le plus dans le plaisir que l'on peut prendre à conduire "sportivement" une voiture. Pour tout vous dire, je me suis beaucoup amusé avec ma coccinelle qui ne devait pas atteindre les 120 km/h réels ou avec la Fiat 126 qui, elle, devait taper un bon 110 km/h en descente. Aujourd'hui, tout cela est impossible à comprendre si l'on est au volant d'une voiture moderne.

Simca Rallye 2

Pour le plaisir des yeux, certains propriétaires levaient le capot de leur belle auto. C'est le cas pour la Jaguar présentée ci-après. Ça vous avait tout de même une autre gueule que ces moulins encapsulés que l'on vous sert aujourd'hui. On ne voit plus rien qu'une sorte de couvercle en plastique d'où émergent la jauge à huile, le bouchon de remplissage de liquide de refroidissement et celui de remplissage d'huile. A cette époque, Jaguar était encore une marque qui faisait rêver.

Jaguar
Il y avait ces deux pick-up américains qui ont su me faire de l'œil. J'ai un très net penchant pour tout ce qui est utilitaire. C'est une sorte de perversion mentale. Je suis plus sûrement attiré par un gros Berliet que par une saloperie de Ferrari. Et donc, il y avait un pick-up laisse faussement (mais bien fait) dans son jus et un autre esthétiquement moins intéressant à mes yeux bien que non dénué d'intérêt en plus d'être de la même marque que le précédent et plus rouge.

Pick-up Chevrolet
Pick-up Chevrolet
Et puis, tenez, pour terminer, une belle VW Karmann qui masque une AC Cobra.

AC Cobra et VW Karmann
S'il fait beau le 10 mai prochain, en plus de fêter l'élection de Mitterrand, j'irai peut-être bien y refaire un tour, au rassemblement des Cabossés.

samedi 4 avril 2015

Comme un sale air de camion

Comme un sale air
camion qu'aurait comme un faux air

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